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J'aurais voulu être une raconteuz'
16 janvier 2014

Chut...

Chut... Je crée...

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2 janvier 2014

*2014*

Je me revois aux 12 coups de minuit. Au passage à 2013.
J'étais seule dans une chambre d'hôtel à surveiller 3 petites têtes blondes.  
Ces 12 coups sonnaient la fin d'une histoire. La fin d'une longue et belle histoire.
Je me revois me souhaiter le meilleur et me promettre de ne pas avoir peur. 
De continuer à dire oui.
Et très vite j'ai dit oui.
Oui à l'aventure, oui à la passion, oui à l'Afrique du Sud, oui à la découverte de la mer et des bateaux, oui au tour du monde des Antilles à la voile.
Oui au fait de m'acquitter de la sécurité pour ne vivre que de ce qui me passionne.
Ne crois pas que tout ça se soit fait dans la douceur, parce que j'en ai passé des nuits à me tordre de trouille... 
A me dire que j'allais droit dans le mur.
A pleurer une épaule, à vouloir de l'aide.
Et sans toi, sans vous, sans toutes ces si belles personnes qui m'entourent et qui croient dur comme fer en moi, je sais que tout ça aurait été encore plus violent.
 
Parce que oui c'était violent. C'était hyper violent de tout perdre, tout lâcher, pour tout recommencer.

Mais je l'ai fait.
Et je ne regrette rien.
2013 restera l'année où je suis devenue grande.
L'année des 30 ans.
L'année où j'ai été reconnue, l'année où *artiste* est devenu mon métier.
L'année où il m'a fallu:                                                                               
Comprendre, écouter, tolérer, profiter, rire.
Tomber, me relever, pleurer et rebondir.
Remercier, accepter, tenter, grandir.
Espérer, retrouver, voyager, découvrir.
 
En 2014 je voudrais REMERCIER.
Merci à toi, si loin là bas, à l'autre bout de mon caillou d'avoir fait de cette année une année pleine d'amour et d'aventure...
Et Merci à vous, qui m'avez écouté, conseillé sans jamais juger.
Merci à vous de me lire et de suivre mes z'aventures.
Parce qu'à vôtre façon vous en faites partie...
 
Je vous souhaite le meilleur.
La réalisation de vos rêves les plus fous.
Je vous souhaite d'aimer, de rire, de croquer dans tout ce qui s'offrira à vous.
 
2014!
Nous voilà!
J'sais pas du tout ce que celle-ci va nous apporter mais je sens que ça va décoiffer!
Accrochez vos ceintures les gars
  

love is in the air
Love is in the air

10 novembre 2013

10/11/1983 ... 10/11/2013

30 ans...
Le moment de regarder cette Minette bien droit dans les yeux et de lui dire que je suis fière de celle qu'elle est devenue.
Je n'aurais pourtant jamais cru qu'on en serait là aujourd'hui, je nous voyais plutôt du genre mariée, maman, propriétaire d'une maison...
J'ai envie d'te dire que sur ce coup là on s'est complètement planté Minette...
30 ans!
Je suis maman d'un Dinou Fils à 4 pattes, je vis en coloc', mon métier c'est Clown et j'ai un Marin dans la peau, à défaut du mari... Quelle vie!
Quelle putain de belle vie!!!
Accroche toi Minette, c'est que le début...
photo soiz pouce bébéphoto pouce moi 30 ans

30 octobre 2013

Racontera? Racontera pas?

Pour toi qui me suis sur FACEBOOK tu sais trèèèès bien que le Sailing Trip est terminé depuis déjà 2 mois...
Mais alors pourquoi n'ai-je pas raconté la suite et fin depuis le temps?!

Non mais c'est vrai dis La Raconteuz, tu fais caca dans la glue sur ce coup là!!
Pourquoi tu racontes pas???!

Oui, oui, oui... Mea culpa...
Pour une fois, j'ai pris le temps de vivre l'expérience pour moi et moi seule, en me disant que j'allais raconter plus tard.

J'ai tenté de poster en mode rétroactif, mais là je n'y arrive plus très trop bien...
Parce que je suis rentrée depuis déjà siiii longtemps, que depuis le temps il s'est passé mille trucs et que je ne sais même plus par où continuer.

Du coup tu ne comprends plus pourquoi je suis sur le point d'arriver à Ste Lucie dans mon ancien article, et qu'entre temps je suis aussi allée en métropole... alors que je ne suis actuellement ni à Ste Lucie et encore moins en Métropole!
Euh j'avoue que moi aussi je m'y perds un peu, je ne sais plus trop où je suis en fait...
Ce qui est sûr c'est que j'y suis et que j'y suis bien!

J'ai 2 solutions:
Soit je te raconte de St Lucie à Grenade en 1 mot: "wouawputaindesagrandmèreletripdeoufcetourdumondedesantillesàlavoile"
Soit je te raconterai plus tard au risque de ne plus savoir quoi raconter...

Dilemme...

La nuit portant conseil, je déciderai demain si je te raconte... ou pas...

Mais je tenais quand même à te remercier d'être resté fidèle, cher toi, où que tu sois...
Parce que bordel, t'imagine bien que j'ai encore des tas d'histoires de ouf malade à te raconter!

28 juin 2013

Retour aux sources

Avant de raconter en écrivant, j'ai beaucoup raconté en jouant.
Jouer à rire, à faire rire, jouer à pleurer pour de faux, jouer à faire croire.
Jouer à tellement y croire que jouer pour de vrai.
Jouer à ne vouloir que le faux.

Depuis toujours le vrai m'emmerde. Pire, le vrai me fout la trouille.
Quand je dis le vrai, je parle du monde des Grands.
Où il ne faut pas faire trop de bruit, où il ne faut pas mettre trop de couleurs, où on ne doit pas dépasser du trait.
Où on ne peut plus rire fort ni pleurer aux sanglots.
Ce monde où les Princesses n'existent pas, où les fées ne se promènent plus dans les bois, où les grenouilles ne se transforment plus en Prince Charmant.
'sont chiants les Grands!
Moi j'veux pas être grande.
J'ai 29ans et demi et je préfère continuer à jouer.
Pourtant j'ai failli arrêter.
J'ai failli me faire prendre au jeu des Grands justement...

J'avais le CDI, la 'tite case, la stabilité, la sécurité.
J'avais l'argent, les horaires souples. J'avais même un peu de temps pour les "loisirs".
Tu sais les "loisirs", ce concept qui veut que tout ce qui te passionne doit passer en second, voire en troisième ou même encore en quatrième plan dans ta vie.
Parce que dans le monde des Grands, faire rire, adorer écrire, ou encore voyager ne peut décemment pas te faire gagner assez de sous pour vivre comme un Grand.
J'avais donc arrêté de jouer.
Et ça m'allait.
Ça m'allait super bien parce que je n'avais plus la trouille.
Parce que c'était chouette de ne pas se demander comment j'allais finir le mois, parce que c'était génial de partir en vacances quand je voulais. Parce que ça rassurait de ne manquer de rien.

Et puis il y a eu le retour sur les planches.
Il y a eu les boyaux qui se tordent, les genoux qui font des castagnettes, les 15 clopes à la minute, les 3 gouttes de pipi à la seconde. Il y a eu les guilis dans la bouche et les dents qui claquent.
Les "Mais qu'est ce que je fous là bordeeeeel???"
Et il y a eu le rideau qui s'ouvre.
Le nez rouge, le tutu rose, les tournesols et l'accordéon.
Il y a eu le silence et puis les rires, les fous rires même, les gorges déployées et les larmes qui coulent.
Il y a eu les bravos, les "encore".
Les "Merci", les "Wouuuuaw"...
Il y a eu la magie.

J'ai tout de suite su que j'étais foutue.
Que je ne pourrai plus faire semblant.
Que le "pour de faux" était redevenu mon "pour de vrai".

Pour de vrai je veux être Clown.
Pour de vrai je veux faire rire.
Pour de vrai je veux donner des étoiles dans les yeux des petits et surtout dans ceux des grands.

Je te mentirai si je te disais que je n'ai pas la trouille.
J'ai même super trop les pétoches pour ne rien te cacher...

Mais à 29ans et demi il était sacrément temps de prendre ma première décision de Grande.

Et cette décision n'aurait pas été aussi facile à prendre sans ton soutien.
Parce que c'est grâce à toi tout ça...
Grâce à tes mots, grâce à tes rires, grâce au fait que tu rendes tout ça possible.
Alors MERCI!

#Euh... après je reste très lucide hein... Va pas croire que je me sois choper un melon de ouf malade après avoir joué 3 fois dans un resto! 
Je suis encore bien loin de l'Olympia et je ne suis même pas sûre de pouvoir y jouer un jour (:-), je sais que je ne suis personne sur un p'tit caillou au milieu de rien...
Mais j'men fouuuuus!!!
Je jouuuuuue!#

 

 

 

 

 

 

  

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26 avril 2013

Quand je serai grande je serai pas comme tout le monde...

À 16 ans j'étais une "baboss".

La "baboss" s'habille en friperie.
Elle porte 3 robes à fleurs, toutes superposées sur un pantalon patte d'eph', un foulard dans les cheveux (cheveux qu'elle a crades et/ou dreadeux). Elle a des piercings (arcade et/ou lèvres et/ou nez...) des mitaines (bien plus pratique que des gants pour rouler ses clopes par tout temps).
Dès qu'elle le peut la "baboss" est pieds nus, même dans la rue. 
Surtout dans la rue. 
Elle a toujours un gros châle en laine autour du cou et une valisette en cuir élimé en guise de sac à mains. Dans sa valisette elle trimballe toute sa vie, au cas où. 
Parce que la "baboss" aime à croire qu'elle ne sait pas où elle sera le lendemain. Non pas qu'elle soit à la rue, loin de là, mais la "baboss" aime ce sentiment de liberté de ne pas savoir où dormir... 

La "baboss" est dans un lycée artistique.
Elle fait du théâtre, de la danse contemporaine, elle lit de la Poésie et écoute Nostalgie.
Elle jongle, elle fait du feu, du diabolo, du bâton du diable.
Ses amis sont une tribu de chevelus-fumeurs-de-joints. La famille. 
Ils se retrouvent dans des festoches aux quatre coins de la région tous les week end.
Ils dansent sur Tryo, connaissent les Têtes Raides par coeur, jouent de la percu sur Massilia.
Ils passent des soirées entières à picoler avec le jeu de la quinte, de la pièce, du cap's, du "je passe le baba à toi... à qui?".
Ils emploient des mots bizarres comme "tsélefo" 'tsanawa" "fnien"... des mots qui veulent tout et rien dire.
Ils se promettent l'amitié à vie et rêvent de leur vie d'adulte.

Une vie d'adulte pas "comme tout le monde".

La "baboss" rêve d'aventure, elle rêve de vivre dans une roulotte et d'avoir des chèvres.
De manger que ce qui pousserait dans son jardin (jardin qui aurait été "bio" forcément même si à l'époque on n'en parlait pas très trop du "bio"), de se laver dans le ruisseau qui aurait coulé au pied de son terrain, et de se sécher au soleil, allongée sur le rocher au bord du ruisseau.
Dans sa roulotte elle ne se serait jamais ennuyée, bien trop occupée à tricoter, coudre, écosser les petits pois ou à faire des confitures.
Sa vie d'adulte ne serait que découvertes, passion, rires et galipettes dans les bois façon Marie Ingalls.
Pas de télé, pas de téléphone, pas d'internet (de toute façon à l'époque internet c'était comme le bio, on n'en parlait pas).
Elle n'aurait pas besoin de travailler, puisque le peu d'argent dont elle aurait besoin elle le gagnerait en vendant ses fromages de chèvres.
Elle voyagerait dans le monde entier avec sa roulotte. Elle se remplirait des couleurs, des odeurs de chaque terre. Elle apprendrait les danses de chaque cultures. Elle ne parlerait qu'une langue, celle de l'amour.
Mais en attendant de pouvoir se la jouer à la Petite Maison dans la Prairie, la "baboss" doit décrocher son bac.
Non par choix, mais parce que ses parents lui ont dit qu'une fois le bac en poche elle pourrait faire ce qu'elle veut de sa vie.

Une fois le Bac en poche la "baboss" quitte la campagne pour la ville.

C'est le début des contradictions. On ne peut décemment pas installer une roulotte en centre ville...

Pendant que tout les copains chevelus-fumeurs-de-joints sont à la Fac, elle, elle fait la serveuse pour se payer ses cours de théâtre.
Elle vit dans un p'tit studio qu'elle a décoré de tentures indiennes, de coussins au sol, de tapis... Elle se dit que son studio pourrait être sa roulotte.
Elle mange des pâtes n'ayant pas les moyens de s'acheter des légumes frais au marché.
Elle passe ses journées scotchée au téléphone et rêverait d'avoir la télé pour mettre son cerveau en pause. Elle trouve les journées beaucoup trop longues et s'ennuie à mourir.
Elle trouve ça chiant d'être grand.
Et elle commence à avoir la trouille.
Parce que c'est bien beau de ne pas vouloir faire "comme tout le monde" mais ne pas être "comme tout le monde" en grandissant ça fout la trouille.
Et là, à 20 ans, la "baboss" se dit qu'il serait peut être intelligent de faire des études finalement; parce que faire la serveuse ça la gonfle royalement.
Elle s'inscrit en Arts du Spectacle.

Sans trop le vouloir elle s'est mise dans le rang.

Elle ne porte plus qu'une seule robe à fleurs, ses cheveux sont propres, elle n'a gardé qu'un seul piercing (un petit diam's dans le nez). Elle a pleins de sacs à mains avec le minimum syndicale dedans vu qu'elle sait tous les soirs où elle dort. Elle ne marche pieds nus que sur les tapis de son salon et ses talons claquent sur le dancefloor le samedi soir. Les chevelus fument toujours des joints mais ont coupé leur dreads.
Comme tout le monde...

Son amoureux est agent immobilier. Il lui parle d'investissement, de projet bébé, de maison à la campagne, de vacances à Royan et d'hivers à La Plagne. Il lui peint leur vie. Une vie dont elle ne voulait surtout pas. Mais pourquoi pas...
Elle est devenue grande ça y est.
Elle a 23 ans.
C'est l'âge des choix importants.
L'âge de choisir un métier, un lieu de vie avec des nouveaux amis, l'âge de la fin des conneries normalement.
23 ans.

C'est à cet âge là que la "baboss" que j'étais est tout doucement revenue dans ma vie.
Une nuit elle est venue pleurer sur mon oreiller, elle était désespérée.
Elle m'a d'abord dit que si je lui demandais de partir elle ne reviendrait plus jamais, qu'elle me laisserait dans ma vie "comme tout le monde" mais que pour elle cette vie là c'était au dessus de ses forces.
Elle m'a dit qu'elle souffrait en silence depuis trop longtemps, que je l'avais vidée.
Je l'ai vu dans ses yeux qu'elle n'était déjà presque plus là.
Plus d'étoiles, plus de rires, plus d'amour... Ses yeux étaient comme morts.
Et j'ai eu peur.
Peur qu'elle me quitte. Peur qu'il soit trop tard. Peur de ne pas avoir assez de forces pour redonner vie à ses yeux.

Alors je l'ai supplié de rester. Je lui ai dis que j'allais l'aider à retrouver ses rêves, que j'allais l'aider à les vivre surtout.
Et je me suis mise à pleurer avec elle.
J'ai pleuré tout ce que j'allais devoir quitter, j'ai pleuré parce que je ne savais pas par où commencer. J'étais terrorisée.
Quand on veut changer de vie par quoi faut-il commencer?

J'ai cru qu'elle allait me prendre dans ses bras, qu'elle allait me rassurer, qu'elle allait me calmer en me disant qu'à deux on serait plus fortes.
Mais au moment où je lui ai demandé de rester la "baboss" a vrillé.
Ses yeux ont commencé à reprendre vie. J'y ai vu la rage.
Elle m'a secoué dans tous les sens, m'a frappé, me criait fort dans les oreilles. Elle hurlait, elle hurlait parce qu'elle souffrait.
Elle m'a aboyé mes rêves d'avant et doucement elle s'est calmée.
Elle m'a dessiné ma roulotte, m'a fait écouter le clipotis de mon ruisseau, elle m'a prise dans ses bras et je me suis endormie.

Le lendemain matin j'avais un petit mot de la "baboss" sous mon oreiller:
"Vis tes rêves au lieu de rêver ta vie".
Je me suis levée et j'ai tout quitté.
J'ai quitté l'agent immobilier, j'ai arrêté mes études, j'ai demissionné de mon job de serveuse, j'ai fait mes cartons et je suis partie.
Je suis partie et je ne me suis jamais retournée.

(à suivre...) 

26 mars 2013

Allo? Non mais allo?!

Allo? Non mais allo on est en 2013 et t'as pas Facebook? Non mais allo tu me reçois?
C'est comme si je te disais on est en 2013 et t'as pas la télé!

Et pour toi qui n'as ni la télé, ni Facebook, tu ne pourras décemment pas comprendre la référence au "Allo t'es une fille et t'as pas de shampoing" de Nabila.
Perso j'ai la télé, télé qui reste allumée 24/24 parce que mes colocs m'ont dit qu'il ne fallait surtout pas l'éteindre parce que sinon elle se rallumait pas*

*Réflexion intérieure: Comment se fait il qu'elle soit donc toujours allumée? Parce que pour se rendre compte qu'elle ne se rallumait pas il a bien fallut l'éteindre un jour non?
Bref, la télé est toujours allumée mais personne ne la regarde. C'est assez étrange.*

Par contre j'ai Facebook et c'est comme ça que j'ai découvert Nabila et son "allo"*

*"Allo" qu'elle mime avec son index dans l'oreille et l'auriculaire à la bouche... Je pense que le "allo" se mime avec le pouce et l'auriculaire mais ne lui en demandons pas trop à cette jeune femme qui pense que si t'es une fille t'as forcément des cheveux...*

Là où je voulais en venir c'est à Facebook. Ma page Facebook plutôt.

Comme en ce moment je n'ai pas trop le temps d'écrire sur le blog, parce que je suis en train de vivre les aventures que je vais pouvoir te raconter plus tard justement, j'ai créée (3 "e" ça fait pas un peu trop?) la page Facebook de J'aurais voulu être une raconteuz où je poste régulièrement du blabla rapide.
Une façon de te faire partager en live mes z'aventures.

Je t'invite donc à "cliquer" à "j'aimer" et même à "partager".

Promis je te raconte vite!

Et merci d'être toujours là...

LoVe!

6 mars 2013

C'est pas de ma faute, c'est les planètes...

Pour toi qui n'a pas lu ça, (ce que je t'invite à faire) je tiens à te préciser que ce qui va suivre va peut être te paraître étrange.
Et dis toi que tout ce qui est étrange pour la plupart des gens normaux est forcément hyper normal pour moi!
J'y peux rien, j'suis comme ça, j'suis scorpion!
Voilà comme ça c'est dit. Oui je suis scorpion.

Et comme je suis scorpion, je suis attirée par tout ce qui touche aux sciences occultes, c'est mon petit côté mystique.
Je suis aussi, toujours à cause de mon signe astrologique, une déterminée, une entière et une désirable.
En d'autres termes: une chieuse complètement barrée et assez libérée!
Mais là n'est pas le sujet...

Ce que je voulais te raconter, c'est mon expérience avec Patricia Aubert, une astrologue hyper calée dans son domaine.

Si j'ai fait appel à elle, c'est parce qu'il y a quelques temps j'ai senti que mes planètes étaient en train de foutre un peu trop le bordel dans ma vie et j'ai voulu comprendre à quoi elles jouaient là haut.
Je tiens à te préciser de suite, qu'il ne s'agit pas de voyance. 
Patricia ne s'amuse pas à te lire ton avenir dans une boule de cristal, encore moins dans les cartes ni le marc de café.
Tout ce qu'elle fait c'est étudier la place des planètes selon ton lieu, ton heure et ton année de naissance.
Chaque planète à une certaine signification et représente une base de donnée dans ce qu'on appelle en astrologie le "continuum de conscience".
C'est à dire qu'on a chacun un bagage (selon la carte du ciel à notre naissance) et qu'on va se servir ou pas de ce qu'on a dans ces valoches (les valoches étant ce que symbolise chaque planète).
Dans ton thème astral sont inscrits des moments importants de ta vie, que ce soit de l'ordre de l'intime, du professionnel, ou encore des rencontres et des lieux de vie.
Mais Patricia te précise bien qu'on a tous notre libre arbitre et que tout n'est pas "inscrit" ni même "fixé", encore une fois il ne s'agit pas de voyance.
Tu me suis?

Avec toutes ces informations elle te fait ton thème astral.
En gros elle arrive à rentrer dans ta tête!

Elle m'a complètement fait halluciner tellement elle est tombée juste sur toute la ligne.
Et ça, même si j'avais été Bélier (les Béliers sont beaucoup plus cartésiens que les Scorpions c'est bien connu) je pense que je n'aurais pu rester de marbre face à sa force d'analyse.

Je ne vais pas te raconter mon thème en détail, parce que je ne voudrais pas que tu puisses te retrouver dans ma tête.*

*J'ai pas envie de te faire peur surtout!

Mais ce que je peux te dire c'est que dans mon thème c'est un peu le bordel et qu'il est tout basé dans le MOI.
J'suis sûre que ça t'étonne guère en plus...
En gros je suis sur terre pour me chercher.

Je ne fais pas partie de ces petits chanceux qui, les fesses à peine posées sur le ventre de leur mère savent déjà qui ils sont et où ils vont.
Moi, je fais partie de ceux qui vont passer une bonne partie de leur vie à se chercher.
Et ça me va dans l'idée!
Non parce que du coup j'ai la chance de pouvoir aller chercher un peu partout.
J'aurais pu me trouver de suite et me construire dans un quotidien lambda et kiffer ma mémé...mais c'est raté.

Et ce n'est décemment pas de ma faute si Pluton se trouve sur mon ascendant, si j'ai Saturne en Natal et si Mars et Venus sont en carré à Neptune dans mon thème!
C'est pas de ma faute les gars si je suis comme ça, c'est les planètes!

Avec du recul je me dis que si j'avais su ça plus tôt bah ça m'aurait aidé.
Non parce qu'imagine toi dans ma tronche 5 minutes... je suis sûre que même 5 minutes tu tiens pas!
C'est pas vivable là haut j'te jure... on est au moins 15 et le but c'est de n'être plus qu'1 à la fin!

Mais comme je suis Scorpion, je sais que je vais finir par me trouver...
Oublie pas que je suis déterminée comme nana.

Si par hasard ça t'interesse de faire un voyage dans tes planètes, sache que Patricia sera sur le caillou du 18 Mars au 10 Avril.
Tu peux aller jeter un coup d'oeil sur son site www.patricia-aubert.com ou prendre contact avec elle par mail: patricia.aubert@hotmail.fr

Elle se fera un plaisir de rentrer dans ta tête!

 

 

 

 

21 décembre 2012

Et après?

Ça y est c'est aujourd'hui?
On est bien le 21 c'est ça?
Alors quoi?
C'est aujourd'hui que ça s'arrête les gars?!
Aujourd'hui qu'on s'éteint?
Aujourd'hui qu'on redevient le Rien.

Pour moi c'est aujourd'hui où ça commence justement!
Cette semaine aux 4 coins du monde m'a permis de vivre chaque instant comme si c'était le dernier.
Et c'était vibrant d'y croire.
Ça m'a facilité les échanges, les rencontres, ça a brisé les tabous, les barrières.
Ne plus se dire "et si je le faisais..." mais le faire tout simplement.
Prendre ce que la vie nous offre, choisir de dire oui à tout, ne plus avoir peur surtout.
Avant j'avais peur de tout dans la vie.
J'avais peur du noir, peur de mourir seule entourée d'une horde de chats sauvages, peur de partir mais peur de rester aussi.
J'avais peur du vide, peur de la profondeur.
Peur des gens jusqu'à en avoir peur de moi.
J'avais peur de la vitesse, peur de la chute, peur du contrôle et de sa perte.
Peur du journal télé et peur des couteaux.
Peur qu'on m'oublie, qu'on ne m'aime pas, qu'on se lasse de moi...

Et si j'arrive à dire "j'avais" c'est parce qu'aujourd'hui je me sens plus forte et plus confiante que jamais.
La trentaine c'est l'âge d'or pour la femme n'est-ce pas?
Grâce à tout ces gens que j'ai rencontré, grâce à ceux qui m'ont aimé et surtout grâce à ceux qui m'ont détesté aujourd'hui je n'ai plus peur.
Grâce à tous ces pays que j'ai visité, à leur terre, leur soleil, leur ciel et leur mer.
Alors oui pour moi c'est aujourd'hui que tout recommence et je ne m'arrêterai pour rien au monde, même pas parce que les autres ils ont dit que le 21 c'était fini.

Je trouve ça juste triste de passer à côté des belles choses, des belles personnes.
Parce qu'il y en a pleins.

Il n'y a pas que ce que les médias veulent bien nous dire.
On est assaillis à longueur de journée par des malheurs, par la tristesse humaine, par la chute de l'homme, par sa haine, par sa folie.
Désolée les gars, mais moi tout ça ne m'interresse pas.
Je préfère rester sur mon caillou, rester avec mes yeux de gosse et croire que Oui tout est possible.
Je veux continuer à croire que la guerre n'existe pas, que les glaciers ne fondent pas, qu'on ne me force pas à manger du plastique, qu'on ne me tue pas avec l'aluminium, que le racisme n'existe pas, que les femmes sont respectées partout, que les enfants du monde entier sont dorlotés...
Pourtant je le sais tout ça mais je ne veux pas le savoir.
Je veux continuer à croire qu'il n'y a qu'une seule chose indispensable à l'humain: l'amour et le respect de ce qu'on a et de ce qu'on est.

On était Rien, on est devenu Tout et n'importe quoi.
Beaucoup trop vite.

Alors aujourd'hui je vais tâcher de continuer à vous raconter du futile, du drôle, du facile.

Parce que c'est comme ça que je veux le voir mon monde.

Je vous souhaite donc le meilleur en ce début de nouveau monde.
Et juste comme ça, pour essayer, dites "oui" quand la vie vous offre un cadeau.
Ça peut vous amener tellement loin, je vous le promets.

14 décembre 2012

7 jours avant la fin...

Hey lecteur, c'est pas que je veux chercher à te faire peur hein, mais là concrètement, il nous reste que 7 jours avant la fin.
Enfin c'est pas moi qui l'a dit, c'est quelqu'un qui m'a dit, mais j'ai pas le droit de dire qui.
Et je sais qu'en ces périodes de fêtes de fin d'année t'as un peu d'autres choses à penser mais au cas où lecteur, il serait grand temps de te poser cette question:
"Qu'est ce que je ferai si je devais trépasser dans 7 jours?"
Vague question...

Moi perso j'y crois pas trop à cette fin du monde mais au cas où, j'me dis que ça serait super con que je parte sans avoir fait tout ce que je voulais faire avant de passer de l'autre côté.
Le jour de mes 29ans, c'est à dire y'a pas si longtemps que ça hein, j'ai fais la liste de ces choses que je voulais avoir faites, ces endroits que je voulais avoir vu avant mes 30ans. Et pour ça j'avais 12 mois.
Le problème c'est que les Mayas sont passés par là et que du coup il me reste que 7 touts petits jours, et que ça s'annonce un peu tendu.
Mais je vais quand même essayer.

Vendredi 14 décembre:
19h30 veille de week end, je m'attaque à la phase la plus importante: avoir du temps.

"_ Boss, j'peux vous parler 5minutes?
_ Vite fait alors Soïz, j'suis hyper pressée.
_ Ca va allez vite vous inquiétez pas. C'était juste pour vous dire que je serai pas là demain. Ni Lundi d'ailleurs. Je démissionne.
_ ...Ha...???
_ Allez salut!"
Pas besoin d'aller dans de plus amples explications, moi aussi jsuis hyper préssée.

Samedi 15 décembre:
Après avoir passé la journée à me dorer la pilule à la plage je rentre me préparer pour LA dernière soirée sur le caillou.
Je me suis manucurée, épilée, crémée, maquillée.
Je sens le sable chaud et les blés...
A l'heure qu'il est je ne peux évidemment pas vous dire ce qu'il s'est passé...on est que le 12!
Mais je suis sûre que j'ai kiffé sa mémé!

Dimanche 16 décembre:
De bon matin, même pas fracassée de la veille (en mode "fin du monde" t'as plus la face à l'envers de lendemain de soirée) donc de bon matin je pars faire de l'avion-stop et je m'envole pour NYC!
The American Dream!
Yes I can.
Yes I do.
Poupou pidou!
Central Park, les écureuils, Manhattan, la Statue de la Liberté, le Apple store et le Magasin de M&M's...
Ouais genre c'est les gens qui sont allés là bas qui parlent que de ça tout le temps alors moi aussi j'veux faire d'abord.

Lundi 17 décembre:
De NYC j'embarque pour un cargo qui me dépose au Taj Mahal.
C'est pas trop si tant sur la route je sais. Mais c'est la fin du monde les gars, j'ai pas le temps de m'encombrer avec des détails géographiques.
Alors l'Inde en 1 journée ça donne: le bain dans le Gange, la découverte culinaire sans frôler l'ulcère bien sûr, la promenade digestive avec un sâdhu et puis euh... une balade en éléphant tiens!

Mardi 18 décembre:
Je quitte l'Inde et ses couleurs en montgolfière. Carrément j'ai plus le vertige.
Et je rejoins le Swaziland.
Je sais pas du tout comment c'est là bas, je connais même pas le nom d'une seule ville, mais c'est un peu comme mon pays: "les terres de Soïz"... Faut pas que je parte avant d'avoir vu comment c'est chez moi!
Au Swaziland je suis proclamée Reine par la population. Et dans la foulée je me suis mariée avec un beau Prince.
Il manquait quelques détails à la cérémonie, du moins par rapport à ce que j'en avais rêvé depuis toute petiote... style la robe blanche, la famille et le vin d'honneur mais ça c'est fait. Je mourrai pas en Mademoiselle bordel!

Mercredi 19 décembre:
Je donne naissance à un si trop joli bébé. Seule, en pleine forêt, assistée d'une louve. Pour le trip nature et sauvage.
J'ai pas pris 25 kilos, j'ai pas attendu 9 mois, j'ai pas eu l'épisio ni les hémorroïdes...
Clac! J'ai dit "yallah" et la louve elle a coupé le cordon avec ses jolies petites dents. Et je suis devenue maman.
C'était hyper émouvant j'suis sûre.

Jeudi 20 décembre:
J'arrive enfin en France.
Histoire de présenter mon enfant qui pleure pas et qui fait déjà ses nuits à ma maman, à ma famille, aux potos.
Désolée les gars je peux pas trop rester parce qu'il nous reste qu'une journée et les au revoir j'ai jamais trop aimé... mais merci pour tout. Merci d'être vous. Merci d'avoir été là et d'y être resté.
Par contre ça vous dérange pas si je vous laisse le bébé?

Vendredi 21 décembre:
... Euh...
Et maintenant je vais où?
Où est ce que je veux la vivre cette fin du monde? Avec qui?
Seule sur les routes?
Avec les amis d'ici?
Avec ceux de là bas?

Nan vraiment les gars c'est pas possible.
J'peux pas, j'veux pas.
Et en plus j'suis même pas prête!
Alors les Mayas, contents ou pas, bah moi le 22 je serai toujours là!
Mais ça ne m'empêchera pas de continuer à vivre comme si aujourd'hui était le dernier jour.
Parce que ça passe quand même beaucoup trop vite tout ça...

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