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J'aurais voulu être une raconteuz'
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31 mars 2013

Mam' on ze rock

Quand tu vis ici et que tu n'as pas la chance de pouvoir partir régulièrement (je sais pas toi mais moi, après 3 mois sur le caillou j'ai toujours une envie folle de me tirer loin loin loin...d'ailleurs ça fait déjà 2 mois que je suis partie en Afrique... suspense) il y a un remède à la monotonie (ok on vit au paradis mais la terre regorge de mille paradis) c'est de recevoir des amis ou de la famille.

Pour toi qui me "follow on Facebook" (vivre ici c'est aussi mélanger le français et l'english dans une même phrase sans que personne ne se foute de ta gueule de totally bilingual... perso j'ai jamais compris les gens qui faisaient ça...)
Anyway, tu sais que ma 'tite mère est venue passer quelques jours sur le caillou.

Et avoir ma 'tite mère sur le caillou c'était juste trop beau!
 
Ça va faire 5 ans qu'elle s'imaginait mon quotidien au travers de mes blablas, de mes photos.
5 ans qu'elle entendait parler de la Tourmente, de Camaruche, de Shell Beach...
De mes Noëls entre amis, de mes 31 Décembre sur le sable, du Carnaval, de mes anniversaires loin d'elle.
5 ans qu'elle entendait des prénoms, qu'elle voyait des têtes qui passaient devant la webcam, qui faisaient des "coucou!!".
5 hivers dans la grisaille, loin de la prunelle d'un de ses yeux (l'autre prunelle de son deuxième oeil étant mon frangin resté au pays).

Et forcément avoir ma 'tite mère sur le caillou m'a fait redécouvrir l'île au travers de ses yeux, ses yeux qui n'ont jamais autant brillé.
J'ai eu envie qu'elle voit tout de ma vie, qu'elle comprenne surtout pourquoi j'avais décidé de partir si loin et pourquoi chaque années je lui répète que ma vie n'est plus en métropole, du moins pas pour l'instant.

J'aurais pu faire style que ma vie n'était que nature, détente, plage et sable fin... mais en ce moment ma vie c'est plutôt du grand n'importe quoi.
Enfin quand je dis du "grand n'importe quoi" ne va pas t'imaginer des horreurs.
N'oublie pas que je vis au pays des bisounours moi. Donc quand je dis du "grand n'importe quoi" je dis juste que je cours dans tous les sens, je n'ai pas une minute à moi, je suis toujours dehors, j'ai perdu toute notion de ménage et d'alimentation équilibrée, je passe plus de temps à danser qu'à dormir et forcément je ne peux passer devant le Select sans m'arrêter pour un 'ti canon.
Je crois que je suis en train de faire une 2ème crise d'ado, (mouais... la crise de la trentaine plutôt, mais je t'en parlerai peut être plus tard...).
Donc quand ma 'tite mère est venue bah je l'ai embarqué dans mon quotidien.

Ca commence avec une marche à Grand Fond (non parce que faire la fête c'est bien beau mais faudrait pas non plus devenir une grosse patate) puis le 'ti dej en terrasse, la douche et zou au turbin.
Bon là, elle, elle allait à la plage, ou elle se reposait à la case.
Une fois sortie du travail on allait au mythique Sunset à Shell avec les potos (et l'apéro) pour continuer au Select, parce que l'apéro toujours.
Et c'est là où j'ai dû dire Stop!
Non parce qu'après 2 planteurs bah ma 'tite mère voulait grimper sur Moby et aller au Yacht!
J'avoue que m'entendre dire "Non Mam' tu sortiras pas en boite ce soir" m'a fait complètement halluciner.
C'est elle qui me répétait ça quand j'avais 15ans.
Sauf que moi j'arrivais toujours à trouver un copain (un vieux de 18ans qui avait son permis) pour m'amener, quand ce n'était pas elle qui cédait et qui se tapait les 30kms sur route de campagne en pleine nuit.
C'est vrai que j'aurais pu l'amener au Yacht mais il était à peine 21heures à la fin de son 2ème planteur...
(Mam' je sais que tu me lis... ne t'inquiète pas on s'est tous fait avoir par le planteur... on a toujours tendance à oublier que c'est trompeur...)

On a continué le séjour avec les piscines naturelles, le lagon, le phare, la virée en ville, les tours de l'île la musique à fond et les fenêtres grandes ouvertes... et les copains toujours.
Les copains qui étaient fiers de montrer à ma 'tite mère que je suis bien entourée, qu'on s'aime comme la famille et qu'on ne se quitte jamais.
Et je pense qu'au delà la beauté de l'île c'est ce dont ma mère avait besoin de savoir. Que je ne suis pas seule. Qu'il ne peut rien m'arriver, qu'on s'occupe de moi, qu'on m'aime.
Parce que j'imagine que ça doit être angoissant de voir sa fille partir, partir seule cette fois ci.
Elle a vite vu qu'ici je ne craignais rien.
Elle a quand même été assez flippée de me voir me préparer le matin:
"Ma chérie tu vas où habillée comme ça???
_ Bah je vais au taf' mam', c'est mes robes de boulot, c'est mon uniforme quoi!
_ Mais t'es au courant qu'on voit tes fesses?
_ Bah oui!
_ Ha d'accord, bon bah bonne journée..."

L'avoir avec moi ici m'a aussi montré à quel point j'avais besoin d'elle. C'était doux de faire croire que j'avais toujours 5 ans.
J'ai eu droit à ses gros bisous du matin avant qu'elle me fasse mes tartines grillées au beurre salé pendant que je me frottais le nez avec mon doudou, sa ratatouille (la meilleure du monde entier, même avec des légumes qui n'ont pas de goûts). J'ai eu droit à la soirée crêpes (les meilleures du monde entier of course). J'ai eu le dernier bisou du soir, tous les soirs. Et le "bonne nuit ma chérie à demain".
C'était doux de dire à demain...

Jusqu'au jour où le "demain" est devenu le jour du départ.
Sauf que d'habitude c'est moi qui pars.
Et j'aime pas.
J'aime pas lui dire au revoir et la laisser sur le quai.
J'aime pas qu'elle rentre seule et qu'elle retrouve la maison vide avec les souvenirs du bordel que j'ai mis dedans.
Alors je lui laisse toujours un 'ti mot caché quelque part... un dernier 'ti bout de moi.

Là c'est moi qui suis restée sur le quai, moi qui suis rentrée dans la maison vide avec son odeur partout...
Et c'est moi qui ai trouvé un dernier 'ti bout d'elle caché sous mon oreiller...

Heureusement les copains sont là.

A bientôt Mam'...

 
 

 

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26 février 2013

South Africa trip #part4#end#

Alors d'accord j'ai des poux.

Je suis sur un bateau, en Afrique du Sud, et j'ai des poux bordel!!! 
Et vu ce qui grouille sur ma tête je me les trimballe depuis St Barth c'est sûr.
Alors à tout ceux qui pensent que St Barth est l'île bling bling blindés de riches et célèbres, sachez qu'il y a aussi du riches et célèbres pouilleux!
Je ne comprends pas comment j'ai pu les chopper, vu qu'ils aiment les cheveux propres et que les miens ne le sont que rarement. Mais c'est pas l'heure de chercher le coupable de ma contamination. Là il est question de réagir et vite.
Moi qui avais tout fait jusque là pour ne pas me faire remarquer (l'oeil bovin, le sourire niais, le hochement de tête face aux marins parlant mécanique, sans oublier ma lutte interne face à mon mal de mer) je deviens la nana qui a semé ses poux à bord...
On commence le tchek des têtes et... suspense... des petites bêtes se baladent sur la tête du Captain'.
Oups!
Je te précise que le Captain est équipé de belles (et propres...t'avais qu'à pas les laver!) dreads ou pas?
Je pouvais pas faire pire.
Enfin si je pouvais.
Je pouvais éventuellement être frappée par une pulsion démoniaque en pleine nuit et lui couper ses dreads...
Au final les poux c'est pas mal. C'est mieux même...
Ne nous reste plus qu'à tenter les vieux remèdes de mémé: le vinaigre (blanc, rouge... on a même essayé le balsamique) l'huile d'olive, la lavande, pour enfin en venir aux produits chimiques.
*A l'heure où je vous parle nous avons réussi à tous les exterminer. Enfin je crois.*

Nous voilà donc à Durban.
Métropole de 3,5 millions d'habitants située au bord de l'Océan Indien, Durban est le plus grand port d'importation et d'exportation d'Afrique du Sud. Peuplée de 68,5% de Noirs, 20% d'Indiens, 9% de Blancs et 2,5% d'Asiatiques; Durban souffre d'une très forte criminalité qui a explosée dans les années 90 mais reste une station balnéaire et touristique qui s'étend sur 500 kms de côtes. Enfin c'est pas moi qui l'a dit c'est wiki.
Parce que je vais pas te mentir, j'ai pas trop quitté la marina.
La marina fermée par des grillages et encerclée de flics. Euh c'est que ça craint vraiment par ici ou pas très trop les gars?
J'ai bien essayé d'aller faire un tour en ville mais venant de St Barth je n'avais que des tenues non adaptées à la situation. Le Captain' m'avait pourtant prévenu mais j'ai pas voulu écouter. Pas qu'un peu têtue la Bretonne!
Alors autant dans le mini bus avec Salmen je n'avais pas voulu montrer une cheville, autant je me suis tentée la balade en solo dans Durban en "raz la 'tach". Normal!
Et une fois de plus je me suis rendue compte qu'on ne peut se trimballer à poil qu'à St Barth...
*Maman ne t'inquiète pas, je suis retournée au bateau hyper vite*

Le lendemain de notre arrivée j'accompagne l'équipage au shipshandler (le Jardiland des bateaux... autant te dire que je me suis vachement sentie à ma place...j'ai désespéremment chercher du desherbant pour venir à bout de mes nouveaux amis capillaires mais j'ai pas trouvé)et en sortant de la marina, sur qui on tombe?
Nos potos Belges!
J'ai hyper peur qu'ils se grattent un peu trop la tête mais non. Pas de gratouille pour eux. Devaient avoir les cheveux trop crades eux. Ou trop propres justement.
Ils ont eu une petite panne et ont dû faire escale à Durban. Comme quoi la mer est pleine d'imprévus et de jolies surprises.
On en a profité pour trinquer encore un peu et refaire le monde encore une soirée ou deux.

J'ai donc passé 4 jours à Durban. A ne rien faire. J'ai retrouvé ma place sur le ponton, le soleil, un bon bouquin et le clipotis des vagues sur la coque...
J'aurais pu, je te l'accorde, profiter de mon séjour en Afrique du Sud pour aller me faire un safari dans le bush mais une fois mon p'tit cochon explosé je me suis rendu compte que le malheureux n'avait dans ses tripes que l'équivalent de mon billet d'avion...

L'heure du départ approche... il est tant de rassembler mes affaires (et mes poux au passage) de refaire mon sac, de lever ma dernière bière à bord, de remercier tout le monde et de profiter d'une dernière nuit à être délicatement bercée.
Et forcément je pleure. Parce que j'ai toujours eu une sainte horreur des au revoir. Parce que le problème avec moi c'est que je m'attache vite aux gens, aux lieux...
Il va me manquer ce bateau, je le sais.
Mais on m'attend sur mon caillou, ma place est encore là bas... avec la "famille", Dinou, mon travail.

Je pars avec de jolis souvenirs (et mes poux) pleins la tête, je pars avec des bouts d'Afrique, avec ses couleurs, ses odeurs.
Cette nouvelle aventure m'a montré, une fois de plus, que tout ce que l'on décide est réalisable.
C'en est d'une facilité déconcertante même.

Roger gère le voyage retour.
Durban, Johannesburg, New York (sous la neige), St Martin et enfin St Barth. Moi je gère un peu moins.
Je suis comme en transit. Encore un peu là bas, pas encore ici. Chamboulée, retournée, charmée, vidée.

Quoi de mieux pour se remettre dans le bain?
Le Carnaval!!!
Et j'ai eu le plus beau cadeau.
Les copains qui m'attendaient avec mon costume.
Et devine quel thème ils ont choisi?

 

photo carnaval

Mes zulu préférés du monde entier...

Je suis ici et toujours un peu là bas.
J'ai été monté en kit c'est pas possible! Mes parents devaient être les précurseurs d'Ike@.

Oui bon je me cherche, c'est tout.
Genre la nana elle sait pas où elle doit être.
Et si j'acceptais d'être partout à la fois.
L'ubiquité c'est ça?

 

18 février 2013

South Africa Trip #part3#

Alors alors???
La suiiiiiiiiiiiiite!

Après cette fameuse dernière soirée avec nos nouveaux amis Belges, je m'affale dans ma cabine, ne sachant pas trop si c'est le bateau qui bouge autant ou moi qui bouge toute seule.
Le réveil doit sonner dans 1heure seulement...
"_Ha sa grand mère, ça va être chaud les marrons là mon Captain...dans une heure je serai pas mieux... pas pire j'espère...
 _Toi moussaillon tu dors, tu t'occupes de rien, on s'occupe de tout.
 _Ha mais non les gars! Moi j'veux voir comment on prend la mer. J'veux larguer les amarres, j'veux voir le quai s'éloigner, j'veux hisser la grand voile et voir la terre devenir qu'un tout petit point à l'horizon. J'veux chanter du Hugues Auffray et siffler dans mon harmonica. J'veux naviguer moi aussi bordel! J'veux... j've... j'v...j'...zzzzzzzzzz....
 _Bonne nuit moussaillon..."

Je m'endors en ordonnant à mon organisme de se/me réveiller dans une heure.
Et ça marche!
Un léger bruit me réveille, une légère secousse m'annonce qu'on est en train de prendre le large!!!
J'ouvre les yeux et là.. oula comment ça bouge! J'étais quand même pas si déchirée que ça hier non? Pas le temps de me refaire le film de la soirée. Hiiiiiiiii!!!! J'vais naviguer!!!
Attendez moi les gars, j'enfile mon ciré, mes bottes et je vais lever l'ancre!!!
Je saute du lit, je vais pour courir jusqu'au pont mais mon sens de l'équilibre me joue des tours... je me cogne de partout!
Mais bordel j'ai bu quoi hier???! 
Je saute sur le pont et là...

Y'a pas un seul petit point de terre! On est en pleine mer.
Euh... bah! Captain c'est quoi ce délire? L'est quelle heure???!

Il est presque 10h du mat', soit 5 heures qu'on navigue.
Et moi j'ai rien senti. Je dormais peinard alors que le bateau tanguait sévère. Dois-je en conclure que je n'ai plus le mal de mer?

C'est là où le Captain me conseille d'aller manger si je ne veux pas être malade. Et vu ce que j'ai picolé la veille j'ai plutôt intérêt à éponger.

Je t'avouerai que prendre son p'tit dej en pleine mer c'est pas easy easy.
Je manque m'ouvrir le crâne dans le frigo, je me cogne les genoux, je coince mon pied dans un bas de porte...  
Je misère à porter ma tasse de thé à ma bouche sans me la renverser sur les genoux, sans oublier mes tartines qui se baladent sur la table.
Haaaa mais dis hoooo ça va bouger comme ça pendant encore longtemps??!

Le p'tit déj avalé je peux rejoindre l'équipage sur le pont.
J'me la pète un peu j'avoue. Genre j'suis trop fière de pas avoir le mal de mer. Faut dire que j'appréhendais un peu de passer la traversée à vomir tripes et boyaux. Mais en fait je gèèèère grave!

Alors alors... comment c'est le paysage? C'est vrai j'ai même pas regardé la mer.
Alors la mer est... ha bah merde c'est le ciel là.
Donc le ciel... de quel couleur est le ciel?
Ha bordel mais là c'est la mer! 
Ciel... mer...ciel...mer...
Mon oreille interne ne comprend plus rien et lance l'alerte à mon estomac.
Mayday Mayday Mayday!!!
J'ai la gerbe et j'ai mal aux cheveux. J'ai même la tête qui me gratte sévère!

Je tente de penser à autre chose (le mal de mer c'est psychologique hein dis?) et du coup je réalise que ça fait quand même plusieurs jours que j'ai la tête qui me gratte. Je crois bien que ça me grattait déjà avant d'arriver en Afrique du Sud même.
Je commence à psychoter et j'hurle au Captain, occuper à barrer, que j'ai des poux!
C'est ça le problème avec moi. Je suis un brin excessive.

"Arrête tes balivernes moussaillon. T'as pas de poux! Ton esprit divague sous la force de la mer. Elle est comme ça la mer. Elle peut rendre fou. Ne te laisse pas attraper moussaillon.
_ Mais sérieux ça me gratte grave Captain! J'te dis que j'ai des poux!! C'est horrible! C'est la fin du monde!! Mes cheveux!!! Haaaa!! Mes si beaux cheveuuuuux!!!!
_ J'te dis que t'as pas de poux moussaillon!!! Suffit! Retourne te coucher!"

J'obéis au Captain et retourne dans ma cabine. La psychose des poux me lâche mais le mal de mer lui, revient...

Je vais passer 10h seule dans ma cabine. Torturée par le rhum de la veille qui ne demande qu'à sortir et des visions dantesques de radeaux garnis de poux qui se trimballent dans les vagues de mes cheveux...
Le Captain passe me voir toutes les heures. Me force à boire, à manger, tente de me faire garder la raison. Je lutte contre moi même et finis par m'endormir.
Jusqu'au réveil brutal!
Je suis trimbalée dans tous les sens. Mes sacs valsent dans ma cabine. Je vois les tabourets qui passent de bâbord à tribord. La vaisselle tombe. Les livres s'échappent des étagères. Tout fout l'camp! J'entends un bordel apocalyptique sur le pont.
Plus de poux ni de mal de mer qui tiennent, je sens qu'on est en train d'essuyer une belle tempête et je veux pas mourir noyée dans ma cabine! Je dois sortir de là et vite! Je me hisse en dehors du lit, m'accroche à tout ce que je peux. J'arrive difficilement à rejoindre le pont.

"Captaiiiiiiin j'veux pas qu'on coule! J'veux pas mourir noyée!!! Captain!! Parle moi! Il se passe quoi Captain!!! Paaarle bon dieu! J'ai peuuuuur (Soïzik dans toute sa splendeur)
_ Pas de panique moussaillon. C'est le vent qui se lève et la mer qui n'en fait qu'à sa tête. C'est assez impressionnant je te l'accorde mais tout va bien. Reste à l'intérieur. Allonge toi et tâche de ne pas tomber."

Ok là ça craint! Il a beau dire de pas paniquer je le sens bien que ça craint! C'est pas normal là! Y'a 2 minutes il faisait hyper soleil et d'un coup il fait tout noir. J'veux retourner à terre!! On arrête les conneries là mon Captain!
Salman! Salmaaaaan viens me chercher avec ton super mini-bus! J'veux plus être là!*

*Jsuis en plein délire psychotique, j'ai des visions d'horreur, je m'arrache les cheveux. En plus je suis sûre que j'ai des poux mais tout le monde s'en fout!*

Au bout d'une petite heure de grosse trimballe le vent finit par se calmer, la mer par s'appaiser. Moi avec. Je me rendors et m'enfonce dans un cauchemar... Les poux... je vois des poux partout... ils rentrent dans ma bouche, dans mes oreilles, mon nez!!! C'est atroce.
Un cri me sort des ténèbres.

"Moussaillon Terre!!! On voit la terre moussaillon! Tu peux sortir!"

La terre... la délivrance! On est vivant! Et j'ai même pas gerbé! Hihaaaaaaa!!!

On sort les bières. Parce que voir la terre ça se fête toujours à bord!

Tchin Tchin! Santé les gars! Bravo à toi Captain!
Le moussaillon est pas peu fier de sa traversée. Un peu agitée la mer. Rien comparé à mon agitation mentale je te l'accorde.

Jusque là, j'avais réussi à gérer. Hormis mon imagination débordante, j'avais réussi à contrôler mes boyaux.
La gorgée de bière me fut fatale...

Imagine la scène. On vient de passer 12 heures en mer, on est à 20 minutes de la côte... et je vomis à coeur joie.
Fait chier! 

Le Captain vient m'apporter un verre d'eau. Et je vois l'horreur dans ses yeux...

"Quoi??? J'ai du vomi sur la joue? Qu'est ce qu'y a Captain???! Parle!! Mais quoi bordel???!
_ Sur ton front...
_ Quoi mon front? J'ai du vomi sur le front???
_ Un poux! T'as un poux sur le front moussaillon!
_ Haaaaaaaaaa!!!!"

C'est officiel. C'est le Captain qui l'a dit. C'est la fin du monde.
J'ai des poux...

(à suivre)

 

 

 

13 février 2013

South Africa Trip #part2#

Me voilà donc arrivée à la Marina de Richards Bay.
Une marina, que ce soit en Afrique du sud ou ailleurs reste une marina: un quai, de l'eau, des bateaux, des marins... 
Et surtout des bistrots!
Je pose mon sac et ma carcasse en terrasse, en attendant que le Captain' vienne me chercher.
L'arrivée d'une demoiselle ne passant pas inaperçue, j'ai à peine le temps de poser mon sac et ma carcasse que je me fais offrir une bière.
Welcome j'ai envie d'me dire!
Je fais style de rien, je sors un livre, de la musique, un papier et un crayon... de quoi montrer aux éventuels intéressés que je ne suis pas rien qu'une minette attendant sur un quai, mais une jeune femme hyper occupée et à sa place!
Parce que oui je me sens à ma place! J'suis bretonne moi les gars!
Alors d'accord j'ai pas le pied marin, j'ai limite un peu le mal de mer et j'y connais absolument rien au monde maritime... mais j'suis bretonne quand même moi les gars! Le bigniou, le chant des sirènes, les tempètes... ça me connaît tout ça!
Ouais c'est surtout les bistrots que moi je connais mais bon...

Une bière et 5 clopes plus tard...toujours pas de Captain'
Une deuxième bière et 10 clopes plus tard, j'ai la vessie pleine et une haleine de cendrier de fin de soirée...et enfin le Captain' arrive!
Hihaaaaaaaaa*

*Le hihaaaaaa voulant exprimer ma joie profonde en ce moment si wouaw. Je n'allais pas devoir dormir sur un banc. Ou comment penser qu'on ne peut pas retrouver quelqu'un sans l'aide d'un téléphone portable...*

Une enjambée plus tard me voilà à bord du Darwin Sound: magnifique Ocean 71, voilier de renom, de 22 mètres gréé en ketch...
Dans mon langage ça donne: "Rah sa grand mère le bateau de ouf malade comment il envoie trop du lourd!!!"
Mais je n'ose m'exprimer ainsi ne voulant passer pour la tarte de base. Du coup je souris et fais des "hun hun" en hochant la tête lors de la visite. Oui oui je suis en mode niaise. Mais j'assume. T'façon j'men fous j'ai un joli sourire... de niaise oui!
A la vue de ma cabine je ne peux retenir un "Bordel mais c'est hyper trop beau!!!" (chassez le naturel...)
C'est donc sur ce magnifique bateau que je vais passer 8 jours en tant que VIP guest, et bizarrement je me sens de suite comme à la maison...
A peine le temps d'une 'tite douche que l'heure de l'apéro arrive. Et l'apéro dans les marina c'est sacré.
On s'y raconte ses aventures, ses itinéraires, ses futures destinations... et surtout on y parle mécanique/technique/météorologique.
Je vais pas te mentir hein... moi j'y capte rien à tout ça. Alors je tâche de suivre, mais tout ce qui m'importe à ce moment là c'est de mémoriser l'instant.
C'est une main calleuse qui lève une bière, ce sont des rides sur le front qui parlent d'elles mêmes, c'est une odeur d'embruns, un rire à la table plus loin.
C'est le bruit des pare bat qui tapent sur le quai, des boutes qui tirent sous la force du courant, le vent qui se lève.
Je suis en Afrique du Sud certes mais je suis avant tout dans un monde totalement inconnu.
Un monde où la terre n'est que l'endroit où l'on se raconte sa vie en mer. Raconter je sais faire, d'habitude je suis la première à le faire même, mais cette fois là c'est moi qui écoute. Et ça fait du bien.
Ces bonshommes ont vécu bien plus de choses que moi, ont eu peur plus d'une fois, surtout pour arriver jusqu'ici.
Ce coin de la planète est l'un des pires pour naviguer à ce qu'il paraît. C'est le bordel dans les courants, dans les marées, le vent est imprévisible.
De quoi ne pas me rassurer... parce que dans 3 jours on doit prendre la mer pour rejoindre Durban.
Alors d'accord pour venir de Durban en taxi ça m'a prit 2h avec Salman et ses copains. D'accord ils m'avaient un peu fait flipper mais à la limite si ça partait en cacahuète je pouvais toujours sauter du minibus par la fenêtre...
Mais là, en bateau on en a pour 12h de traversée et pas moyen de sauter en marche en cas de pépin! T'es en mer, t'y restes!

*j'ai pas peur j'ai pas peur j'ai pas peur, j'ai pas le mal de mer j'ai pas le mal de mer j'ai pas le mal de mer*

Les 3 jours à Richards Bay se passent sous le signe de la détente, des apéros en terrasses, de lecture sur le pont, de musique, de belles rencontres...
Pas d'heure, pas d'écrans, pas d'impératif. Juste le bruit de l'eau sur la coque, la mer qui nous berce et le soleil qui trône.
Les jours passent et je me rends compte que pour une fois je ne fais pas de bruit, je ne passe pas mes journées à faire rire, je ne m'éparpille pas, je ne cherche pas à remplir mes journées.
Je suis.
Calme, apaisée, à ma place. Ici et maintenant.
Ça doit être ça la force de la mer.

Notre dernière soirée en compagnie de nos potos Belges sonnent les au revoir.
Dans la nuit chacun doit reprendre son cap.
Alors on trinque, on s'embrasse.
On trinque, et on se souhaite bonne chance.
On trinque et on se dit à un autre jour sur terre ou ailleurs.
Et on trinque encore un p'tit dernier pour la route.
Il est déjà 3h du matin et on doit lever l'ancre à 5h.
Ok les gars! allez on arrête de trinquer et tout le monde dans sa cabine.
Demain y'a d'la route. Enfin d'la mer. Dis c'est vrai ça Captain' y'a des routes en mer??! Tu f'ras attation hein dis demain Captain', parce que j'veux pas faire le titanic moi demain hein. Dis!!! On va pas couler hein???!
(déchirée je redeviens vite la nana qui fait du bruit et qui comprend rien... damned)

Bizarrement cette nuit là, le bateau a un peu plus bougé que les autres nuits.
Mais j'étais loin d'imaginer ce qui nous attendait le lendemain... 

(à suivre)

 

12 février 2013

South Africa Trip #part1#

Vous l'attendiez, vous en avez rêvé...
Voici le Blabla tant attendu: Mon aventure en Afrique du Sud!

Qu'est ce que ça donne de beau alors 11 jours à l'aventure?

Ça donne déjà 2 jours pour y aller.
Et au lieu de faire comme prévu et quitter le caillou en bateau et bien j'ai eu droit à un départ en fanfare avec mon Roger privé qui m'a carrément laissé les commandes de son p'tit coucou. (c'est pas un peu bizarre ce que je dis là??) 
Ha elle voulait de l'aventure la gamine???
Si je mets de côté ma peur panique en avion ainsi que mon vertige, accompagné de mon imagination débordante (on a dû se crasher en mer 1000 fois pendant les 17 minutes de vol) je peux en conclure que tout s'est bien passé. Roger a quand même halluciné de l'état dans lequel ça m'avait mis, et m'a dit que j'étais sa co-pilote la plus émotive...
J'avoue avoir été à 2 doigts de lui rouler une galoche au premier trou d'air. Hors de question de trépasser sans être enlacée!
Par chance pour lui... et un peu moins pour moi (non parce que faut dire ce qui est, l'est hyper canon le Roger mais bref...) je suis arrivée sur le plancher des vaches la mâchoire crispée, les mains trempées et les jambes tétanisées... mais avec un sourire de gosse et des étoiles plein les yeux.
L'aventure démarrait fort en sensation.

Je t'épargne le trajet St Martin-New York, rien de palpitant.
Sauf que j'ai encore crû mourir 1000fois.
D'ailleurs le jour où je monterai dans avion sans penser au fait que je puisse mourir et bah c'est que je serai déjà morte!
L'arrivée à New York par contre... aïe aïe aïe sa grand mère! Choc thermique de près de 40°c dans ma face, autant te dire que ma tenue n'était pas adéquate. Je me suis calfeutrée dans une chambre d'hôtel bon marché, un peu glauque mais avec le chauffage.
Un 'ti dodo et 15h de vol (tu me crois si je te dis que j'ai parlé à Dieu durant ces 15heures??) plus tard j'arrive à Johannesburg.

Enfin arrivée???!
Ha bah non je redécolle pour Durban!
On est 39h que je voyage... je ne sais plus quel jour on est, quelle heure il est mais le climat me convient beaucoup plus.
Durban Durban tout le monde descend!
Arrivée??!
Non toujours pas...
Petit changement de programme de veille de départ, je dois aller à Richards bay.
Non mais dis ho! J'vais aller jusqu'où comme ça??!

Ha mais je vous ai pas tout dis... non parce que oui là, elle nous dit qu'elle part en Afrique du Sud... non mais elle part faire quoi d'abord?!

Bon bah en fait elle est partie faire du bateau! C'est vrai c'est pas comme si du bateau je pouvais en faire ici tous les dimanches... hum hum...
Et la veille du départ bah le bateau il était pas arrivé où moi on m'avait dit d'aller...
Petite ville portuaire à 150 kms de Durban, sur la côte est.
Pour m'y rendre j'opte pour le taxi.
Je t'avais dis que j'étais taxiphobe non? Non.
Bon bah si voilà c'est dit! J'ai peur des taxis! Je prends jamais le taxi! JAMAIS!
Je sais c'est nul, mais j'ai toujours peur de me faire enlever et découper dans un bois... alors imagine mon état à l'annonce des 150kms de taxi en Afrique du Sud!
Le pays où c'est hyper dangereux, où le taux de criminalité est l'un des plus élevés au monde...
J'ai mon St Christophe dans la poche de mon jean's (même sous cette chaleur je ne montrerai pas une cheville), j'ai gardé mon pull, et de toute façon vu ma gueule après ce long trajet, j'suis moche alors pas trop de craintes à avoir...
Auto-persuasion quand tu me tiens... comme si le taxi-man, pensant à me découper et à me jeter dans un bois s'arrêterait dans ses idées macabres sous prétexte que je sois moche et que je pue... non mais tu t'écoutes ma pauv' fille??!)

Par chance, la gentille dame de l'office du tourisme me met en relation avec son taxi-man préféré du monde entier et me certifie que s'il m'arrive quoi que ce soit elle en sera la seule responsable. Je n'ose lui dire que découpée dans un bois... ça me fera une belle jambe de savoir qu'elle soit responsable d'annoncer ça à ma mère! Ma pauvre mère... qui ne sait même pas où diable je suis partie courir... Je lui ai bien dis Durban, mais en ce qui concerne le changement de plan j'ai préféré le garder pour moi.
Voici donc venu le Taxi-Man. Et son minibus. Et un copain. Et puis un autre copain.
Ayè c'est bon, c'est mort, ils vont me violer et me découper et balancer mes restes aux crocodiles!!!*

*Je me déteste quand je suis comme ça, mais j'y peux rien... j'ai une imagination débordante...*

Salmen? Selman? Selmen? (J'suis sûre que lui non plus serait pas fichu d'écrire Soïzik) donc mon gentil taxi-man du doux nom de Salman, me fait un cours détaillée sur la Culture Zulu pour les Nuls. Le problème majeur étant que je n'avais pas sur moi la méthode "L'accent Sud Africain pour les Nuls" du coup j'ai pas très bien suivi.
En gros, y'avait le clan de la côte et le clan des terres qui se battaient, au milieu une rivière avec des crocodiles et le Roi des Zulus c'était le plus fort.*

*Et si tu veux plus d'infos va faire un tour sur wikipedia, c'est d'ailleurs ce que je vais faire de ce clic*

Par contre je peux te raconter les paysages, pas besoin de langage pour les yeux...
L'autoroute se trouve entre l'Ocean Indien à ma droite et la vallée luxuriante à ma gauche. Au loin je vois des champs de canne à sucre qui surplombe la vallée. Au milieu des vallées, je vois des petites cahutes en terre, ocre, villages abandonnés? Je ne sais pas. Nous passons au dessus d'une rivière où d'après Salman les crocodiles aiment à y bouffer les petites filles...
Arrête tes conneries Salman tu me fous la trouille là!!!
Le ciel est haut, assez couvert, l'air est sec.
Comme sortis de nul part, des gens marchent le long de l'autoroute, avec des sacs, des fruits, des cartons...
Dès que l'Ocean sort de mon champ de vision Salman me rassure et me montre la côte au loin.
Il me dit que oui ici c'est dangereux, qu'il ne faut pas prendre n'importe quel taxi, qu'il y a des meurtres.
Lui, il met un point d'honneur à montrer la richesse de son pays par son accueil et son sourire aux dents impeccables. Il veut que je me sente en sécurité, dit que ma mère n'a pas à s'inquiéter, qu'il va me déposer à bon port.

Le port justement nous y voilà...
Je n'ai jamais été aussi prêt du but que maintenant.
Sauf que Salman ne connaît pas Richards Bay et qu'on se retrouve à moitié embourbé dans des chemins qui longent le port de commerce...
Euh j'veux pas dire Salman mais ça m'a pas l'air d'être par là la Marina...
"Tiens dis c'est comme si on t'enlevait dans les bois... mais on le fera pas hein..." me dit-il avec son grand sourire. Ses 2 copains se marrent. Moi pas du tout!
Vas y mais t'es trop con de me dire ça toi!!! Tu m'avais dis que maman elle avait pas à s'inquiéter!! Pourquoi tu me sors des blagues pareilles??!
Ok là je panique!
Non parce que c'est vrai... j'suis seule dans un mini-bus avec 3 mecs, sans aucune autre arme de défense que ma pince à épiler et mon f*ucking téléphone portable acheté EXPRES avant de partir, ne capte PAS en Afrique du Sud! (Or@nge C@r@ibes je te déteste!)
Je dégaine ma seule carte de m'en sortir, le verbal!
"Dis Salman tu me prêtes ton téléphone? Je vais demander au Captain du bateau où c'est-y qu'elle est sa Marina, ça te fera économiser de l'essence si on trouve plus vite..."*

*j'ai pas peur j'ai pas peur j'ai pas peur...*

Il me tend ma chance de survie!!!
"Allo Captain!!! haaaa vas y c'est où ta Marina??? J'suis perdue dans le bush, dans un minibus avec 3 mecs et... haaaa!!! Ha bah non c'est bon je vois la Marina, c'est bon j'suis là. J'arrive. C'est tout bon. A de suite..."

Tapage de bises à mes 3 gais lurons, payage et tipsage en bonne et due forme, maquillage en 2/2 et déodorisage de mes aisselles, enlevage de pull et retroussage de jean's!

J'suis enfin arrivée...

(La suite au prochain épisode...)

 

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2 janvier 2013

Le 31 en 13 points...

Alors d'accord j'ai passé les 12 coups de minuit en mode seule-tout à garder des marmots dans un hôtel de luxe...
Mais à 1h du mat', les poches pleines et moi pas du tout (pyélonéphrite de m*rde) j'ai pu rejoindre les copains et distribuer tout mes plus beaux bisous et mes meilleurs voeux pour cette chère et tant attendue année 2013!

2013 sera belle, pleine d'amour, de jolies surprises et d'aventure... 2013 accroche toi bordel j'arrive!

Je ne vais pas tout te raconter en détail (parce que trop long) mais je t'ai fait un petit condensé en 13 points.

1) L'instant générosité:
Je danse depuis des heures à la boite de night et je crève la soif. 
Deux solutions s'offrent à moi... dragouiller pour me faire payer un verre (mais je risque de me coltiner un relou toute la soirée) ou alors me commander un coca comme une grande et tenter de me le faire offrir par le barman. Parce que je suis sûre que lui il aura aucune chance de me coller toute la soirée.... 
_ Un coca s'il te plaît, avec pas trop de glaçons...
C'est là où je dégaine la carte bleue et les yeux de biche...et... j'ai pas de liquide désolée... ça va aller? 
Et sans même que je lui en dise plus il me fait le clin d'oeil de ouf...
_ C'est pour moi!
A 6 balles le coca, ça fait toujours plaiz'! 

2) Le dialogue de sourd:
Y'a toujours à un moment donné, un mec qui vient me brancher mais qui ne sait pas comment s'y prendre...
Il commence comme ça:
_ Ouais j'suis algérien!
_ Tu m'aurai dis le contraire je t'aurai pas cru!
_ Halaaa... discrimination!!!
_ Bah non mec t'es algérien, t'es algérien quoi! Moi j'ai une gueule de bigoudene et toi d'algérien c'est tout. Faut savoir appeler un chat, un chat!
_ Wouaaa vas y la meuf elle me traite de 'iench! Et les gars la meuf elle me traite de 'iench...
_ ....................................... (boulet)

3) Le fou rire:
Y'a des fois par contre où c'est moi qui croit avoir pé-cho du lourd mais en fait pas du tout...
_ Putain meuf t'as vu le gars qui m'a invité à danser??? C'est un monsieur important sur l'île! Un bon parti quoi!!
_ Mais que dalle meuf, il taffe à la déchètt' lui!
_ Ha ouais d'accord...

4) Le gros connard:
Parce qu'il en faut toujours un... même le 31!
C'est celui qui s'approche de moi et qui me renverse délibérément son verre sur ma robe.
_ Mais t'es vraiment un gros connard de ta grand mère toi!!! (Oui je suis vulgaire!)
_ Ouaaaais j'suis le plus gros connard de l'île ouaaaaais!!!!
_ Putain t'as de la chance d'être un mec et d'être plus carré que moi sinon je t'aurai défoncé ta pauv' tronche! Dégage batard!
_ Ouaiiiiiiis!!!
_ Vas y dégage ou j't'éclate! Dégage!!! Connard!

5) L'instant fan people:
A St Barth tu as peut être une chance de croiser du beau monde un 31... ou pas...
_ Wouaw vas y y'a Zazie derrière moi!
_ Où?? Je la vois pas!!
_ Là bordel, derrière, la nana qui a le chapeau!
_ Ha ouais tu crois? Ha bah je la voyais pas comme ça...
_ Oublie c'est pas elle, j'me suis plantée! Par contre regarde derrière y'a... ha non...

6) La technique pour pas faire la queue dans des toilettes blindées:
J'ai rien trouver de mieux que de me mettre à hurler dans les chiottes:
_ J'ai une infection urinaire les filles, j'peux passer??!
La nana à qui c'était le tour (bien 10 tours avant le mien) par chance, en a eu une y'a pas longtemps et se rappelle de cette douleur de ouf malade...
_ Ola mais vas y, prend ma place! Oh ma pauvre, ça fait tellement mal...
_ Merci copine de pipi moisi!
Le pipi d'après y'en a aucune qui a bien voulu me laisser passer.
Je leur souhaite à toutes une belle piélonéphryte pour 2013!

6) La loose:
C'est d'avoir réussi à coincer mon casque dans la selle de Moby et d'avoir dû demander de l'aide à des mecs trop bourracho pour m'aider...
A nous 4 on a mis 15 minutes à décoincer le bitin et après c'est eux qui ont voulu me coincer...
Par chance Moby m'a sorti de là!

8) Le joli compliment:
Loin du vulgoss, du lourd, du vas-y-que-je-veux-te-serrer-poupée...
_ T'as une belle énergie Soïzik.
J'ai adoré!

9) La photo mentale:
Ce petit moment qui restera gravé à jamais...
Regarder le soleil se lever sur la plage entourée des gens que j'aime... et avoir une pensée pour tout ceux qui ne sont pas là... juste ça...

10) La pause bisounours:
Prendre les potos dans mes bras, leur souhaiter le meilleur et me remplir de câlin plein d'amour...

11) La belle surprise:
C'est d'avoir passé toute la nuit en ayant bu qu'une toute petite bière et d'avoir continué à danser sur la plage jusqu'à 10h...
Alors soit on a trafiqué ma bière... soit je suis tombée dans la marmite étant petiote!

12) L'instant bien être:
Parce que j'ai passer toute la nuit à danser, à me faire bousculer aussi, à transpirer, à me faire éclater les orteils par des talons aiguilles...
Le meilleur moyen pour décompresser c'est de faire valser ma robe et de sauter à l'eau pendant que le jour se lève.
Le premier bain de l'année...

13) Le meilleur moment:
Traverser l'île sur Moby à 10h du mat' pour rentrer à la case. Me refaire le film de la soirée, de la matinée...
Les cheveux au vent, le sourire accroché, les yeux pleins d'étoiles...
Un autre jour, une nouvelle année...

Encore un joli réveillon, tout en rire, en folie, en paillettes...
Un réveillon plein d'amour...

J'espère que le tien s'est bien passé.
D'ailleurs si tu devais me le résumer en 1 point. Juste 1.
Ça donnerait quoi?

21 décembre 2012

Et après?

Ça y est c'est aujourd'hui?
On est bien le 21 c'est ça?
Alors quoi?
C'est aujourd'hui que ça s'arrête les gars?!
Aujourd'hui qu'on s'éteint?
Aujourd'hui qu'on redevient le Rien.

Pour moi c'est aujourd'hui où ça commence justement!
Cette semaine aux 4 coins du monde m'a permis de vivre chaque instant comme si c'était le dernier.
Et c'était vibrant d'y croire.
Ça m'a facilité les échanges, les rencontres, ça a brisé les tabous, les barrières.
Ne plus se dire "et si je le faisais..." mais le faire tout simplement.
Prendre ce que la vie nous offre, choisir de dire oui à tout, ne plus avoir peur surtout.
Avant j'avais peur de tout dans la vie.
J'avais peur du noir, peur de mourir seule entourée d'une horde de chats sauvages, peur de partir mais peur de rester aussi.
J'avais peur du vide, peur de la profondeur.
Peur des gens jusqu'à en avoir peur de moi.
J'avais peur de la vitesse, peur de la chute, peur du contrôle et de sa perte.
Peur du journal télé et peur des couteaux.
Peur qu'on m'oublie, qu'on ne m'aime pas, qu'on se lasse de moi...

Et si j'arrive à dire "j'avais" c'est parce qu'aujourd'hui je me sens plus forte et plus confiante que jamais.
La trentaine c'est l'âge d'or pour la femme n'est-ce pas?
Grâce à tout ces gens que j'ai rencontré, grâce à ceux qui m'ont aimé et surtout grâce à ceux qui m'ont détesté aujourd'hui je n'ai plus peur.
Grâce à tous ces pays que j'ai visité, à leur terre, leur soleil, leur ciel et leur mer.
Alors oui pour moi c'est aujourd'hui que tout recommence et je ne m'arrêterai pour rien au monde, même pas parce que les autres ils ont dit que le 21 c'était fini.

Je trouve ça juste triste de passer à côté des belles choses, des belles personnes.
Parce qu'il y en a pleins.

Il n'y a pas que ce que les médias veulent bien nous dire.
On est assaillis à longueur de journée par des malheurs, par la tristesse humaine, par la chute de l'homme, par sa haine, par sa folie.
Désolée les gars, mais moi tout ça ne m'interresse pas.
Je préfère rester sur mon caillou, rester avec mes yeux de gosse et croire que Oui tout est possible.
Je veux continuer à croire que la guerre n'existe pas, que les glaciers ne fondent pas, qu'on ne me force pas à manger du plastique, qu'on ne me tue pas avec l'aluminium, que le racisme n'existe pas, que les femmes sont respectées partout, que les enfants du monde entier sont dorlotés...
Pourtant je le sais tout ça mais je ne veux pas le savoir.
Je veux continuer à croire qu'il n'y a qu'une seule chose indispensable à l'humain: l'amour et le respect de ce qu'on a et de ce qu'on est.

On était Rien, on est devenu Tout et n'importe quoi.
Beaucoup trop vite.

Alors aujourd'hui je vais tâcher de continuer à vous raconter du futile, du drôle, du facile.

Parce que c'est comme ça que je veux le voir mon monde.

Je vous souhaite donc le meilleur en ce début de nouveau monde.
Et juste comme ça, pour essayer, dites "oui" quand la vie vous offre un cadeau.
Ça peut vous amener tellement loin, je vous le promets.

17 février 2012

OUI, je le veux

Je t'avais déjà dis que mon Cher et Tendre Doudou refusait de me marier sous prétexte que, selon lui, le mariage était réservé à une certaine classe sociale: les Beauf'.

Pour lui les Beauf' se marient dans une salle des fêtes qui sent bizarre, un mélange de bois et de renfermé.
Les tables sur des tréteaux qu'ils peinent à cacher avec les nappes en papier crépon.
Ils accrochent des ballons pour cacher la moquette murale des 80's et mettent un rideau noir devant la scène.
Dans toute salle des fêtes qui se respecte il y a une scène.
Pratique pour y coucher les bébés brailleurs et/ou les poch' de fin de soirée.

La Beauf' porte la robe blanche à la mode meringue, un chignon à fleurs et des anglaises dégoulinent le long de ses joues poudrées.
Le Beauf' quant à lui est vêtu du costard à la mode croque-mort, le noeud pap', la raie gominée et les chaussures cirées.
Les Demoiselles de Beauf' sont grosses et moches et piaillent comme des dindes pour que le plus beau jour de la vie de toute sa vie de leur super copine se passe à merveille.

Elles ne peuvent pourtant pas empêcher Le Tonton Gillou et le Cousin Firmin de lever un chouïa trop le coude, ce qui au terme d'une journée de beuveries se termine en insultes et tirage de col de chemise.
Le reste des invités se trémoussent sur DJ Gégé et sa siouper platine fait même de la fumée pour l'ambiance apocalyptique d'Emile et Images.
Sans oublier l'indétronnable "Et on fait tourner les serviettes..." passage préféré de Mémé Paulette qui en profite pour en caler une sur le nez de son grand dadais de fils. L'aime pas quand il boit trop c'couillon.

Les familles des Beaufs se déplacent en cortège de BX (tu sais, celle que quand tu mets le contact t'as l'arrière qui se lève) de R5 et autres tas de ferrailles. Celles ci sont, elles aussi, tout ballons de baudruches et de fleurs en papier crépons au vent.

Cette journée se déroule sous le signe du rose(é), d'hirondelles, du blanc et de choux à la crème.
De discours cul cul la praline et de chaises musicales.
De pouët pouët chapeaux pointus, turlututu la mariée elle a trop bu.

Et sinon Mon Amour, t'es allé à un mariage dernièrement?
Oui?... Non?

Non parce que sinon j'ai ze solution.

Un mariage juste Toi & Moi, sans robe, sans bague, sans rien...
Sur le sable, au coucher du soleil, pieds nus, les cheveux au vent...
Sans discours, sans promesse... rien que des bisous salés et... ça tombe bien on a déjà tout ça ici.

Allez Doudou vas y.
Dis le.
Met le genou là et dis.
Allez Doudouuuuuuu.... houhou...hou...

C'est donc, non sans grande émotion, que je vous annonce (la Saint Valentin y est sûrement pour beaucoup) qu'une fois de plus je me suis pris le râteau de derrière les fagots...

L'année dernière j'avais eu les poissons panés.
C'est bien aussi les poissons panés.

Pfffff chiotte!

23 janvier 2012

Surpriiiiiiiiiiiiiizzz

On est Dimanche soir, petite soirée entre amis de prévue.
Un Dimanche soir comme les autres.
La terrasse, le barbecue, le vin... on va se raconter notre week end et profiter des quelques heures qu'il nous reste avant la reprise.
Tout est comme d'habitude.
On est juste bien.
Et là, un cri de malade, de folles dingues, un cri aigu.
Si tellement aigu.

BOOOOONNE ANNNNNEEEEEEEEEEE!!!!!

Mes 2 siouper coupines from métropole sont là.
En train de sauter, de crier, de faire des OUIIIIIIIIIIIII!!!!

Le bug complet.
Je crois que là, à cet instant mon coeur s'est arrêté.
Pas longtemps hein. Mais ça a fait un truc bizarre.
Ma seule réaction est de fermer les yeux, de me recroqueviller, de mettre mes mains sur la bouche et puis après de faire l'éventail.
C'est nul comme réaction.

Je ré ouvre les yeux et vraiment elles sont là.
Du coup je refais l'éventail.

A mon tour je tente les mots, mais tout ce qui sort ce sont des petits cris aigus. Des "ha mèèèè c'èèèè pas vrèèèèè?".
Et bam ayè ça pleure.
J'm'en rends pas trop compte mais si en fait ça pleure.

Pas trop de larmes mais à l'intérieur c'est les chutes du Niagara.

Et puis enfin c'est le câlin.
Le câlin qui serre fort et qui pleure aussi.

Je vais retrouver au fil de la soirée une attitude normale, avec quand même des bug de temps en temps.
A les regarder là. Sur la terrasse. Avec nous.

C'était trop beau.

Je crois que c'était la vraie 1ère surprise réussie depuis toutes ces surprises toujours ratées parce qu'il y en a toujours un qui vend la mèche (hein Greg??? cette fameuse fête surprise pour mes 18ans???).

Ce soir là, j'ai compris ce que ressentait ma mère quand après des mois de voyage à l'autre bout du monde je me pointe au beau milieu de la cuisine.

Son coeur il s'arrête à chaque fois. Je le sais maintenant.
Elle aussi elle se recroqueville, ferme les yeux, se met les mains sur la bouche et fait l'éventail.
J'ai toujours trouvé ça nul comme réaction.
Mais quand le coeur s'arrête on ne contrôle vraiment rien.

 

Merci encore les plus belles.
Merci pour les soirées, pour les aprèm papotage bronzage, pour les déhanchés enflammés, pour les tours de l'ile à fond mais pas trop...
J'vais pas tout raconter, parce que sinon je vais y repenser trop et puis peut être que ça va re pleurer.

Vous revenez quand vous voulez!

 

15 décembre 2011

"Les meilleures choses ont besoin de patience" J.Anglade

N'ai peur cher lecteur je ne vais pas te parler de Jean Anglade (que de toute manière tu ne sais pas qui c'est ce mec... je lui ai juste pompé une citation du Temps et la paille) et je ne vais pas non plus me transformer en analyste littéraire.
Et rassure toi, je ne sais pas non plus qui c'est ce monsieur.

Ce que je vais te dire aujourd'hui, j'ai longtemps hésité avant de t'en parlé.
Parce que je ne savais pas si ce blog était l'endroit où je pouvais le faire d'abord, et puis parce que le sujet est quand même hyper personnel.
Et surtout parce que je ne suis pas une des ces bloggeuses anonymes.
Il y a des photos de nous partout, on sait depuis le début de qui "ça" s'agit ici.
Tu nous connais, tu fais parti de nos amis, de nos familles pour les lecteurs from notre entourage et je trouve que je t'en dis déjà pas mal.
Et puis pour toi qui ne nous connais pas, toi qui est arrivé ici grâce au thème du Voyage, je ne sais pas si ce genre d'article va te passionner.
Pourtant je vais te parler d'une vraie aventure.

Depuis 1 an et demi je te raconte du drôle, du moins drôle, du "mon petit jardin secret" en fait (et là je ne parle pas de ma chichouninounette) enfin si justement je vais t'en parler.

Dans ma vie rêvée, je pensais qu'une fois que j'aurai trouvé mon Prince Charmant de ma vie et qu'on serait si tant amoureux pour l'infini du monde entier et qu'on aurait décidé de créer un Mini Nous, et bien je pensais, idéalement, qu'on aurait juste à faire ce qu'on a à faire pour y arriver : l'amour.

 Et bien ça ne suffit pas.

Depuis 1 an on a dû faire l'amour près de 300 fois.
J'exagère à peine.
J'ai fais le poirier.
J'ai mangé salé.
Puis j'ai arrêté le sel, le gras, le conservateur et le chimique.
J'ai perdu 15 kilos et je me suis initiée au yoga.
J'ai compté les jours = j'ai sauté sur Doudou à la moindre occasion.
Puis j'ai tenté la spontanéité = je l'ai laissé tranquille parce que, soit disant, l'Homme a besoin de 3 jours pour se "re remplir".
J'ai attendu.
J'y ai cru.
J'ai pleuré. Beaucoup.
J'ai douté surtout.
Et je me suis dis que je n'avais plus envie.
Que je ne devais pas être suffisamment prête.
Qu'on était bien comme ça.
Juste Nous.
Sauf que ça a recommencé, ça m'a reprit de l'interieur.
Plus qu'une envie, une évidence.

Alors on y est allé justement, à l'interieur, pour me le faire ausculter en long en large et en travers.
Devoir passer des heures les fesses à l'air, à écouter quelqu'un me détailler les anomalies de mon anatomie.
Rien de grave, juste un bout de "truc" qui ne devrait pas être là.
Verdict: je dois prendre la pilule pour que ce truc s'en aille.
Mais de quoi on parle là??!
Je veux un enfant et on me force à me gaver d'hormones.
J'obéis, je n'ai pas le choix.
C'est pour mon bien qu'ils me disent.
Heureusement ça a été efficace, ce "truc" a disparu dès le premier mois de gavage.

Ensuite je me suis fait analyser 3 litres de sang.
Ô Joie je suis immunisée contre la toxo!!
Mais qu'est ce que j'en ai à fouttre?
Hormis me dire que j'ai dû manger au moins une fois dans ma vie du caca de chat.
Même si je ne l'étais pas ça ne changerai rien.
J'ai juste l'impression d'être immunisée contre la grossesse.

Du coup j'ai pris ma température tous les matins, à la même heure, même le Dimanche.
Sauf que ce fameux dimanche je me suis levée trop tard, encore sèche de la veille, et ça a tout foiré la courbe.
On m'a conseillé de pisser sur des bandelettes magiques qui te prédisent The moment pour y aller.
Moins contraignant que le thermomètre dans le trou de balle mais plus cher.
Beaucoup plus cher.
En plus ça m'a jamais dit quand y aller, mais j'y suis allée quand même.

Au terme de l'année infructueuse j'ai eu droit aux médocs, pour faire partie du clan des "28jours".
Parce que quand tu fais partie des "60jours" ça prend forcément 2 fois plus de temps.
J'y suis pour rien, mon organisme est lent.

Pendant tout ce temps j'ai passé des heures à observer la taille de mes seins.
A me dire que j'étais fatiguée, à fleur de peau, irritable, transformée... bizarre.
Des matinées entières à avoir des nausées.
Sauf que je suis une fragile de l'estomac.
Quand j'ai faim j'ai envie de vomir.
Quand je suis fatiguée j'ai envie de vomir.
Quand je suis énervée j'ai envie de vomir.
Du coup chez moi ça ne sera pas un symptôme très révélateur.

Je me suis fais peur en lisant des pages entières de forums où on trouve de tout.
Et surtout du n'importe quoi.
J'ai appris à déchiffrer des termes barbares.
DPO. SA. Gygy. Rrrrr. C1. C2. C3. FC. PMA. Dudu. Cloclo...
J'ai été mortifiée face à des internautes incultes, analphabètes, prêtes à tout pour enfanter.
Je me suis promis de ne jamais devenir comme elles.

J'ai parlé à mon ventre.
Je l'ai supplié pour finalement l'engueuler et le détester.
J'ai imaginé.
Et j'ai pleuré encore.
Pleuré de joie à l'annonce de grossesse des copines.
Être ravie pour elle.
Et tellement envieuse.

J'ai voulu savoir pourquoi.
Pourquoi pour nous ça ne marche pas?
Pourquoi je ne suis pas foutue de faire ce que les femmes font depuis la nuit des temps?

Alors on m'a dit qu'il fallait que j'arrête d'y penser.
Que j'arrête de focaliser.
Que c'est moi qui bloquais le truc.
Que ça viendrait quand je ne m'y attendrai pas.
Sauf que c'est juste impossible.
Et puis 1an c'est rien.
Y'a pas de quoi s'inquiéter.
La moyenne c'est 2ans.

Super j'en suis à la moitié.

J'espère juste que Jean Anglade avait raison.

Que les meilleures choses ont vraiment besoin de patience...

 

 

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