Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
J'aurais voulu être une raconteuz'
29 février 2012

Les enfants sont formidables...

De bon matin j'accueille ma première cliente. Ô Joie c'est une française.
Non pas que je préfère les So cuuuute, soo adorabeul, sooo gorgeous et autres gloussements américanisés mais une bonne cliente from le pays de temps en temps ça fait du bien.

Surtout quand cette cliente est accompagnée du Mari et de leurs nains...

Mâdame essaie tout ce qu'il y a de plus beau, de plus clinquant donc de plus cher pendant que Mari se pavane sur son I-Truc. Les nains sont allongés sur la banquette et baillent.
Quelle classe! Quelle tenue!
Une petite famille française mode US en somme.

Je vais donc faire comme s'il s'agissait de Ricain.
Je vais blablater, glousser, montrer ma glotte grâce à mon plus grand sourire, utiliser tous les superlatifs de mon vocabulaire pour lui vendre The Robe de Princess qui va bien.
Je vais même parler aux nains.
C'est toujours bien de montrer aux gens qu'on s'interresse à leurs gosses.

Moi: OOOh petite demoiselle tu m'as l'air bien fatigué toi dis donc...
(cette gamine a les yeux explosés et va finir par se défaire la mâchoire à force de bailler)
Mari: elle est éreintée il est vrai, elle aurait dû dormir dans l'avion...
Mâdame: oooh ma chériiiie, tu aurai vraiment dû dormir dans l'avion.
Moi (me sentant obligée de poser la question): Mais quand êtes vous arrivés?
Mari: Il y a une demi heure à peine...
Moi: Ha ouais quand même. Mais vous habitez où?
Mari (en surgavage égocentrique): Nous vivons en Guadeloupe. Nous avons loués un avion privé pour venir passer la journée à St Barth.
Moi: C'est chouette ça. (Mais je ne suis pas impressionnée pour un sou mec'!)

Et c'est à ce moment que Petite Demoiselle se réveille cash. Regarde son père. Me regarde.
Petite Demoiselle: Mais n'importe quoi Papa, on vit en Alsace!

Mâdame sort de la cabine, m'achète The Robe de Princess qui va bien.
Mais qui a mon avis sera un peu too much pour une soirée à Mulhouse...
Enfin moi j'dis ça, j'dis rien.

Publicité
Publicité
28 février 2012

Y'a pas d'justice

 

Si on part du principe qu'un pare-brise serve, au delà de la protection "intempérique" (pluie-vent-neige...) et de la protection des déjections volatiles, et qu'à certaines occasions ce dit pare-brise serve également à recevoir en son sein le petit papier from la PM qui dit :
_T'es mal garé/ T'as pas parcmètré = tu vas payer...

Comment se fait-il, qu'en plus de me ramasser la pluie, le vent, et des hordes de moustiques dans la face, la PM ait sciemment enroulé autour de mon rétroviseur le maudit papier qui dit :
_T'es garé sur un passage piéton = tu vas payer aussi petite feinteuse en mobylette...

Sans déconner!!
Depuis quand on peut mettre une p***** de prune autour d'un rétroviseur???
J'ai pas de pare-brise les gars...

27 février 2012

LOST

Tu connais Esope? Nan?
Mon non plus.

Mais je connais sa fable "Le garçon qui criait au Loup".
Tu sais ce p'tit berger qui, à force de faire croire aux gens du village que le loup allait le bouffer, s'est finalement fait attrapé sans que personne ne lui vienne en aide.

Bon.
Bah pour Doudou je fais un peu trop ma "p'tite bergère".
Non pas que j'ai peur que le Loup vienne me bouffer. Au contraire. Mais là n'est pas le sujet.
Non. Il trouve juste que je crie un peu trop facilement à la perte de mon téléphone et/ou mes cigarettes et/ou mon chéquier et/ou une fringue...
Dès que mes affaires ne sont plus dans mon angle de vue je panique.
Sachant que je suis un peu myope et astigmate sur les bords... j'ai pas un angle de vue très large.

Une scène type de ce genre ça donne:

Douuuudou!! J'ai perdu mon sac! Putain ça y est je l'ai perdu!! Haaaaa!!! Sa grand mère la p*** on me l'a volé! C'est sûr. C'est ça! DOUDOUUUUU on m'a volé mon saaaaaarrrgghCCC!

Pendant ce temps Doudou végète sur le canapé.
Je fais des vrilles arrières. Il attrape son paquet de cigarette.
Je m'arrache les cheveux. Il en sort une et la porte à sa bouche.
Je bave de colère. Il l'allume.
Mes yeux sortent de leurs orbites. Il aspire.
J'halète, j'hyper-ventile... Il recrache la fumée et me sort son "D'toutes façons tu perds jamais rien" en me tendant mon sac qui était sous le canapé.

Oui notre canapé ressemble plus à un banc qu'à un canapé.
Dans le sens où sous un canapé tu peux perdre des petites choses (ex: pièces de 20cts, briquet, passeport...) bah chez moi on peut carrément y perdre un sac, voire un poney. 

Comparé au nombre de fois où j'ai hurlé c'est vrai que je n'ai pas perdu grand chose.

Mais je ne me suis jamais vraiment remise de la perte de mon petit éléphant (perdu dans un parc à St Nazaire il y a 22 ans) de mon bonnet-fait-maison (perdu à Super Besse il y 8 ans) de ma siouper veste-kaki-à-la-mode-militaire-cintrée (perdue entre Tours Angoulême et Paris il y a 4 ans) et de mes boucles d'oreilles en bois from Bali (perdues à Bora Bora il y a 8 mois)...

Si j'dis ça c'est parce qu'il y a 10 jours je me suis rendue compte que j'avais perdu une bague.
Et que j'ai pas voulu me la jouer à la "P'tite bergère prête à se faire attraper par le Loup" alors j'ai cherché avant de crié.
J'ai retourné la case, j'ai refait mes journées et mes soirées.
J'ai surtout refait les endroits où j'ai fait pipi et/ou la vaisselle ces 10 derniers jours.
J'ai même lancé des chaînes de l'Espoir sur tous les réseaux sociaux. 

Rien. Que dalle. 
Ma bague est partie pour toujours au cimetière des objets perdus.

J'peux te dire qu'elle a pas fini d'hurler les fesses à l'air la p'tite bergère!!! 

23 février 2012

Carnaval St Barth 2012

 

Ô toi qui passe par hasard, qui n'est pas encore un ami de la Raconteuz via Facebook et qui n'est certainement pas inscrit à la newsletter (c'est pas comme si t'avais plusieurs options pour me kiffer à mort), je t'informe que les photos du Carnaval de St Barth sont dispos juste sur la colonne de droite, dans l'album intitulé :

 

 

                     "On Ze St Barth Carnaval Trip"

 

                         Tu crois que tu vas y arriver où faut que jte fasse un dessin???

                                            

 

                                                                  

17 février 2012

OUI, je le veux

Je t'avais déjà dis que mon Cher et Tendre Doudou refusait de me marier sous prétexte que, selon lui, le mariage était réservé à une certaine classe sociale: les Beauf'.

Pour lui les Beauf' se marient dans une salle des fêtes qui sent bizarre, un mélange de bois et de renfermé.
Les tables sur des tréteaux qu'ils peinent à cacher avec les nappes en papier crépon.
Ils accrochent des ballons pour cacher la moquette murale des 80's et mettent un rideau noir devant la scène.
Dans toute salle des fêtes qui se respecte il y a une scène.
Pratique pour y coucher les bébés brailleurs et/ou les poch' de fin de soirée.

La Beauf' porte la robe blanche à la mode meringue, un chignon à fleurs et des anglaises dégoulinent le long de ses joues poudrées.
Le Beauf' quant à lui est vêtu du costard à la mode croque-mort, le noeud pap', la raie gominée et les chaussures cirées.
Les Demoiselles de Beauf' sont grosses et moches et piaillent comme des dindes pour que le plus beau jour de la vie de toute sa vie de leur super copine se passe à merveille.

Elles ne peuvent pourtant pas empêcher Le Tonton Gillou et le Cousin Firmin de lever un chouïa trop le coude, ce qui au terme d'une journée de beuveries se termine en insultes et tirage de col de chemise.
Le reste des invités se trémoussent sur DJ Gégé et sa siouper platine fait même de la fumée pour l'ambiance apocalyptique d'Emile et Images.
Sans oublier l'indétronnable "Et on fait tourner les serviettes..." passage préféré de Mémé Paulette qui en profite pour en caler une sur le nez de son grand dadais de fils. L'aime pas quand il boit trop c'couillon.

Les familles des Beaufs se déplacent en cortège de BX (tu sais, celle que quand tu mets le contact t'as l'arrière qui se lève) de R5 et autres tas de ferrailles. Celles ci sont, elles aussi, tout ballons de baudruches et de fleurs en papier crépons au vent.

Cette journée se déroule sous le signe du rose(é), d'hirondelles, du blanc et de choux à la crème.
De discours cul cul la praline et de chaises musicales.
De pouët pouët chapeaux pointus, turlututu la mariée elle a trop bu.

Et sinon Mon Amour, t'es allé à un mariage dernièrement?
Oui?... Non?

Non parce que sinon j'ai ze solution.

Un mariage juste Toi & Moi, sans robe, sans bague, sans rien...
Sur le sable, au coucher du soleil, pieds nus, les cheveux au vent...
Sans discours, sans promesse... rien que des bisous salés et... ça tombe bien on a déjà tout ça ici.

Allez Doudou vas y.
Dis le.
Met le genou là et dis.
Allez Doudouuuuuuu.... houhou...hou...

C'est donc, non sans grande émotion, que je vous annonce (la Saint Valentin y est sûrement pour beaucoup) qu'une fois de plus je me suis pris le râteau de derrière les fagots...

L'année dernière j'avais eu les poissons panés.
C'est bien aussi les poissons panés.

Pfffff chiotte!

Publicité
Publicité
13 février 2012

Dimanche soir... cafard!

Depuis que je suis toute petiote j'ai toujours eu un peu beaucoup de mal avec le Dimanche.

La trouille au ventre du retour à l'école?
Ou l'obligation des Devoirs à la dernière minute sur le coin d'une table de cuisine peut être. 
La corvée d'aller à la messe? Yes I did... pas trop very much mais I did la messe le Dimanche... Damned.
Le fait que les magasins soient fermés? Je ne pense pas qu'à 6 ans j'avais déjà conscience que le Shopping pouvait avoir des vertus thérapeutiques.

Depuis des années je cherche.
Pourquoi dès la nuit tombée j'me sens pas trop super bien le Dimanche.
J'suis triste, nostalgique (même à 6 ans oui oui), j'ai plein de peine dans le coeur et je comprends pas.
J'ai envie de pleurer, mal au ventre et une tendance névrosée à me faire des plans tordus dans la tête.
Ça fout grave la trouille même.
J'me dit que je suis peut être dimanchsoirophobe.
Et c'est un peu la merde parce que techniquement j'en suis à mon 1461ème dimanche soir (sans compter les années bissextiles) et si tout va bien (inch'tout ceux là haut) il m'en reste encore pas mal.

Et là, ce soir. Je viens de comprendre.
Comprendre que je n'y étais pour rien et que je pouvais renverser la tendance.
Il suffit juste que j'appuie sur un petit bouton.
Le tout petit bouton de la télécommande.

Au cas où tu ne le saurais pas, la télé le dimanche c'est pas possible.
La semaine c'est télé Divertissement, le dimanche c'est télé Vas-te-noyer-dans-ta-baignoire (RIP Whithey :'()

Et j'en suis.
J'en suis de celles qui ont été élevé avec la télé en continu.
Elle faisait partie de la famille. On allait la réveiller le matin et on la bordait le soir.

En semaine je pouvais voir le Club Dorothée au réveil, et la Roue de la Fortune le soir, avec un p'tit bout du film des fois aussi... rien de très violent en soi.

Et le dimanche on avait droit à :

La Chance aux Chansons, cette émission où tu vois des jeunes chanter et danser sur des tubes de petits vieux prêts à mourir.

L'Ecole des fans, là où toi tu n'iras jamais dire à Jacques que ta maman elle est là bas et que ton papa il est derrière la caméra. Parce que maman elle travaille le dimanche et papa il va au foot.

30 Million D'amis, où on te montre tout pleins de p'tits animaux à qui ils arrivent toujours tout pleins de malheur sur un fond de musique hyper triste.

Et pour finir la journée, 7/7 où la dame en noir reçoit des gens pas drôles qui parlent de trucs que tu comprends pas. Mais papa il a l'air de comprendre parce que souvent ça le fait crier.

20 ans plus tard, c'est pire.

On te gave de 7à8, de 66minutes, de Capital, de Zone interdite...
De gens qui souffrent et qui se font souffrir.
De vas y que jte dégueule la misère du monde à la face, toi petit être bien protégé dans ton petit cocon.
De planète qui surchauffe pourtant certains meurent de froid.
De ceux qui crèvent la dalle pendant que d'autres sont en train de se faire péter la panse.
Du bateau qui chavire à la Diva qui coule.
Du non respect de l'autre à l'exclusion.
A la chute.
Au racisme.
A la haine des uns.
A l'envie des autres.

Pas question de faire l'autruche le dimanche. Tu te dois de voir, de savoir comment le monde va mal.

Pourtant cette fenêtre ouverte sur le monde n'est, pour certains, que l'ultime moyen de découvrir ce qu'il se passe ailleurs.
L'unique son qu'ils vont entendre.
Le seul échange.
La seule main tendue.

Et ça me donne encore plus mal au bide.

Où est l'entrain? La légèreté? Les beuveries de culs nus dans les prés?

Je ne pense pas que nous puissions trouver un quelconque réconfort face à ces images de déchéance sociale.

Alors s'il vous plaît les Siouper Director de la télé du Monde entier, vous pourriez pas nous mettre une spéciale Joséphine Ange Gardien dimanche prochain???

Juste comme ça. Pour voir.

Pour voir si j'ai autant le cafard du Dimanche Soir...

9 février 2012

Marcher: maʁ.ʃe / v.int 1er g / mettre un pied devant l'autre

A force d'apéro et de gros barbeuc' je sens que mon régime Tofu est en train de me lâcher et que je suis en train de redevenir une grosse patate.
Pas trop si tant, mais suffisamment pour me décider à me remettre au sport.
Quand je dis sport, je dis:
Mettre le débardeur et le legging qui va bien, enfiler les petites baskets, faire la super queue de cheval et aller marcher.

C'est bien de marcher.
Sauf que marcher sur ce maudit caillou s'avère assez périlleux.
Il n'y a pas de "pistes à marcheurs", peu de trottoir, les routes sont très étroites et les gens se prennent un peu trop pour des Schumacher.
J'aurai la possibilité d'aller courir autour du stade mais ça me rapelle trop mes cours d'endurance du collège.
Sans ma grosse Prof' à me hurler dessus (comment c'est possible d'être prof de sport ET grosse d'ailleurs??) 
Une torture.
J'ai donc opté pour la petite marche de la case jusqu'à un bout de l'île, pour pouvoir me faire une petite séance yoga face à la mer, bercée par le clapotis de l'eau sur les galets.

Il est 7h du mat' et je me rends compte que l'île est déjà pas mal réveillée. Surtout par les ouvriers portugais (les villas poussent comme des poils en milieu humide ici).
A croire qu'ils ne sont pas payés au rendement puisqu'ils vont mater tes gambettes moulées dans le legging jusqu'à temps que tu ne sois plus dans leur angle de vue.
Sachant qu'ils bossent sur les toits, ils ont un putain d'angle de vue ces cochons.

Bref, je marchouille, un peu en mode rapide histoire de réveiller les muscles en douceur, et je profite du paysage. Le soleil est encore bas, les oiseaux chantent, je vois la mer au loin.
Oulala c'est trop si beau cette petite marche sportive du matin, j'en oublie mes chers amis chauffeurs et manque me faire renverser dans un virage.
Non parce que, va falloir m'expliquer.
On te dit de marcher face à la voiture qui serait susceptible d'arriver, c'est à dire de marcher à gauche.
Sauf que si tu es dans un virage et que tu marches à gauche bah BIM!
Direct t'es sur le capot.
Alors que si je marche à droite et tente de tendre l'oreille à l'arrivée d'un moteur vrombissant histoire d'avoir le temps de me mettre dans le fossé... bah dans un virage aussi je peux me faire embarquer sur un capot.
Sauf que je l'aurai pas vu arriver.
Du coup dans les virages, je préfère marcher au milieu.
C'est plus prudent.

Ça fait à peine 5 minutes que je marche qu'un gentil monsieur s'arrête et me propose de me déposer.
Euh non c'est gentil, merci.
Il reprend sa route et 250 mètres plus loin il s'arrête à nouveau et me demande si je vais loin.
Vraiment c'est gentil Monsieur, mais ça va. Je marche.

Il est con celui là!

Je reprends ma marchouille et j'accélère le pas, ma queue de cheval au vent, histoire qu'il comprenne cet abruti, que je vais nul part, je fais du Sport moi Moossieur!

Je vais tellement vite que je double la file de voiture bloquée à un feu (Un feu de travaux j'veux dire. Il n'y a pas de vrai feu ici, mais on a quand même des Stop et un rond point aussi, où tu peux te ramasser une roue d'avion sur la tronche mais je vous en parlerai plus tard).
Je double donc mon nouvel ami, pas perspicace pour un sou.

Zou, direction le récif. Le quartier va être un peu plus calme. J'ai hâte d'entendre les vagues s'écraser sur la falaise. Je me dis même que je vais faire ça tous les matins. Motivation quand tu nous tiens...

Et revoilà le con.
Il s'arrête encore, ouvre la portière et d'un air hyper généreux me dit "Vraiment, monte, jte dépose. Fait trop chaud pour marcher en plein cagnard".

Alors soit tu veux me faire le coup de la falaise dans la voiture de bon matin, soit t'es vraiment hyper gentil comme mec, soit t'es vraiment le dernier des cons qui n'a pas remarqué que j'ai le débardeur et le legging qui va bien, les petites baskets et même la super queue de cheval!!!!
T'as pas remarqué que je fais du sport mec??? 

Soit c'est moi qui ne suis vraiment pas crédible en mode joggeuse... et ça c'est moche.

Putain j'ai plus qu'à aller faire des tours de stade.
Fait chier. 

9 février 2012

Bref, elle sort avec un vampire

Juste parce que ça m'a fait trop marrer, je vous invite à jeter un p'tit coup de clic ici

 

 

4 février 2012

Un cinoche sous les étoiles

Depuis que je passe la moitié de l'année sur des cailloux tu m'as souvent entendu me plaindre d'un manque de découverte d'un point de vue culturel.
Il est vrai que ce n'est pas en faisant la crevette sur mon paréo que je vais m'épanouir intellectuellement, (au mieux j'ai appris que la 7ème vague est toujours la plus forte et là je ne parle pas du célèbre mouvement cinématographique, et au pire je me grille mon capital soleil, ce qui peut rendre plus belle certes, mais aussi plus vieille!).

C'est pourquoi j'ai voulu remédier à mes manques en allant au Cinéma.

Quand je parle de Cinéma, je parle d'un terrain de sport avec écran géant sous les étoiles.
De chaises en plastiques qui te bousillent les fesses.
D'un stand de hot-dog et de pop corn.
Et d'une projection en 2 parties, n'étant pas équipé de la machine capable de visionner une bande dans son intégralité.

On m'a dit que j'ai eu de la chance, puisque la projection a eu lieu.
De 1 parce que la machine tombe souvent en panne et de 2 parce qu'on n'a pas eu à se mettre nos chaises en plastique sur la tête pour nous protéger de la pluie.
Alors oui j'ai eu de la chance.

La chance de regarder Twilight 4 sous les étoiles.

Twilight, pour toi qui ne connais pas, c'est l'histoire de Bella (jeune humaine, naïve mais pas trop et forcément belle) qui tombe amoureuse d'Edward (jeune vampire de plus de 100ans mais qui est resté hyper trop super sexy, qui se retient de ne pas sucer le sang de tout ce qui bouge parce qu'il veut conjurer le sort des méchants vampires).
Tout aurait bien pu se passer (quoique couler des jours heureux avec un mec susceptible de te perforer la carotide avec ses crocs me parait un tantinet dangereux) si Jacob (j'ai nommé un jeune Loup-Garou lui aussi hyper super trop sexy) n'avait pas jeté son dévolu sur la charmante Bella.
Charmante Bella qui est donc toute chamboulée, elle ne sait pas si elle doit en finir avec sa vie d'humaine pour se nourrir de sangliers sanguinolents (jamais d'humains à 2 pattes of course) ne plus jamais dormir et ne plus jamais mourir pour épouser son beau vampire.
Sans oublier bannir de son alimentation l'ail. A vie! (ça j'aurai du mal j'avoue).
Ou si elle doit passer le reste de sa life à se transformer de temps en temps en Louve-Garou et ne plus jamais utiliser une machine de torture (jai nommé l'épilateur, la cire chaude, ou même un rasoir... qui dit Loup-Garou dit Oui au poil)
Perso je n'ai toujours pas très bien compris pourquoi elle a choisit la vie de Vampire.
Entre l'abandon de l'ail ou celui de mon épilateur, mon choix aurait été vite fait.

Bref, le film était sympa (enfin il faut quand même réussir à te mettre dans la peau d'une jeune ado de 15ans dont le monde ne tourne qu'autour des beaux mecs et de ses hormones en ébullition, si tu veux passer un moment vraiment sympa).

En quittant la salle le stade, j'ai quand même fais des "pfff" en veux tu en voilà, des "ouaaaais c'était un peu cul cul quand même..."
Pourtant d'habitude, au niveau identification je suis toujours un peu dans l'excès.
Quand je mate Dora l'exploratrice par exemple, je ne peux m'empêcher de me voir en "Dora" avec Doudou en "cousin Diego" et Dinou en "babouch"...
Mais là, je sais pas, le mode Vampire/Loup-Garou... non.
Rien.
Pas touchée. 

Bon bah c'était avant ma nuit de gue-din!

Parce qu'au réveil mon cauchemar m'est revenu en pleine face!

Doudou était hyper in love de moi (encore plus qu'aujourd'hui c'est possible???!) et voulait me faire si tant de bisous.
Trop si tant.
Sauf qu'à force de me rouler des galoches il m'a arraché le palais.
En fait je n'avais plus de palais. C'était direct le cerveau au fond de ma bouche.
Et il me serrait tellement fort que je ne pouvais plus respirer.
De toute façon avec le cerveau au fond de la bouche je crois qu'on ne peut plus trop respirer en fait.
Prise de panique, j'arrive à m'enfuire.
Ma bouche-cerveau pisse des litres de sang (des citernes même!)
Et là, j'arrive en haut d'un immeuble branlant qui ne va pas tarder à s'écrouler.
Je dois réussir à descendre au plus vite. Je gravis niveau par niveau, et à chaque étage je me retrouve dans un couloir face à des super-trop-méchants-chiens avec des poils-trop-si longs et des crocs vraiment-super-pointus qui ne veulent pas me laisser passer.

Tununut-Tununut-Tununut ... la délivrance du réveil!!!
Tout va bien.
Ma langue se cogne à nouveau à mon palais.
Doudou dort paisiblement.
Pas de loup à l'horizon.
Juste mon Dinou fils qui ronronne.

Justement dans 15 jours ils vont passer "Le chat Potté".
J'ai un peu peur d'y aller maintenant... 


 

Publicité
Publicité
J'aurais voulu être une raconteuz'
Publicité
J'aurais voulu être une raconteuz'
Archives
Publicité