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J'aurais voulu être une raconteuz'
28 mai 2011

Huahiné

La petite escale sur Huahiné s'est faite toute en douceur, dans une charmante pension de famille tenue par Laurence et Olivier, "Chez Guynette".
L'endroit est accueillant, paisible, on s'y sent comme à la maison et en plus c'est même pas cher!

 Nous sommes au coeur du village de Fare, où il y a quelques commerces, des stands de fruits locaux, des roulottes où manger pour pas cher (mais toujours aussi gras)... la mairie, une école, une banque et même un bout de plage. Tout est concentré ici.

Chez Guynette est en quelque sorte le poumon du village. Quelques marins se posent pour papoter, des touristes de passages sur l'île pour la journée viennent y gouter le fameux steak de thon, ou encore des locaux devenus fidèles à ce rendez vous quotidien se pressent au café du matin.
Nous y croisons une ancienne star de cinéma, j'ai nommé le jeunot qui était love de Sophie Marceau dans la Boum. Le jeune homme a vieilli mais coule des jours heureux sur Huahiné, à faire visiter le lagon sur son catamaran. Plutôt pas mal la reconversion.
Nous ne louons pas de voiture cette fois et tentons le tour de l'île en stop. Le moyen de rencontrer des gens et d'avoir des bribes de vies.
On arrive à un embarcadère où une annexe nous attend pour nous amener à la ferme perlière située sur le lagon.
On y apprend comment se "fait" la fameuse perle noire de Tahiti.
Pour le passage "wikipédia" je vous explique vite fait:
On prend une perle 100% nacre et un bout de "manteau" (le nerf de l'huître, c'est lui qui donnera sa couleur à la perle) qu'on greffe à l'interieur d'une huître.
On referme tout ça, on le remet à l'eau et 18mois plus tard on la ressort pour y trouver une belle perle noire.
Le manteau aura travaillé autour du nucléon (la perle de nacre) et lui aura apporté une "couverture" noire, ou bleuté, voire champagne, ou même vert... plus ils auront fait un travail lisse et sans défaut, plus la perle se vendra cher. Capito??

Nous passons le reste de la journée à vadrouiller sur la côte, toujours entourés de palmiers, de cocotiers, d'arbres fruitiers et du lagon aux mille couleurs.
Dans un autre village où observe des marmots faire une démonstration de danse traditionnelle sous le préau, ça dandine sévère!!

Durant le séjour il nous sera impossible de louer un canoé, le man de la boutique étant fan de surf, il quitte les lieux à la moindre vague... du coup on n'a pas pu aller trop loin pour faire du snorkeling (masque et tubas pour ceux qui n'avaient pas suivis la découverte de ce "sport" que nous avions faite en Indonésie).

Huahiné est accueillante, vivante et à la fois sauvage.
Ce que nous pouvons noter depuis notre arrivée en Polynésie, c'est que dès que le soleil est couché, toutes les ouailles font de même. Pas de bruits, pas de sorties. A cause d'un réel problème d'alcool dans les îles il n'y a pas d'établissements de nuits.
Alors on fait pareil, on se couche tôt et on se laisse bercer par le bruit du vent dans les palmiers. 

On n'a rien fait d'extraordinaire mais on était drôlement bien!
C'est juste ce qui compte.

La route continue pour nous.
Direction Raiatéa...

 

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15 mai 2011

Moorea

Moorea c'est comme un rêve...

Une seule route pour ainsi dire, qui longe le lagon sur une soixantaine de kilomètres, traversant quelques petits villages.
Et puis le lagon digne des plus belles cartes postales, eau transparente où s'éclatent des ribambelles de poissons de toutes les couleurs. On a même vu l'aileron d'un bébé requin juste là où on pataugeait quelques heures plus tôt.
Pas ou peu de plage, hormis celles privées des Hôtels de Luxe. 

Des montagnes au coeur de l'île, toutes plus verdoyantes les unes que les autres.
On peut accéder au belvédère qui offre une vue sur la baie de Cook et la baie de Opunohu, petit lieu touristique et apprécié de nos chers honeymooners...
Il y en a même qui ont choisis cet endroit pour y faire la fameuse demande en mariage genou à terre!!!!! Wouaaaw!
Mais c'était la demande d'un Ricain à sa Ricaine... C'était so fabulous and romantic (N'est-il pas Cher Doudou didon???)

Moorea et ses cases à droite et à gauche  de la route, parfois sur pilotis, avec des jardins tropicaux taillés au millimètre près.
Des étendues de cocotiers, de bananiers, de bougainvilliers, d'hibiscus.
Un champ d'ananas en hauteur.
Pratiquement pas d'infrastructure, quelques bouibouis où on peut acheter du gras et du cher.
4 Hôtels de Luxe où on n'embauche que des locaux et où les touristes se font rares, préférant les pensions de famille plus abordables et plus typiques.
La crise touche Moorea en plein coeur, le temps s'est arrêté sur l'époque où se paradis sur terre remplissait ses bungalows sur le lagon, les pieds dans l'eau.
On y vit de l'agriculture, de la perle noire et les pensions de famille elles, vivent du tourisme à bas prix.
Beaucoup de résidents travaillent sur Tahiti qui est une île plus urbaine comparée à Moorea qui est une île "dortoir".

Les locaux sont accueillants mais imposants, ils ont un fort accent et sont très grands et/ou gros. Sans critique aucune on est loin des jolies vahinés quand même...
On est plus dans la mal bouf : c'est trop gras, trop en quantité. Trop! Encore une victoire des Ricains??

Nous avons passés 3 jours à nous reposer, à faire du kayak, à nager avec les poissons, à scotcher le coucher du soleil, à prendre le temps.
Et pour moi, 3 jours à me réadapter au quotidien sans horaires, à ne plus me gaver d'occupations inutiles, à me refaire à l'idée que les potos sont loin, à redécouvrir mon doux en mode "baroude", à me sevrer du sacrosaint "net"...
Et à me dire que je suis ici tout simplement.

Nous sommes de retour à Papeete que nous quittons à nouveau demain matin.
On profite d'un pass inter îles abordable  et nous allons surtout pouvoir profiter du paysage vue du ciel! Ce qui grâce à Mastercard "n'a pas de prix" (dixit une pub connue).
Décollage pour Huahiné donc demain matin, pour 3 jours.
Puis Raiatéa où nous allons rester 1 semaine.
Pour finir sur Bora Bora où nous espérons avoir plus de chance pour le travail.

Toutes nos plus belles pensées du bout du monde à vous qui êtes à l'autre bout!

8 mai 2011

Tahiti

Les nouvelles fraiches du bout du monde...
Le voyage fut éprouvant antant physiquement que psychologiquement.
L'aventure St Barth se termine en laissant derrière nous de chouettes zouaves.
Ravis d'en avoir retrouvés, contents d'en avoir rencontrés et le coeur gros de les quitter...
Je tente de ne pas me focaliser là dessus en me disant qu'on se reverra mais la fatigue associée au dépaysement me rend toute tristou.
Alors après ceux de métro qui me manquait déjà, il y aura ceux du caillou.
On continue l'aventure avec vous les potos...

Après une journée shopping à St Martin, où il n'y a pas eu grand chose à shoppinger les sacs étant déjà blindés, nous avons passés une dernière nuit aux antilles dans un hôtel au beau milieu d'un pseudo village à vieux touristes... C'était moche!
On a assisté à une soirée version "camping des z'iles" et c'était encore plus moche de voir des mossieurs tout blancs-tongs-à-chaussettes se déhancher sur du Shakira avec des perruques et des faux nénés en noix de coco!
La nuit fut courte pour un départ aux aurores direction Miami.
3heures de vol, 2heures d'escale à serrer les fesses pour que nos papiers soient en règles et pour être sûr que Karim puisse frôler le sol Américain.
Même s'il avait rasé sa si belle et douce et moelleuse (oui oui) barbe il reste un plausible ennemi public N°1 pour nos cher ricains (surtout en ce moment)  mais nous avons passés les douanes sans embûches à Miami. Et on n'a même pas loupés notre correspondance avec leur 36000 contrôles.
Arrivés à Los Angeles 5heures plus tard pour 8heures d'escale... C'était siiiiii long!
En plus c'est pas comme si American Airlines nous avait laissé le ventre vide durant ces 2 vols!!! Une honte!!! Le pays des gros miam quand même bordel! Même pas un bout de pain! Z'ont peur qu'on aille étouffer le pilote à la mie ou quoi???
Nous passons donc ces 8heures d'escale à manger (des sushiiiiiis!) à fumer et à chercher une connexion free en vain.
23h40 départ pour Papeete.
On n'a jamais été aussi prêts du but. On tend nos cartes d'embarquement et what else?
Bah il paraîtrait que mon cher gitan n'a pas le tampon adéquate et qu'on lui demande de retourner à la douane. Juste un petit oubli. Rien d'inquiétant qu'on me dit. Don't panic Monic!
Sauf que le petit tampon c'était juste le moyen de le ramener à la douane pour une fouille plus approfondie.
Et vas y que je te trifouille les rognognolles, que je te mets limite les bras sur la tête devant tout le monde et que je te cale des lamelles à analyser dans le fond des sacs pour être sûr qu'il n'y ait pas de drogue ou autre... Pire que les Experts!
Mais le gitan étant clean il a pu être ramené à l'embarquement. Près de 300 personnes dans l'avion et c'est tombé sur lui... Déli de sale gueule?? Non point! Juste un oubli??? Et mon cul c'est des sushis??
ça paraissait trop simple. Mais ça aurait pû être pire!

Nous arrivons finalement à Papeete, (capitale de Tahiti... où rien que ce mot te donne des visions de nanas les nénés à l'air qui se frottent les aisselles!!) 5h du mat' heure locale, 11h St Bart, 17h Paris...
Pour ceux qui veulent nous suivre c'est simple: on a 6h en moins de St Bart et 12h en moins de Paris. On est d'une manière ou d'une autre dans le passé.

Bref, nous sommes accueillis sous les ukulélés et la pluie. Et non pas sous une pluie de ukulélés, ce qui pourrait faire mauvais genre.
On a froid mais on ne sait pas si c'est la fatigue ou le réel changement de température.
On squatte jusqu'à l'ouverture du bureau d'information, où on trouve une pension de famille pour 80€ la nuit avec piscine et kitchenette à une quinzaine de kilomètres de Papeete.
Un taxi man nous amène à bon port en nous conseillant de vite quitter Tahiti et d'aller sur Moorea, ici c'est bon qu'à dépenser qu'il nous dit.
Nous retrouvons de vraies routes, à 2 voies, et même pas en béton. 
Une végétation luxuriante comparée au zion de St Barth.
Les montagnes sont dans les nuages, le ciel est bas et couvert. Pas de soleil de plomb pour le moment.
Les propriétaires de la pension sont forts accueillants aussi, on leur expose notre projet. Le monsieur nous fait un exposé-réponse version "pour et contre". Commence par le CONTRE et doit nous quitter avant le POUR. Il nous promet de repasser et de finir...
La monnaie est le franc cfp. 1€ = 120 cfp. Pas évident à convertir. Enfin pour moi. Puisqu'il suffit de multiplier par à peu près 100 pour avoir les prix en €. Euh non à diviser! Bref, j'ai jamais été doué à ce niveau. 

Pour le moment nous n'avons rien vu de plus. On tâche de se reposer pour repartir chargés à bloc lundi matin.
Destination Moorea pour la recherche active d'un taf, d'une case, et pourquoi pas d'amis aussi.
Je sais pas si c'est la météo mais j'me sens vraiment toute "Rémy" today...

Toutes nos plus belles pensées du bout du monde vont vers vous.

Et si vous avez envie de me mailer de jolis mots from "l'autre bout du monde ou ailleurs", ce serait avec plaisir que je vous lirai...

 

J'aurais voulu être une raconteuz'
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