Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
J'aurais voulu être une raconteuz'
4 octobre 2017

J'attends ...

IMG_20171005_093523_023

 

Le soleil se lève sur la campagne.
Réveil embrumé. Réveil câlin. Chocolat tartines grillées. Ça caille dans la cuisine. On se colle. Collées serrées pour se réchauffer d'avoir quitté la chaleur de nos draps. Une fois de plus, encore une fois, L'Enfant Chérie a dormi avec moi. Je me dis que ce matin on a le temps. On peut profiter. Et puis par je ne sais quel tour de magie, le temps est passé et on risque, une fois de plus, encore une fois, d'être les dernières arrivées. 
De la fumée sort de ma bouche, la rosée trempe nos souliers. Emmitouflées main dans la main c'est l'heure.
L'heure de foncer.
Zou dans l'auto, le chauffage à fond.
Viens ma douce. Fonce. Dépêche toi.
J'en ai la bouche pincée de lui dire une fois de plus, encore une fois, dépêche toi. Mais nous sommes comme ça. Prendre le temps au risque de lui courir après. Au temps. Le temps. Pas assez de temps.
La cloche sonne. La cloche pour dire que les portes vont se fermer.
Ne pas se faire remarquer. Petit train train quotidien.
Les exilées climatiques tropicalisées se fondent dans la petite masse de l'heure qui passe. Comme tout le monde. Comme les autres. Peut être un peu plus emmitouflées certes. Mais personne n'y fait attention. On dit Bonjour bien fort, le sourire aux lèvres d'être à l'heure. Et même que nous ne sommes pas les dernières. Fières.
Un bisou par ci, un bonne journée ma Chérie par là.
Cette gosse trouve sa place et nage en collectivité comme une vraie sirène. 
Pas de larmes, pas de "pars pas maman", pas de petits doigts accrochés à moi. Elle nage. Elle part loin de moi et retrouve son petit monde. Prête à passer une belle journée.
Et dire qu'il va falloir l'arracher à ça.
La trimballer encore une fois. Rentrer chez nous les gars.
Ouais on va rentrer chez nous.

Toujours pas d'électricité ni d'eau dans mon quartier. C'est la raison pour laquelle nous sommes toujours là. On attend.
On attend en parlant aux copains de là bas. En leur disant ce qu'on vit ici.
On attend.
On attend dans cette parenthèse de jolie petite vie ici.
Et ça va.

Publicité
Publicité
6 octobre 2017

La tétinothérapie. . .

IMG_20171005_205007_929

 

Après l'épisode du doudou et de la tétine salement tagués au nom de La Chouette, une siiiiii généreuse lectrice m'a offert des tétines joliment gravées.

Mais cette lectrice et créatrice n'est pas que généreuse. Elle a aussi beaucoup d'humour.
Avant de finaliser l'envoi du cadeau-colis elle m'a demandé le vrai prénom de La Chouette (que je garde pour la vraie vie ... ne me demande pas pourquoi c'est comme ça) ainsi que le petit truc spécial que je voudrais qu'il y ait gravé dessus.
Elle m'a proposé des mignonneries du genre papillons, fleurs, ou encore Mickey Minnie et compagnie.
La Chouette n'est fan de rien. Hormis de tétines. Je n'allais quand même pas demandé de graver une tétine sur la tétine. 
Alors j'ai réfléchi. Réfléchi. Réfléchi.
Et puis j'ai dis que si j'étais vraiment sadique, tordue, barrée, fêlée, je lui demanderais une bien belle jolie mouche à graver sur ladite tétine. La Chouette a une sainte horreur des mouches. Elle les déteste au plus haut point. Alors je lui ai dis, oui, non, oui mais non on ne va pas faire ça, tiens vas y banco pour un joli bateau. L'enfant adore les bateaux.

Je viens de recevoir le colis-cadeau.
Et il y avait la tétine bateau mais il y avait aussi et surtout celle là.
La tétine Mouche.
J'ai éclaté de rire et j'ai laissé L'Enfant découvrir ce siiiiii généreux présent.
- Haaaaaa une mousse ! ! ! Une mouuuusse su ma tétine maman ! ! !
- Ho bah oui alors. Une mouche. Elle est jolie cette mouche nan?
- Nan ! Z'aime pas les mouuuusses.
- Oui je sais mais celle là c'est pas rien qu'une mouche. C'est une tétine mouche.
(Tu le vois le regard materno-sadique?) .
.
L'enfant est tellement tétinaddict qu'elle la matrouille depuis tout à l'heure.

Je vous conseille donc la tétine poireau, ou encore la tétine choux de Bruxelles, voire encore la tétine céleri.
Sait-on jamais.
Des fois que ça marcherait.

31 décembre 2016

2016 #BestNine

L’image contient peut-être : 8 personnes, personnes souriantes, plein air

... 2016 ...
Les premiers pas de La Chouette. 👣
Et le retour de mes premiers pas au théâtre avec Venise sous la Neige et les Choux d'amour! 🎉
Le f*cking New York trip avec la plus américaine des pharmaciennes! 🍸
Les vacances au pays, La Charente, la Bretagne... le retour aux sources avec ma famille 💜
L'arrivée de tata Jude sur le caillou ! 👑
La formation Doula en gwada... et de si belles femmes rencontrées lors de cette fabuleuse aventure🍀
.
.
2016 c'était ça mais pas que ...
Je ne veux en garder que le meilleur !
.
.
Bon dernier jour de 2016! 
L'amour et le sourire ...
Je ne veux que ça pour la suite !
.
.
Et le meilleur à vous !!!
J'vous love fort les ptits chats !

22 décembre 2016

Un matin comme un autre...

4h44: La Chouette se réveille à cause d'un vilain gros grain qui lui a foutu la trouille. 
4h45: Zou La Chouette dans mon lit. Le cododo c'est la vie.
4h45 et 2 sec : La Chouette et Dinou décident de danser la lambada. Le cododo dans ces conditions là c'est la mort.
4h45 et 7 sec : Avant qu'ils ne se lancent dans une À la queue leuleu, Zou Dinou! 
Dehors !
4h46 : La Chouette en profite pour sauter de mon lit et me court après en piaillant qu'elle veut son biberon et ses tartines en regardant Douda Dada ! ! ! 
Par chance le soleil n'est pas encore levé, je peux lui montrer la nuit noire à travers les rideaux et lui dire que c'est encore l'heure de DODO !
4h50 : Elle ronfle. Je dors.
7h26 : Je me rends compte qu'il fait plus du tout très trop noir et que mon réveil n'a pas sonné. La Chouette n'a pas sonné non plus. Dinou lui non plus n'a pas pu me sonner les couettes étant dans le jardin depuis le petit matin...
7h26 et 14 sec : Je me catapulte du lit à la cuisine.
7h26 et 16 sec: Je découvre qu'un scorpion est dans l'évier! 😱
Aucun rapport mais je perds 23 secondes à le dégommer à coup de biberon.
7h29 : Je viens de me brûler avec mon thé. Je me coiffe avec ma brosse à dent et je catapulte La Chouette de son lit.
Elle râle .
Je savoure ma vengeance et je me mets à chanter hyper fort et hyper faux "ça fait rire les oiseaux, ça fait chanter les abeilles ...."
Ça ne la fait pas rire du tout et elle râle de plus belle.
Haha ! C'est relou hein ??!
7h38 : Ne me demandez pas comment mais, La Chouette et moi on est dans l'auto. Et je vais quand même vous dire comment : Sans souliers, pas coiffées mais habillées !
7h42 : On est coincé dans les bouchons (sur le Périph Public-Gustavia) et je me pète le bras à tenir le biberon dans le bec de La Chouette qui, à deuzans moins 3 jours ne veut toujours pas boire son biberon toute seule. De l'autre main je tape sur mon volant.
Ça ne sert à rien mais ça détend.
Je suis très énervée et j'ai faim !
Si je ne mange pas le matin je peux mordre ...
7h54 : On est toujours dans les bouchons . J'ai envie d'hurler.
7h55 : Je bouffe mon volant et La Chouette se marre "hé peut pas passer, hé coincé !" Oui c'est ça, on est coincé p*taaain de b*rdeeeel de sa ch*tte à ch*er.
Si je ne mange pas le matin et que je suis coincée dans les bouchons je peux un tantinet vriller. 
7h56 : texto "Sur scène dans 5 mins. On commence."
7h56 et 3 sec : Je frôle les 18.6 de tension!
7h57 : On rouuuuuule ! Bordel !
7h59 : Je laisse l'auto en plan. Je descends La Chouette et je cours (toujours sans souliers) au théâtre.
7h59 et 48 sec : Je pose (balance?) l'enfant dans les bras de qui voudra bien la prendre.
8h03 : Je suis habillée coiffée maquillée et sur scène dans le rôle de La Maman de 2 charmants bambins qui est hyper à la bourre et qui ne peut donc pas leur faire des crêpes...
Un rôle qui m'allait comme un gant ce matin.

Il est 16h43 et mon rythme cardiaque n'a que très peu ralenti.
Vivement 19h54.
Ouais à 19h54 tout le monde au lit !

10 juillet 2016

Jo la poisse...

Go back home dans l'avion qui fait un peu flipper sa mémé ! 
1h30 de retard à cause de la foutue porte que Roger n'arrivait pas à fermer! 
Euh bah ouais Roger on va peut être pas faire le voyage les fenêtres ouvertes...
Et une fois cette satanée porte fermée on n'a toujours pas pu partir à cause d'un petit voyant clignotant sans aucune raison apparente ...
À 2 doigts de me barrer en courant et de tenter le retour à la nage, je dois bien l'avouer...
Merci Roger pour ce retour mémorable!

Publicité
Publicité
25 mars 2017

Petite pousse ...

🌱
Petite pousse, douce et jolie petite pousse...
Que restera-t-il de toi dans 10, 15 ou 20 ans?
Qu'auront nous fait de toi?
Un imposant et gros bloc de béton aura-t-il eu raison de toi?
Pour le profit et la consommation.
Deux gros mots qui me renversent l'estomac. 
Les entrailles qui foutent le camp.
Vlan.
Petite pouce, douce et jolie petite pousse...
Devrait-on bâtir une muraille pour te protéger? 
Pour pouvoir te laisser pousser?
La Nature ne devrait pas être une histoire de pouvoir mais de liberté.
L'essence de la Nature.
Liberté.
Nous devrions savoir que la nature n'a pas besoin de forteresse pour perdurer. 
Profit et consommation pourrait pourtant ne pas être des gros mots.
Profit et consommation de ce que la Nature nous offre. D'une logique sans nom. 
Liberté.
Profit et consommation... devenus des gros mots en l'honneur de tout.
De tout sauf de ce que je voudrais laisser à ma fille.

Les gros mots ne sont pas jolis dans la bouche d'une petite fille. D'une jolie petite qui pousse...
J'espère que nous saurons ne pas l'oublier.
13 mars 2017

Pénurie (bis)

Pénurie ....
En raison d'une forte houle donc, nous n'avons pu être approvisionnés en produits frais.
C'est alors que certains produits semblent être boudés.
Ou gardés et ressortis qu'en cas d'extrême urgence.
Le groin de porc !
C'est le groin de porc qui va nous sauver de la famine !
Bon appétit les gars ...

12 mars 2017

Dimanche soir ...

L’image contient peut-être : ciel, océan, plein air, nature et eau
Dimanche soir...
Le soleil se couche et les mioches dévalent le toboggan la tête la première.
Ça crie et ça chante.
Ça court dans tous les sens.
Et nous, parents, on sait qu'une fois arrivés à la case il va falloir jongler avec le dîner, le bain, les biberons, les câlins...
Faire les sacs pour demain.
On sait qu'on aurait dû partir du parc plus tôt. 
Il est tard...
Mais cette vue.
La vue du parc vaut bien quelques minutes de sommeil grappillées.
Il est tard et c'est joli.
La nuit du dimanche soir.
Nuit.
🌙
7 mars 2017

Ninja !

L’image contient peut-être : 1 personne

Quand j'étais petiote je faisais cette tronche de ninja à mon frangin, convaincue que ça lui foutrait assez la pétoche pour qu'il arrête de me tabasser.
Assez étonnant que je n'ai jamais fini à l'hosto d'ailleurs.
Bref.
Aujourd'hui j'ai l'espoir que ça effraie ces p*tains d'*nculés de c*nnards de moustiques !
Même après toutes ces années ils me rendent toujours autant dingue dingue dingue ! (Poumpoum shoooort, pour ceux qui suivent... enfin pour ceux qui se souviennent de cette daube inaudible.)
Bref, j'ai le dentier de Joe Star et le regard de Koolshen.
J'suis trop d'la kill.
Caméaméa Ninja ! ! !
21 février 2011

To be a dinde or not to be...

Être vendeuse, ça paraît simple en soi, enfin dans le sens où on ne teste pas tes capacités intellectuelles mais tes capacités à ressentir la cliente potentielle.
Pour cela il te faut être accueillante (même quand t'es en train de taper la discut' avec ta collègue), dynamique (surtout quand un yacht de Brésiliennes débarque), souriante (quand tu vois la parure de bijoux de Madame et la montre de Monsieur), disponible (même quand tu rêves juste d'aller à la plage et de sortir de ces 4 murs). Un brin psychologue (réussir à faire comprendre que Non Madame le XS ça sera tooo small for you, sans employer une seule fois le terme "petit" et "serré").
Sans oublier une touche de mythomanie (Mais of course que tu peux porter ça en soirée...c'est sooo tendance!! Surtout si c'est une soirée déguisée...)

Être vendeuse à St Barth c'est avoir une clientèle de Luxe.
Donc à des années lumières de la vraie vie (du moins la tienne) ce qui t'oblige à avoir un comportement complètement différent de si tu devais vendre un Top chez Pimkie. D'une part il n'y a pas du tout le même enjeu (ayant un pourcentage sur mes ventes) et d'autre part tu es obligée de t'adapter à leur mode de fonctionnement. Dire oui à tout. Tout le temps.

Un jeu d'enfant en somme... sauf si je mets de côté l'aspect primordial d'une bonne vendeuse qui est : faire la dinde!
Faire la dinde est indispensable au déroulement d'une bonne vente. Sourire n'est pas suffisant. La cliente a besoin que tu glousses pour acheter. Que tu la flattes, la valorise, lui donne confiance, quitte à lui mentir puisqu'elle n'est pas dupe au fond. (quoique...)

Il te faut garder ce leitmotiv en tête: glouglou = sourire niais + regard bovin.

Tu fais la dinde face à des femmes qui sont atteintes de la maladie du siècle, j'ai nommé l'achat compulsif.
Pour se sentir belle et vivante une femme aime dépenser.
Cherchez pas, y'a aucun rapport.
Et c'est pas le sujet du jour. Non parce que quand même, comment peut on prouver que dépenser le PNB du Bangladesh en une journée pouvait rendre belle et vivante?
Ou à ton échelle, et la mienne aussi, comment devoir bouffer des nouilles pendant 3 semaines parce que t'as dépensé la moitié de ton salaire dans une paire de chaussure pouvait te rendre la vie plus facile?
Au mieux t'es contente 5 minutes parce que "graaaaaave que ces chaussures sont trop faites pour toi" (ce sera le seul argumentaire censé à cet achat qui va te ruiner) et au pire tu vas prendre 3 kilos parce que l'abus de coquillettes est dangereux pour la santé.
Trop long à expliquer et je ne m'y connais pas assez sur le sujet, c'est pour ça que je vous parle de la version vendeuse.

Mais revenons à nos dindons...

Tu fais la dinde donc, en parlant chiffon à longueur de journée, (C'est siiiiiiiiii doux la soie hein?? Et le coton il gratte pas trop??) alors qu'il y a encore quelques mois tu faisais à peine la différence entre une soie georgette et une soie crêpe. J'connaissais bien la Suzette mais ça ne m'a pas servi à grand chose.

Tu fais la dinde face à des névrosées qui pèsent 3 cacahuètes et qui se plaignent qu'elles sont bien trop grosses pour ce modèle, (alors que c'est le modèle que toi tu portes aujourd'hui d'où un élan de glouglou) ou encore face aux lamentations de la pleine aux as qui a des remords parce qu'elle a acheté pour l'équivalent de 3 fois ton salaire dans 5 robes. (glouglou²)

Tu dois glousser à tout va, même quand une Russe a décidé que tu comprenais sa langue et te dis (tu le devines grâce au fait que tu était une killeuse en Pictionnary ) que c'est trop court, trop long, trop!
A ce stade j'atteins le Glouglou désespéré.
Elle te pose une question et attend sa réponse forcément.
Elle pourrait te parler de la situation économique du Kazakstan ou encore te donner son code de carte bancaire que tu n'aurais rien compris.
Tu ne parles que (et c'est déjà pas mal) anglais et espagnol. Et une Russe qui parle anglais c'est un peu comme si ta grand mère se mettait à la langue de Shakespeare, version roulage de R.

Mode dinde toujours, quand une Ricaine (fin saoule ou sous Prozac, voire les deux) n'a pas envie d'essayer en cabine mais au beau milieu de la boutique, étant exhibo ou trop imbibée, et se trimballe avec un sein en dehors du soutif, la robe coincée dans la culotte et veux aller montrer à son cher husband qui est resté dehors.
Tu hésites à l'informer que certaines parties de son anatomie sont à la vue de tous, mais finalement tu glousses intérieurement et attends qu'elle revienne.
Le mari étant souvent décisionnaire du "ok get it" tu espères de tout coeur qu'il ne soit pas resté dans la Cour mais qu'il soit allé faire un tour avec ses copains riches, et que ton argumentaire à deux balles sera suffisant pour la faire repartir avec la robe sur les fesses (mais fesses cachées et sein remballé).
"Mais of course que ce vert caca d'oie vous sied à ravir M'dame, et même que vous êtes pas si serrée que ça dans votre robe. Comme ça au moins vous n'avez pas à penser à vos seins, ils resteront bien à leur place".
J'avais prévenu j'ai un argumentaire à deux balles, mais elle est finalement repartie avec la robe vert caca d'oie! Qui a dit que la richesse définissait un goût démesuré pour les belles choses?

En bonne dinde que tu es, tu te dois de représenter l'image de la marque.
Pour se faire tu enfiles tous les matins ton petit uniforme (robes en soie, toutes hyper courtes et/ou transparentes) ce qui te vaut à longueur de journée des "oooh z'êtes too adorabeul" de ses Dames ou des relookage de mes guiboles et/ou de mes nénés par ces Messieurs, qui eux restent un peu plus discrets (les messieurs pas mes nénés!).
Alors tu y vas de ta petite courbette et tu glousses une fois de plus.
En même temps tu profites, y'a pire comme "uniforme". Chez Jojo La Frite t'avais la casquette et la polaire rouge et blanche! C'est moins glamour tout de suite.
Sauf que par moment, le compliment te mets dans une sale situation.
Il s'agit du compliment de la fameuse cliente petite-dodue qui veut à tout prix le modèle que tu portes.
C'est là où tu te figes.
Les yeux compatissants.
La tête sur le côté.
Le sourire pincé.
Tu arrives malgré tout à la caler en cabine avec ledit modèle dans une main, tout en attrapant le modèle spécial petite-dodue dans l'autre main.
Quand ce n'est pas toi qui dois filer dans le placard enlever cette fucking robe et la jeter à ta collègue, qui du coup va continuer la vente.
Puisque ce matin, oui tu as mis La robe qu'on n'a plus en stock. Bravo.
Tu passeras donc toute la vente, à moitié à poil dans le placard, en espérant que la petite-dodue ne veuille pas te dire au revoir en partant. Au moins tu n'aura pas eu à glousser.

Parce qu'il y a des jours où faire la dinde t'épuise. Où tu as juste envie de toutes les foutre dehors, de ne plus avoir à supporter leurs manières de mal bai****, leurs parfums au patchouli, leurs talons qui claquent. Leurs mines refaites et leurs seins qui dégueulent. Leurs cartes de crédit qui défilent, toutes plus épaisses les unes que les autres. Qu'un jour t'as failli en casser une en la passant dans la machine et t'as eu la peur de ta vie.
Tu es épuisée de devoir faire semblant. Semblant de trouver ça normal de dépenser autant. Semblant de la trouver magnifique alors que ses yeux sont vides. Semblant de comprendre.
Semblant d'être là alors que ta tête est ailleurs...

J'suis pas une dinde bordel, mais il me reste 2 mois à glousser...

15 décembre 2011

"Les meilleures choses ont besoin de patience" J.Anglade

N'ai peur cher lecteur je ne vais pas te parler de Jean Anglade (que de toute manière tu ne sais pas qui c'est ce mec... je lui ai juste pompé une citation du Temps et la paille) et je ne vais pas non plus me transformer en analyste littéraire.
Et rassure toi, je ne sais pas non plus qui c'est ce monsieur.

Ce que je vais te dire aujourd'hui, j'ai longtemps hésité avant de t'en parlé.
Parce que je ne savais pas si ce blog était l'endroit où je pouvais le faire d'abord, et puis parce que le sujet est quand même hyper personnel.
Et surtout parce que je ne suis pas une des ces bloggeuses anonymes.
Il y a des photos de nous partout, on sait depuis le début de qui "ça" s'agit ici.
Tu nous connais, tu fais parti de nos amis, de nos familles pour les lecteurs from notre entourage et je trouve que je t'en dis déjà pas mal.
Et puis pour toi qui ne nous connais pas, toi qui est arrivé ici grâce au thème du Voyage, je ne sais pas si ce genre d'article va te passionner.
Pourtant je vais te parler d'une vraie aventure.

Depuis 1 an et demi je te raconte du drôle, du moins drôle, du "mon petit jardin secret" en fait (et là je ne parle pas de ma chichouninounette) enfin si justement je vais t'en parler.

Dans ma vie rêvée, je pensais qu'une fois que j'aurai trouvé mon Prince Charmant de ma vie et qu'on serait si tant amoureux pour l'infini du monde entier et qu'on aurait décidé de créer un Mini Nous, et bien je pensais, idéalement, qu'on aurait juste à faire ce qu'on a à faire pour y arriver : l'amour.

 Et bien ça ne suffit pas.

Depuis 1 an on a dû faire l'amour près de 300 fois.
J'exagère à peine.
J'ai fais le poirier.
J'ai mangé salé.
Puis j'ai arrêté le sel, le gras, le conservateur et le chimique.
J'ai perdu 15 kilos et je me suis initiée au yoga.
J'ai compté les jours = j'ai sauté sur Doudou à la moindre occasion.
Puis j'ai tenté la spontanéité = je l'ai laissé tranquille parce que, soit disant, l'Homme a besoin de 3 jours pour se "re remplir".
J'ai attendu.
J'y ai cru.
J'ai pleuré. Beaucoup.
J'ai douté surtout.
Et je me suis dis que je n'avais plus envie.
Que je ne devais pas être suffisamment prête.
Qu'on était bien comme ça.
Juste Nous.
Sauf que ça a recommencé, ça m'a reprit de l'interieur.
Plus qu'une envie, une évidence.

Alors on y est allé justement, à l'interieur, pour me le faire ausculter en long en large et en travers.
Devoir passer des heures les fesses à l'air, à écouter quelqu'un me détailler les anomalies de mon anatomie.
Rien de grave, juste un bout de "truc" qui ne devrait pas être là.
Verdict: je dois prendre la pilule pour que ce truc s'en aille.
Mais de quoi on parle là??!
Je veux un enfant et on me force à me gaver d'hormones.
J'obéis, je n'ai pas le choix.
C'est pour mon bien qu'ils me disent.
Heureusement ça a été efficace, ce "truc" a disparu dès le premier mois de gavage.

Ensuite je me suis fait analyser 3 litres de sang.
Ô Joie je suis immunisée contre la toxo!!
Mais qu'est ce que j'en ai à fouttre?
Hormis me dire que j'ai dû manger au moins une fois dans ma vie du caca de chat.
Même si je ne l'étais pas ça ne changerai rien.
J'ai juste l'impression d'être immunisée contre la grossesse.

Du coup j'ai pris ma température tous les matins, à la même heure, même le Dimanche.
Sauf que ce fameux dimanche je me suis levée trop tard, encore sèche de la veille, et ça a tout foiré la courbe.
On m'a conseillé de pisser sur des bandelettes magiques qui te prédisent The moment pour y aller.
Moins contraignant que le thermomètre dans le trou de balle mais plus cher.
Beaucoup plus cher.
En plus ça m'a jamais dit quand y aller, mais j'y suis allée quand même.

Au terme de l'année infructueuse j'ai eu droit aux médocs, pour faire partie du clan des "28jours".
Parce que quand tu fais partie des "60jours" ça prend forcément 2 fois plus de temps.
J'y suis pour rien, mon organisme est lent.

Pendant tout ce temps j'ai passé des heures à observer la taille de mes seins.
A me dire que j'étais fatiguée, à fleur de peau, irritable, transformée... bizarre.
Des matinées entières à avoir des nausées.
Sauf que je suis une fragile de l'estomac.
Quand j'ai faim j'ai envie de vomir.
Quand je suis fatiguée j'ai envie de vomir.
Quand je suis énervée j'ai envie de vomir.
Du coup chez moi ça ne sera pas un symptôme très révélateur.

Je me suis fais peur en lisant des pages entières de forums où on trouve de tout.
Et surtout du n'importe quoi.
J'ai appris à déchiffrer des termes barbares.
DPO. SA. Gygy. Rrrrr. C1. C2. C3. FC. PMA. Dudu. Cloclo...
J'ai été mortifiée face à des internautes incultes, analphabètes, prêtes à tout pour enfanter.
Je me suis promis de ne jamais devenir comme elles.

J'ai parlé à mon ventre.
Je l'ai supplié pour finalement l'engueuler et le détester.
J'ai imaginé.
Et j'ai pleuré encore.
Pleuré de joie à l'annonce de grossesse des copines.
Être ravie pour elle.
Et tellement envieuse.

J'ai voulu savoir pourquoi.
Pourquoi pour nous ça ne marche pas?
Pourquoi je ne suis pas foutue de faire ce que les femmes font depuis la nuit des temps?

Alors on m'a dit qu'il fallait que j'arrête d'y penser.
Que j'arrête de focaliser.
Que c'est moi qui bloquais le truc.
Que ça viendrait quand je ne m'y attendrai pas.
Sauf que c'est juste impossible.
Et puis 1an c'est rien.
Y'a pas de quoi s'inquiéter.
La moyenne c'est 2ans.

Super j'en suis à la moitié.

J'espère juste que Jean Anglade avait raison.

Que les meilleures choses ont vraiment besoin de patience...

 

 

14 novembre 2010

Erreur à la supérette, un polar de S.Potter

Maintenant que nous avons dépassé la phase désagréments, nous pouvons jouir de notre nouvelle vie sur l'île. Et pour celles et ceux qui nous avaient suivi dans cette aventure il y a 2 ans, vous pouvez vous dire que notre quotidien n'a rien de semblable.

Grâce à nos reconversions tardives nous avons du temps, beaucoup de temps même. Pour aller à la plage, pour admirer le coucher du soleil sirotant un petit verre, pour rencontrer du monde, passer de charmantes soirées à lire ou encore à nous divertir... Une vie à l'antillaise en bonne et due forme! Mais qui a du temps n'a pas d'argent, c'est bien connu.

La vie est très chère ici, le loyer exorbitant, sans oublier la nourriture qui nous pompe une partie importante de notre budget. On fait pourtant attention, mais bon nombre de dépenses sont indispensables. Le stop étant plus compliqué pour mon Petit Jardinier que pour moi (étrange!) il fut dans l'obligation de louer un scooter pour se rendre au travail à 6H du mat'.  Ou la loi du "dépenser plus pour gagner moins!"...

Quant à moi, je lève le pouce près de 4 fois par jour, ce qui me vaut d'anecdotiques rencontres. Entre la vieille blindée dans son 4x4 qui est plus spacieux que mon salon, le paumé qui fait toujours un détours pour me déposer, le vieux drôle qui me serine "ça va la vie??" et le charmeur qui me fait la blague "rhô bah je sais pas si je m'arrête hein" (en même temps tu ne pourras pas m'amener bien loin mec) je me tape de bonne tranche de rigolade intérieure. Mais pas de panique, l'île ne fait que 7kms sur 3kms donc il n'y a vraiment aucun risque à ce qu'on me kidnappe... et même les enfants font du stop alors bon.

Mais comme toujours, la situation se débloque. Nous venons d'acquérir un scooter!!! OuiiiiiOuiiiii!!! (A noter que nous avons tiré un trait sur les quads, définitivement). Alors mon cher et tendre pourra venir me chercher à la boutique le soir, et ça c'est super trop mignon. En plus que tous les soirs je n'ai plus qu'à me mettre les pieds sous la table parce qu'il a déjà tout fait, et même qu'il fait les courses aussi! Il finit sa journée à 13h, il a donc le temps, mais il n'est pas obligé c'est sûr. Un vrai Prince ce Doudou. Un Prince qui suit la liste de courses à la lettre. Même qu'il dit qu'il fait attention aux prix, ha oui oui oui! Alors quel n'est pas mon étonnement quand je vois un débit de 100€27 dans une supérette alors qu'on ne peut pas faire de gros caddie. De 1, il n'y a pas de caddie! Et de 2 il est en scooter, alors pour ramener le tout...difficile.

Je lui demande donc de faire preuve de concentration et de me sortir à la lettre ce qu'il a bien pu acheter ce jour là... poin poin poin poin... (ça c'est Doudou qui réfléchit à son emploi du temps de la semaine) Bref, je ne tire rien de concluant à ma requête, je suppose donc qu'il y a eu "Erreur à la supérette" (titre du polar qui m'a occupé une bonne semaine)

Un mail à ma banque me confirme ladite supérette et la date du litige, une amie met le doigt sur l'erreur en question: "rapelle toi, on était ensemble ce jour là, t'es passée après moi et la caissière a passé 3 fois ta carte!!!" Alléluia et merci copine, en une phrase tu viens de faire basculer le statut du présumé innocent à innocent.

Me voilà donc partie de bon matin à la supérette, munie du ticket de caisse de la copine comme unique preuve, puisque NON je ne garde pas les tickets de caisse et les tickets CB ça dépend des fois, et cette fois là ça avait "dépendu". Mais ayant une mémoire d'autiste, j'ai pu ressortir à l'article prêt ce que j'avais acheté ce jour là. Le responsable des caisses m'écoute avec grande attention, retrouve MON ticket d'un montant de 19€31!

Je ne énerve pas et je ne demande pas comment la caissière est passé de 19€31 à 100€27 (t'as un seul chiffre de bon madame!!!) je promets de repasser avec mon relevé de banque imprimé afin qu'il voit noir sur blanc le débit et qu'il me rembourse. Je retourne au travail, sifflotin sifflotant, et imprime de suite La pièce à conviction, si fière que ma technique du "je vérifie TOUJOURS le ticket de caisse et mon retour de monnaie pour ne JAMAIS au grand JAMAIS me faire pomper pour rien!!!" soit rétablie de justesse parce que NON cette fois je n'ai pas vérifié! Damned!

Sauf qu'en imprimant ce foutu relevé, je l'épluche pour la millième fois et que vois-je???? Les 19€31 sont déjà débités!!! AAARGH ce n'était donc pas ça! Me revoilà à détailler la journée en question et je découvre que ce fameux jour je suis allée à la supérette le midi (avec la copine) mais que l'Homme y est retourné le soir pendant que l'Opération cafards se déroulait, après les fameux 2 ti punch "d'attente que ça fasse effet"! ha bah pour faire effet, ça a fait son effet!!!

Non mais Chéri, réfléchis bordel! T'as pas pu acheter pour 100€27 ce soir là, ça devait être 10€27 et tu N'AS PAS VÉRIFIÉ LE MONTANT AAAARGHAAAARGH!!!!!!!!

Je retourne dans le bureau du Grand chef des caisses et lui explique que non ce n'était pas moi avec mon passage du midi, mais mon Homme, à partir de 17h30 (après ses 2 ti punch) et qu'il y a dû avoir une faute de frappe (et t'as intérêt à viiiiite me rembourser parce que c'est moi qui vais te frapper si ça continue!!) Le voilà qui cherche les tickets du jour à partir de 17h30 et TADAM!! il me sort un début de liste de courses. Je me questionne sur ses pouvoirs magiques, comment peut-il savoir qu'on a acheté des galettes de riz, de la sauce soja, du wasabi... et tutti tamagoshi! C'est écrit sur mon front (ou sur ma silhouette) qu'on mange japonais?

Haaa mais non, c'est le fameux ticket de 10€27 bien sûr... je respire enfin! Mais NON, il est bien de 100€27!!!! Ça le fait bien marrer d'ailleurs, il se permet même un "ça va brailler ce soir?" (style je suis trop une matrone) Je repars donc avec le sourire, hyper décontracté, rien ne me touche, je suis hyper sereine de passer pour une pauvre fille...

Il est maintenant temps de faire le point avec Doudou sur les listes. Parce que mon amour, si j'écris:

  • bûchette de chèvre
  • fromage blanc
  • fruits et légumes

et que toutes les sous marques ne sont plus en rayons, bah la bûchette Président à 5€80 et le fromage blanc Câlin à 6€30 on va s'en passer un moment. Tout comme l'ananas à 5€ et la laitue à 4€90. Et puis tiens, on va dire que tu n'auras plus qu'une seule liste maintenant, facile à mémoriser:

  • riz
  • rhum 

On n'a besoin de rien d'autre! Merci Amour...

 

 

 

 

Lire la suite...

3 décembre 2010

Black Power

Ça fait un moment que je me pose des questions à propos de mon taux de poisse hebdomadaire... cette guigne qui me suit, qui m'absorbe... le mauvais oeil qui se joue de moi...  quelqu'un s'amuserait-il à piquer une poupée vaudou à mon effigie?

M'a-t-on coupé des cheveux dans mon sommeil pour les mélanger à de la bave de crapaud?

Ou alors cela viendrait du jour de ma création: un vendredi 13, un soir de pleine lune, Maman sous une échelle, Papa un parapluie (ouvert) à la main, sous l'oeil lugubre d'un chat noir qui casse un miroir en s'enfuyant... So glamour la scène.

Est-ce le fruit du hasard si je suis en repos le dimanche et qu' il pleut tous les dimanches? Il y a 2 ans il s'agissait du mercredi.

Est-ce probable qu'en l'espace d'une semaine j'ai réussi par je ne sais quel moyen à me trouver en contact avec 4 batteries à plat? Que ce soit celle du pote qui nous emmène en pique-nique-beach dominical (donc sous la pluie au bout d'une heure) ou encore la notre, bah bien sûr qu'il est déjà tombé en panne le scooter tout juste acheté... 

Mais le pire c'est que j'en arrive à me demander comment j'ai fais pour refiler mon Black-Power à mon Doudou??

Serait-ce contagieux???

De bon matin le Petit Jardinier file sur son chantier après avoir enregistré le programme gentiment énoncé par Le Chef.

  1. Charger le camion des outils qui sont chez Le Chef.
  2. Passer le rotophile dans cette jungle qui doit retrouver son style jardinet colonial.
  3. Retrouver Le Chef sur le chantier n°2 à 9h.   

PJ (pour Petit Jardinier) se met donc à la tâche, remplit le camion et part dans sa jungle. Sauf qu'il a oublié le rotophile et doit donc arracher toute cette végétation à la main. Le style colonial est approprié ma foi... L'Arabe qui arrache à la main, les genoux dans la terre. Et c'est pas moi qui le dit c'est PJ, et en plus c'est de l'humour. Noir. J'avoue. Mais PJ ça le fait marrer alors...

Le jardinet est déjunglé, il peut passer à la phase suivante, rejoindre Le Chef sur l'autre chantier. Un coup de clé plus tard il se rend compte que les feux du camion sont restés allumés, donc le camion ne démarre plus.  Nous en sommes à la 3ème batterie de la semaine. Je vous épargne la phase "trouver des cosses ET une voiture", l'autre "se faire gentiment enguirlandé par Le Chef" pour au final passer à "charger la voiture perso Du Chef et le rejoindre avec près d'une heure de retard".

PJ n'était pas au bout de ses peines, à croire que cette matinée là je lui ai refilé le Master Black Power!! Nous voilà à la phase ultime, l'apothéose, le coup de grâce, que dis-je THE bouquet final:

 

  • Allez PJ y'a du r'tard là, faut creuser par là pour planter les arbres! Va chercher la barre à mine dans la voiture. Tiens et puis verrouille la voiture aussi, on n'sait jamais...
  • Chef OUI CHEF!!

 

PJ se dirige d'un pas alerte à la voiture, se munie de la siiii lourde barre à mine, tout en se demandant si cette matinée ne va pas définitivement l'achever, il claque la portière de toutes ses forces. J'suis super fort serine-t-il. Roh zut, se dit PJ, j'ai pas verrouillé la voiture. Il retourne vers celle ci et s'interroge: Comment Le Chef veut que je verrouille sa voiture? J'ai pas les clés! Quelques secondes de réflexion plus tard et PJ se rend compte que les clés sont sur le contact, que la portière était déjà verrouillée et que OUI il l'a claqué de toutes ses forces...

And THE Winner iiiiiiisiiiiiiis PJ!!!!!

Par chance Le Chef n'est pas rancunier et arrive même à rire de la situation. Mais toujours quelques jours plus tard. Jamais sur le moment. C'est à dire que 2 jours plus tard il en rit, mais pas trop longtemps. Puisque ce même jour PJ est à nouveau en panne de batterie, sauf que cette fois il avait éteint les feux. C'était même pas sa faute. Ou la 4ème batterie en une semaine.

Je prends du recul et tente de trouver un sens symbolique à toutes ces pannes de batterie. Le plus évident est que ça pourrait représenter un besoin de repos, un surmenage, une carence en vitamine. On fait donc attention aux signes et on tente de remédier à la situation.

Je commence ce matin. Comme tous les vendredis matins je suis Off,  j'avais décidé d'aller à la plage et une fois de plus le ciel est couvert (étrange) j'en profite donc pour glandouiller en pyj' en mangeant pleins de gâteaux diététiques aux vertus dynamisantes mais vu la quantité avalée leur attrait diététique n'est plus et je me sens tellement fat que j'ai du mal à lever mon derch' du canapé. Pour le dynamisme faudra repasser.

Quant à PJ, je ne vois qu'une seule explication à sa grande fatigue : il me trompe.

Tous les soirs, dès 20h30 il quitte le salon et fonce dans la chambre. J'suis sûre que la voisine du dessus passe par la fenêtre pour le rejoindre dans le lit. C'est obligé vu comment c'est une salope la voisine, elle allume tout ce qui bouge. Je vois très bien qui c'est. Elle l'aguiche trop, il peut à peine rester sur la terrasse après manger que la voilà qui le guette. Elle est au taquet la voisine. J'crois même que c'est une Pute, parce qu'avec un prénom pareil, enfin ça doit être un diminutif de Pute. Style Ulla, ou Xena, vous voyez.

Bon bah notre voisine c'est Morphée. Et tous les soirs je sais que cette salope elle aspire mon Homme dans ses filets. Ce soir, c'est décidé,  j'la choppe et elle va morfler! 

Si après ça on tombe encore en panne de batterie... je ne réponds plus de rien et me déclarerai définitivement envoûtée.

Lire la suite...

7 décembre 2010

Saturday Night Fever

Ö toi qui veut du croustillant, du détail, de l'aventure... tu vas être servi avec le récit de notre Saturday Night Fever!

Il est à noter que samedi je me suis payé le luxe de me faire enguirlander mais façon "Hyène en soif de Rennes" par ma Boss. Ça tombe bien c'est bientôt La Nwel (comme ils disent ici) et j'étais en manque d'accessoires adéquats. Et puis vu la couche, limite elle m'a offert le sapin avec. Si c'est pas de la générosité ça Môdame! Sur un malentendu j'ai quand même entendu le célèbre mais non moins désagréable "Rendez-vous lundi dans mon bureau à la première heure!!!" d'où une envie subite de me retourner le cerveau...

Je retrouve mon cher et tendre à la terrasse d'un bistrot au port (avec un verre à 10€ ce n'est plus un bistrot mais un palace) histoire de cracher mon venin et surtout de me mettre un ti-punch sous le coude avant de rejoindre des potos au resto. Je suis extravertie et excessive certes mais sur le coup j'ai préféré jouer la carte du "ouaaais j'vais hyper trop bien, enchantée les gens!!!" Comme on était déjà à la bourre, le coude a dû se lever bien vite, j'ai craché tout ce que j'avais à cracher en 7minutes chrono, d'où la mine décontenancé de l'Homme qui ne comprenait pas un traître mot de ce que je pouvais lui raconter...

La petite escale au resto fut la bienvenue, vu que nous nous sommes fait péter les bedons de chinoiseries : nouilles, nems, bouillons, nougats... le tout arrosé de saké et de ti-punch of course. Histoire de garder en tête que nous ne sommes pas en trip sac à dos, mais bel et bien isolés en mer des caraïbes... Moi j'dis merci le ti-punch, sans lui on se serait vraiment senti partir. Les gentils patrons ont fait preuve d'une grande patience, mais nous ont remis dans le droit chemin, c'est à dire celui de la sortie, une bouteille de saké à la main.Et que peut bien faire une bande de gais lurons sur une île à un moment pareil??

  • Sortir en boite? Impossible vu nos accoutrements pas assez bling bling.
  • Rentrer dormir? 

Certainement pas, ça tanguait trop dans nos tronches.
Et moi j'ai le mal de mer.
La solution finale fut celle du bain de minuit. La mer est calme, la lune éclaire assez pour cacher les parties intimes de chacun, l'eau ne pourra être que salvatrice. Sauf que j'ai bu la tasse et que j'ai failli vomir. Je me suis échouée comme une bonne grosse baleine sur la plage, parce que la mer n'était pas si calme que ça une fois dedans. J'en ai perdu une bague au passage (heureusement pas la bague d'amoureux!).
Les gars étaient à fond, moi je jouais la môman, à épier leur tête quand un avait décidé d'aller rejoindre un bateau, mais qui était biiiiiiiien trop loin (sans blague?).
On a croisé d'autres âmes perdues sur la plage, j'ai attrapé des bribes de conversations assez déroutantes (les couples qui se disent un tas de truc qui ne veut rien dire:
"Mais je t'aime moi, pourquoi tu m'aimes pas toi?
 Si je t'aime mais j'ai soif!"

Ou encore un staff de l'hôtel du dessus qui vivait le mélodrame de la saison:
Mais putaaaaaaiiiin il était propre mon frigo!!!!
Pourquoi le chef il a gueulé alors qu'il était propre merde!
J'suis sûr que c'est Serge qui l'a cradé!                                                                                                                                            
AAAArRghh j'veux mourir!!!
Non Bébert fait pas ça, va pas te noyer tout habiller!!!
PATHÉTIQUE!


Peut être aussi pathétique que notre belle équipe de culs nus en fait.
Culs qu'il a fallu rhabiller avant d'attraper froid, parce que Mamounette elle a toujours dit qu'un rhume de fesse ça durait 7 ans. Et puis parce qu'on commençait à avoir froid aussi, il faisait à peine 25°... (c'est là où je vous nargue encore, sorry!)
Mais se rhabiller tout trempés et tout déchirés n'est pas chose aisée, ça se saurait.
Du coup l'un des cul nu, que je ne citerais pas, a enfilé après 15minutes de tentative et de grosses gamelles dans le sable les 2 pieds dans le même trou en hurlant comme un aliéné, le caleçon d'un de ses compères qu'il ne connaissait que depuis quelques heures...
No comment!
Il fallait y être.
J'en ris encore.
Une fois tout ce petit monde rhabillé (dont 1 sans caleçon) nous avons décidés de rentrer, et pour ne pas passer pour de jeunes innocents, je ne vous dirais pas que j'ai appris à faire du scooter à mes dépends, avec un ivrogne accroché à mes miches.
Et je ne vous dirais pas qu'il ne s'agissait pas de MON ivrogne vu que celui ci m'a lâché (trop peur de mourir m'a-t-il bégayé) pour aller dans la voiture électrique de l'ami (style les voitures de golf) ce qui se valait niveau dangerosité.
Je ne vous dirais pas non plus qu'on s'est fait une pseudo course poursuite avec ladite voiture, que j'ai grillé un stop au képi d'un Bleu, et qu'au final j'ai perdu toute trace de L'Homme et de son compère.
J'ai appris le lendemain qu'ils nous cherchaient dans les Clubs de l'île, comme si de 1 j'aurai pu aller guincher dans cet état et de 2 comme si eux pouvaient effectivement rentrer pour voir si j'y étais.
Parce que oui il s'est fait refouler, mon Homme mais pas son compère. (étrange!)
Après une bonne heure de réflexion la voiture électrique les a enfin ramené à la maison. 1,5litres d'eau plus tard nous étions tous les deux dans les bras de son amante.
Et je peux vous dire que Morphée elle assure grave!
Au petit matin, (j'vous jure qu'à 8h j'étais debout!) je me repasse la soirée et retrouve un brin de lucidité: je suis à 2 doigts de me faire virer, mais j'ai passé une super soirée!
N'oublions pas que l'alcool est dangereux pour la santé et qu'il est à consommer avec modération.
L'homme émerge plus tard et m'avoue que pendant 5 minutes il est resté en position foetale à se demander où j'étais.
Pour lui, le rideau est tombé à la scène de ma recherche dans les Clubs. Il respire à nouveau quand il me voit avachie sur le canapé, version "j'ai toute la famille Mammouths qui me burinent la cervelle".
Le Dimanche sera peu productif: petite bronzette dominicale pendant que l'Homme cuve sur le canapé (il fait soleiiiiiiiiiiil!!! Ce serait dommage de ne pas en profiter) et petite panne de scooter (la rengaine).
En repartant de la plage je n'arrive pas à démarrer...blablabla.
J'm'en fous je sais faire du scooter maintenant, et seule et sobre bah c'est hyper facile même. Je demande donc de l'aide à un badaud qui ose me rétorquer "t'as les clés au moins??" du genre il me prends pour un jambon...
Il parvient à le démarrer au kick. Merci badaud. Au revoir Badaud.
A mon tour de me caler en position foetale jusqu'au lundi matin en évitant de penser au fatidique rendez-vous dans le bureau qui m'attend!
Vais-je devoir revêtir mon tablier en disant Adieu au monde merveilleux de la Mode?

8 mai 2011

Tahiti

Les nouvelles fraiches du bout du monde...
Le voyage fut éprouvant antant physiquement que psychologiquement.
L'aventure St Barth se termine en laissant derrière nous de chouettes zouaves.
Ravis d'en avoir retrouvés, contents d'en avoir rencontrés et le coeur gros de les quitter...
Je tente de ne pas me focaliser là dessus en me disant qu'on se reverra mais la fatigue associée au dépaysement me rend toute tristou.
Alors après ceux de métro qui me manquait déjà, il y aura ceux du caillou.
On continue l'aventure avec vous les potos...

Après une journée shopping à St Martin, où il n'y a pas eu grand chose à shoppinger les sacs étant déjà blindés, nous avons passés une dernière nuit aux antilles dans un hôtel au beau milieu d'un pseudo village à vieux touristes... C'était moche!
On a assisté à une soirée version "camping des z'iles" et c'était encore plus moche de voir des mossieurs tout blancs-tongs-à-chaussettes se déhancher sur du Shakira avec des perruques et des faux nénés en noix de coco!
La nuit fut courte pour un départ aux aurores direction Miami.
3heures de vol, 2heures d'escale à serrer les fesses pour que nos papiers soient en règles et pour être sûr que Karim puisse frôler le sol Américain.
Même s'il avait rasé sa si belle et douce et moelleuse (oui oui) barbe il reste un plausible ennemi public N°1 pour nos cher ricains (surtout en ce moment)  mais nous avons passés les douanes sans embûches à Miami. Et on n'a même pas loupés notre correspondance avec leur 36000 contrôles.
Arrivés à Los Angeles 5heures plus tard pour 8heures d'escale... C'était siiiiii long!
En plus c'est pas comme si American Airlines nous avait laissé le ventre vide durant ces 2 vols!!! Une honte!!! Le pays des gros miam quand même bordel! Même pas un bout de pain! Z'ont peur qu'on aille étouffer le pilote à la mie ou quoi???
Nous passons donc ces 8heures d'escale à manger (des sushiiiiiis!) à fumer et à chercher une connexion free en vain.
23h40 départ pour Papeete.
On n'a jamais été aussi prêts du but. On tend nos cartes d'embarquement et what else?
Bah il paraîtrait que mon cher gitan n'a pas le tampon adéquate et qu'on lui demande de retourner à la douane. Juste un petit oubli. Rien d'inquiétant qu'on me dit. Don't panic Monic!
Sauf que le petit tampon c'était juste le moyen de le ramener à la douane pour une fouille plus approfondie.
Et vas y que je te trifouille les rognognolles, que je te mets limite les bras sur la tête devant tout le monde et que je te cale des lamelles à analyser dans le fond des sacs pour être sûr qu'il n'y ait pas de drogue ou autre... Pire que les Experts!
Mais le gitan étant clean il a pu être ramené à l'embarquement. Près de 300 personnes dans l'avion et c'est tombé sur lui... Déli de sale gueule?? Non point! Juste un oubli??? Et mon cul c'est des sushis??
ça paraissait trop simple. Mais ça aurait pû être pire!

Nous arrivons finalement à Papeete, (capitale de Tahiti... où rien que ce mot te donne des visions de nanas les nénés à l'air qui se frottent les aisselles!!) 5h du mat' heure locale, 11h St Bart, 17h Paris...
Pour ceux qui veulent nous suivre c'est simple: on a 6h en moins de St Bart et 12h en moins de Paris. On est d'une manière ou d'une autre dans le passé.

Bref, nous sommes accueillis sous les ukulélés et la pluie. Et non pas sous une pluie de ukulélés, ce qui pourrait faire mauvais genre.
On a froid mais on ne sait pas si c'est la fatigue ou le réel changement de température.
On squatte jusqu'à l'ouverture du bureau d'information, où on trouve une pension de famille pour 80€ la nuit avec piscine et kitchenette à une quinzaine de kilomètres de Papeete.
Un taxi man nous amène à bon port en nous conseillant de vite quitter Tahiti et d'aller sur Moorea, ici c'est bon qu'à dépenser qu'il nous dit.
Nous retrouvons de vraies routes, à 2 voies, et même pas en béton. 
Une végétation luxuriante comparée au zion de St Barth.
Les montagnes sont dans les nuages, le ciel est bas et couvert. Pas de soleil de plomb pour le moment.
Les propriétaires de la pension sont forts accueillants aussi, on leur expose notre projet. Le monsieur nous fait un exposé-réponse version "pour et contre". Commence par le CONTRE et doit nous quitter avant le POUR. Il nous promet de repasser et de finir...
La monnaie est le franc cfp. 1€ = 120 cfp. Pas évident à convertir. Enfin pour moi. Puisqu'il suffit de multiplier par à peu près 100 pour avoir les prix en €. Euh non à diviser! Bref, j'ai jamais été doué à ce niveau. 

Pour le moment nous n'avons rien vu de plus. On tâche de se reposer pour repartir chargés à bloc lundi matin.
Destination Moorea pour la recherche active d'un taf, d'une case, et pourquoi pas d'amis aussi.
Je sais pas si c'est la météo mais j'me sens vraiment toute "Rémy" today...

Toutes nos plus belles pensées du bout du monde vont vers vous.

Et si vous avez envie de me mailer de jolis mots from "l'autre bout du monde ou ailleurs", ce serait avec plaisir que je vous lirai...

 

21 juillet 2011

Les dents de la mer

C'est complètement baisé, incroyable, flippant, dingue.
J'en reviens pas.
Je ne comprends pas comment consciente, en pleine possession de mes moyens, comment j'ai pu faire un truc pareil.
On m'a drogué c'est sûr! J'vois que ça...
Ou alors une fois de plus j'ai été au bout de ce que je pensais tolérable, et j'ai dépassé les limites de la peur.
Wesh, c'est ça, j'suis trop une extrême limite moi en fait!
J'suis une gue-din, j'ai peur de tout mais j'm'en bat les couettes, j'affronte à mort!
Sur ce coup là j'ai vraiment vu ma dernière heure arrivée quand même, ça a défilé sévère dans ma tête, et j'me suis dis que merde j'avais pas envie d'y rester maintenant, qu'il y avait encore un billiard (ouais grave) de chose que je voulais faire.

Je veux avoir des enfants, aller en Inde, visiter New York, adopter pleins de chats, et aussi aller à la foire du trône, et puis... ouais pleins de trucs quoi!!

Mais là je m'égare. J'm'en remets pas j'vous dis.
Et si je vous racontais depuis le début hein?

Tout à commencé lorsqu'une gentille collègue de boulot a décidé de nous offrir un baptême de plongée.
Hormis le fait que ça soit super gentil de sa part, on va dire qu'il n'y a pas de quoi s'en taper le cul par terre.
Enfin si quand même, puisque bon, de la plongée moi j'en ai jamais fais et que vu combien ça coûte... ouais bref, c'était déjà énorme à la base!
Alors je sais qu'on va faire comme avec le masque et le tubas, sauf qu'on n'aura pas de tubas mais une bouteille et qu'on ira plus loin que la surface...
On verra tout pleins de petits poissons, de coraux (ce qu'il en reste) et puis ça sera super calme sous l'eau, on sera comme en apesanteur, on sera trop WOUAW c'est super trop génial!!!!

Ce fut un peu différent de ce à quoi je m'attendais, puisqu'à la base j'avais peur, mais pas de ce que je pensais que j'en aurai encore mille fois plus peur. T'as compris j'ai vraiment eu peur!

On arrive donc au centre de plongée, zou on enfile la combi (qui moule et qui compresse!) on monte sur le bateau et on nous amène au dehors du lagon (déjà ça sentait l'embrouille leur truc!).
Le gentil mono (qui a vite compris que oui j'étais une mongole de la plongée et que ça allait pas être simple avec moi) nous explique 2-3 trucs de base (oublie, quand j'ai peur je comprends rien, faudra tout me redire une fois dans l'eau) et au passage je comprends ce que je redoutais le plus.... quelques 5 ou 6 mètres plus bas il y a des requins à pointes noires et des requins citrons.
M'en fous moi de leur nom, un requin c'est un requin, et il est hors de question que moi vivante je saute à l'eau. JAMAIS. Never for ever du monde entier tu me feras aller là dedans t'as pigé???

Il a l'air de s'en fouttre et part plonger avec un groupe d'experts (crâneurs!) pendant qu'il nous demande d'attendre sur le bateau et si on veut on peut aller nager avec masque et tubas.

Que dalle!! Même pas un orteil!

L'Homme (il me bluffe de jours en jours) saute dirrèc. Et me fait des petits signes hypers encourageants, voire insistants pour le coup.
Mais ok d'accord, je veux bien venir voir.
Il y a déjà 8 plongeurs au fond, j'ai moins de chance de les attirer... enfin je mets de côté que si en fait j'ai bien plus de chance de les attirer que quiconque!
Il y a 2 femmes au fond, dont une ménopausée. A moins que là 2eme soit dans le même cas que moi, je suis la seule à potentiellement pouvoir les attirer!!! T'as compris pourquoi hein??

Et sur le coup j'ai pas osé étaler au mono que j'étais indisposée (c'est moche ce mot!), j'ai donc tenté de me dire que bon, ça ne risquait pas grand chose.

Je respire un grand coup et me voilà à tenter de rejoindre Karim, qui lui est super à l'aise.
Un orteil... une cheville... allez je me lance pour le 2ème pied... bon j'arrive finalement à me fouttre à l'eau et à regarder à travers le masque tout ces super trop jolis poissons, c'est hyper profond mais tellement clair qu'on se croirait dans une piscine!
C'est vraiment beau, je me détends et lance quelques brasses, mais là oula aaaaaaaaah un ENORME REQUIIIIIN!!!!

Il doit être à 15m au dessous de nous, mais il est si gros, carrément 2m50 la bébète!! Je suffoque, l'eau se cale dans le tubas, je bois la tasse, j'ai l'impression de ne plus savoir nager, même la nage chien j'y arrive pas!!!

Je finis tant bien que mal à rejoindre le bateau, je m'accroche à l'escalier et je sors dare dare mes petons de là! J'en tremble, je suis complètement tétanisée, paniquée... en mode pauv' fille qui ne gère rien! Et bam je pleure.

Tant pis hein, y'a pas de honte, je découvre à bientôt 28 piges que je suis squalophobe.
En même temps j'ai jamais vraiment été confronté à un requin dans ma vie de tous les jours donc je ne pouvais pas le savoir.
Dommage.
Et surtout je reste une gamine complètement traumatisée par le célèbre "Les dents de la Mer".
Que j'en n'ai pas sorti un pied, ni un bras de mon lit pendant des années. Tu sais ce truc débile qui te fait penser que si ton pied est en équilibre dans le vide, bah y'a un requin qui va venir le bouffer.
Comme si un requin pouvait sortir du dessous de mon lit, n'importe quoi.
Sauf que là, c'est un peu comme si moi je passais sous mon lit et que forcément la force protectrice du matelas ne pourrait plus me protéger.

Faut être complètement baisée pour faire un truc pareil! Et moi bah... je dois pas l'être tant que ça.

Je vous passe le discours de l'Homme hyper sûr de lui et pas du tout cohérent pour le coup... Je crains rien... blablabla...
Comment il le sait lui que je crains rien sans déconner???
L'est si en phase avec toutes sortes d'animaux qu'il saura dire au gros là dessous de pas venir me bouffer le cuissot.
Qu'il parle aux tortues, ok, pour rire j'ai bien voulu jouer le jeu. Mais aux requins? Nan, j'y crois pas.

Je suis tellement brassée que j'en oublie que dans pas tard le mono va arriver pour me fouttre à l'eau...
Ha bah ayè le voilà!
J'ai vraiment envie de lui dire que non merci son baptême j'en veux pas. J'ai déjà eu la goutte sur le front à 9 mois, c'est bon. Et au cas où le Petit Jésus voudrait me ramener à lui de suite bah je préfère encore le faire patienter un peu.
Je suis de celles qui veulent naïvement mourir d'une belle mort (de vieillesse c'est pas mal!) et pas déchiquetée par un requin.

Mais une fois de plus l'envie d'impressionner mon Doudou est la plus forte. J'suis grave. Parce que je le sais qu'il m'aime. Alors pourquoi m'infliger un truc pareil?
Pour l'adrénaline! Pour avoir des trucs à raconter! Pour avoir un souvenir de ouf! Pour me dire que je ne passe pas que ma vie à servir des gens!

Me voilà à nouveau à l'eau. Je tente de me rassurer en me disant que peut être, je dis bien peut être qu'ils vont pas me trouver kiffante les requins et qu'ils vont me laisser tranquille.
Le mono me réexplique les 2-3 trucs de base, que je comprends toujours pas... et je passe vraiment pour une nase quand je lui demande pourquoi quand je respire dans le tuyau y'a des bulles qui sortent.
Il trouve l'explication adéquate à mon niveau de compréhension métaphysique:
"Quand tu souffles avec ta paille dans ton diabolo ça fait des bulles aussi nan???"
Pfff pauv' cloche, j'en bois plus depuis longtemps des diabolos, mais j'ai compris l'idée.

Il fait tout un tas de truc, il me gonfle le gilet, et le dégonfle pour descendre un peu plus profond, ou l'inverse. J'ai vraiment rien suivi au truc.
Il me fait des signes hyper connus pour me demander si ça va (le O avec le pouce et l'index) grave que ça va, je ne vois pas de grosses bêtes pour le moment. Que des jolis poissons. Et on n'est qu'à 30cm de la surface.

Et puis là il me fait un autre signe, que j'ai pas trop compris mais je sens que je vais plus profond, et là c'est le drame!
Je m'accroche à lui, je recrache mon tuyau d'oxygène (ça c'est pas malin!) je patauge à mort de la palme.
Il comprend que je bad et me remonte à la surface direct.

_ De quoi t'as peur?
_ Heu... c'est con mais je suis claustro et du coup là c'est comme si j'étais enfermé dans un immense truc.... Putain tu crois que je suis aussi immensophobe??
_ Ok stress pas. Tout va bien. Regarde ton homme il gère trop. On y retourne avec lui?

Le malin, il a capté que s'il me disait que Doudou gérait trop bah moi j'aurai envie de gérer pour lui. Pfff, jsuis bonne pour y retourner!

Et là ça se passe bien. J'ai surtout compris comment respirer, ce qui est la seule chose que je fais en fait.
Le mono me fait aller où il veut, s'il me lâche je me laisse couler et je m'en rends même pas compte (c'est Karim qui m'a dit après en se fouttant de moi!) j'ai les bras coller au corps, je palme même plus.
Je flotte, complètement en phase avec l'eau. C'est juste trop une sensation de dingue.

Vous vous doutez bien que cet instant de sérénité n'a pas duré.

Une bonne dizaine de requin est sortie de je ne sais où, parce qu'un bateau est arrivé et que des inconscients ont commencé à leur envoyer de la bouffe par dessus bord!!
Sauf que nous, on était en dessous bordel! 
Ils se sont mis à attaquer les poissons, à partir hyper vite, à faire des tours de malade!
C'était comme l'heure du goûter on aurait dit. Mais comme s'ils n'avaient pas eu le petit déj et encore moins le déj. Une bonne grosse dalle!!
Ils étaient à juste 2-3 mètres de nous!
Là j'ai eu peur, et en même temps pas trop.
Je sais plus trop en fait. Je me suis collée au mono, j'ai dû lui broyer la main, mais je suis restée là. A regarder ces machines de guerre. Je suis incapable de vous dire où était L'Homme. Je ne voyais plus rien autour. Que des requins. Partout.

C'était super trop tralala des noix de cocos en fait quand j'y repense.

ça faisait bien longtemps que j'avais pas eu une montée d'adrénaline comme celle là, mais surtout je kiffe quand Doudou il me regarde et me sort avec des yeux trop pleins d'amour et de papillons (oui des papillons) qu'il est super trop fier de moi.

Fier il peut l'être parce que là je me rends compte que je me suis fait sauter un bout de plombage tellement j'ai serré les dents de trouille!!

C'est bien, je sais déjà ce que je vais faire mes prochains off : trouver un dentiste!

18 février 2013

South Africa Trip #part3#

Alors alors???
La suiiiiiiiiiiiiite!

Après cette fameuse dernière soirée avec nos nouveaux amis Belges, je m'affale dans ma cabine, ne sachant pas trop si c'est le bateau qui bouge autant ou moi qui bouge toute seule.
Le réveil doit sonner dans 1heure seulement...
"_Ha sa grand mère, ça va être chaud les marrons là mon Captain...dans une heure je serai pas mieux... pas pire j'espère...
 _Toi moussaillon tu dors, tu t'occupes de rien, on s'occupe de tout.
 _Ha mais non les gars! Moi j'veux voir comment on prend la mer. J'veux larguer les amarres, j'veux voir le quai s'éloigner, j'veux hisser la grand voile et voir la terre devenir qu'un tout petit point à l'horizon. J'veux chanter du Hugues Auffray et siffler dans mon harmonica. J'veux naviguer moi aussi bordel! J'veux... j've... j'v...j'...zzzzzzzzzz....
 _Bonne nuit moussaillon..."

Je m'endors en ordonnant à mon organisme de se/me réveiller dans une heure.
Et ça marche!
Un léger bruit me réveille, une légère secousse m'annonce qu'on est en train de prendre le large!!!
J'ouvre les yeux et là.. oula comment ça bouge! J'étais quand même pas si déchirée que ça hier non? Pas le temps de me refaire le film de la soirée. Hiiiiiiiii!!!! J'vais naviguer!!!
Attendez moi les gars, j'enfile mon ciré, mes bottes et je vais lever l'ancre!!!
Je saute du lit, je vais pour courir jusqu'au pont mais mon sens de l'équilibre me joue des tours... je me cogne de partout!
Mais bordel j'ai bu quoi hier???! 
Je saute sur le pont et là...

Y'a pas un seul petit point de terre! On est en pleine mer.
Euh... bah! Captain c'est quoi ce délire? L'est quelle heure???!

Il est presque 10h du mat', soit 5 heures qu'on navigue.
Et moi j'ai rien senti. Je dormais peinard alors que le bateau tanguait sévère. Dois-je en conclure que je n'ai plus le mal de mer?

C'est là où le Captain me conseille d'aller manger si je ne veux pas être malade. Et vu ce que j'ai picolé la veille j'ai plutôt intérêt à éponger.

Je t'avouerai que prendre son p'tit dej en pleine mer c'est pas easy easy.
Je manque m'ouvrir le crâne dans le frigo, je me cogne les genoux, je coince mon pied dans un bas de porte...  
Je misère à porter ma tasse de thé à ma bouche sans me la renverser sur les genoux, sans oublier mes tartines qui se baladent sur la table.
Haaaa mais dis hoooo ça va bouger comme ça pendant encore longtemps??!

Le p'tit déj avalé je peux rejoindre l'équipage sur le pont.
J'me la pète un peu j'avoue. Genre j'suis trop fière de pas avoir le mal de mer. Faut dire que j'appréhendais un peu de passer la traversée à vomir tripes et boyaux. Mais en fait je gèèèère grave!

Alors alors... comment c'est le paysage? C'est vrai j'ai même pas regardé la mer.
Alors la mer est... ha bah merde c'est le ciel là.
Donc le ciel... de quel couleur est le ciel?
Ha bordel mais là c'est la mer! 
Ciel... mer...ciel...mer...
Mon oreille interne ne comprend plus rien et lance l'alerte à mon estomac.
Mayday Mayday Mayday!!!
J'ai la gerbe et j'ai mal aux cheveux. J'ai même la tête qui me gratte sévère!

Je tente de penser à autre chose (le mal de mer c'est psychologique hein dis?) et du coup je réalise que ça fait quand même plusieurs jours que j'ai la tête qui me gratte. Je crois bien que ça me grattait déjà avant d'arriver en Afrique du Sud même.
Je commence à psychoter et j'hurle au Captain, occuper à barrer, que j'ai des poux!
C'est ça le problème avec moi. Je suis un brin excessive.

"Arrête tes balivernes moussaillon. T'as pas de poux! Ton esprit divague sous la force de la mer. Elle est comme ça la mer. Elle peut rendre fou. Ne te laisse pas attraper moussaillon.
_ Mais sérieux ça me gratte grave Captain! J'te dis que j'ai des poux!! C'est horrible! C'est la fin du monde!! Mes cheveux!!! Haaaa!! Mes si beaux cheveuuuuux!!!!
_ J'te dis que t'as pas de poux moussaillon!!! Suffit! Retourne te coucher!"

J'obéis au Captain et retourne dans ma cabine. La psychose des poux me lâche mais le mal de mer lui, revient...

Je vais passer 10h seule dans ma cabine. Torturée par le rhum de la veille qui ne demande qu'à sortir et des visions dantesques de radeaux garnis de poux qui se trimballent dans les vagues de mes cheveux...
Le Captain passe me voir toutes les heures. Me force à boire, à manger, tente de me faire garder la raison. Je lutte contre moi même et finis par m'endormir.
Jusqu'au réveil brutal!
Je suis trimbalée dans tous les sens. Mes sacs valsent dans ma cabine. Je vois les tabourets qui passent de bâbord à tribord. La vaisselle tombe. Les livres s'échappent des étagères. Tout fout l'camp! J'entends un bordel apocalyptique sur le pont.
Plus de poux ni de mal de mer qui tiennent, je sens qu'on est en train d'essuyer une belle tempête et je veux pas mourir noyée dans ma cabine! Je dois sortir de là et vite! Je me hisse en dehors du lit, m'accroche à tout ce que je peux. J'arrive difficilement à rejoindre le pont.

"Captaiiiiiiin j'veux pas qu'on coule! J'veux pas mourir noyée!!! Captain!! Parle moi! Il se passe quoi Captain!!! Paaarle bon dieu! J'ai peuuuuur (Soïzik dans toute sa splendeur)
_ Pas de panique moussaillon. C'est le vent qui se lève et la mer qui n'en fait qu'à sa tête. C'est assez impressionnant je te l'accorde mais tout va bien. Reste à l'intérieur. Allonge toi et tâche de ne pas tomber."

Ok là ça craint! Il a beau dire de pas paniquer je le sens bien que ça craint! C'est pas normal là! Y'a 2 minutes il faisait hyper soleil et d'un coup il fait tout noir. J'veux retourner à terre!! On arrête les conneries là mon Captain!
Salman! Salmaaaaan viens me chercher avec ton super mini-bus! J'veux plus être là!*

*Jsuis en plein délire psychotique, j'ai des visions d'horreur, je m'arrache les cheveux. En plus je suis sûre que j'ai des poux mais tout le monde s'en fout!*

Au bout d'une petite heure de grosse trimballe le vent finit par se calmer, la mer par s'appaiser. Moi avec. Je me rendors et m'enfonce dans un cauchemar... Les poux... je vois des poux partout... ils rentrent dans ma bouche, dans mes oreilles, mon nez!!! C'est atroce.
Un cri me sort des ténèbres.

"Moussaillon Terre!!! On voit la terre moussaillon! Tu peux sortir!"

La terre... la délivrance! On est vivant! Et j'ai même pas gerbé! Hihaaaaaaa!!!

On sort les bières. Parce que voir la terre ça se fête toujours à bord!

Tchin Tchin! Santé les gars! Bravo à toi Captain!
Le moussaillon est pas peu fier de sa traversée. Un peu agitée la mer. Rien comparé à mon agitation mentale je te l'accorde.

Jusque là, j'avais réussi à gérer. Hormis mon imagination débordante, j'avais réussi à contrôler mes boyaux.
La gorgée de bière me fut fatale...

Imagine la scène. On vient de passer 12 heures en mer, on est à 20 minutes de la côte... et je vomis à coeur joie.
Fait chier! 

Le Captain vient m'apporter un verre d'eau. Et je vois l'horreur dans ses yeux...

"Quoi??? J'ai du vomi sur la joue? Qu'est ce qu'y a Captain???! Parle!! Mais quoi bordel???!
_ Sur ton front...
_ Quoi mon front? J'ai du vomi sur le front???
_ Un poux! T'as un poux sur le front moussaillon!
_ Haaaaaaaaaa!!!!"

C'est officiel. C'est le Captain qui l'a dit. C'est la fin du monde.
J'ai des poux...

(à suivre)

 

 

 

2 janvier 2013

Le 31 en 13 points...

Alors d'accord j'ai passé les 12 coups de minuit en mode seule-tout à garder des marmots dans un hôtel de luxe...
Mais à 1h du mat', les poches pleines et moi pas du tout (pyélonéphrite de m*rde) j'ai pu rejoindre les copains et distribuer tout mes plus beaux bisous et mes meilleurs voeux pour cette chère et tant attendue année 2013!

2013 sera belle, pleine d'amour, de jolies surprises et d'aventure... 2013 accroche toi bordel j'arrive!

Je ne vais pas tout te raconter en détail (parce que trop long) mais je t'ai fait un petit condensé en 13 points.

1) L'instant générosité:
Je danse depuis des heures à la boite de night et je crève la soif. 
Deux solutions s'offrent à moi... dragouiller pour me faire payer un verre (mais je risque de me coltiner un relou toute la soirée) ou alors me commander un coca comme une grande et tenter de me le faire offrir par le barman. Parce que je suis sûre que lui il aura aucune chance de me coller toute la soirée.... 
_ Un coca s'il te plaît, avec pas trop de glaçons...
C'est là où je dégaine la carte bleue et les yeux de biche...et... j'ai pas de liquide désolée... ça va aller? 
Et sans même que je lui en dise plus il me fait le clin d'oeil de ouf...
_ C'est pour moi!
A 6 balles le coca, ça fait toujours plaiz'! 

2) Le dialogue de sourd:
Y'a toujours à un moment donné, un mec qui vient me brancher mais qui ne sait pas comment s'y prendre...
Il commence comme ça:
_ Ouais j'suis algérien!
_ Tu m'aurai dis le contraire je t'aurai pas cru!
_ Halaaa... discrimination!!!
_ Bah non mec t'es algérien, t'es algérien quoi! Moi j'ai une gueule de bigoudene et toi d'algérien c'est tout. Faut savoir appeler un chat, un chat!
_ Wouaaa vas y la meuf elle me traite de 'iench! Et les gars la meuf elle me traite de 'iench...
_ ....................................... (boulet)

3) Le fou rire:
Y'a des fois par contre où c'est moi qui croit avoir pé-cho du lourd mais en fait pas du tout...
_ Putain meuf t'as vu le gars qui m'a invité à danser??? C'est un monsieur important sur l'île! Un bon parti quoi!!
_ Mais que dalle meuf, il taffe à la déchètt' lui!
_ Ha ouais d'accord...

4) Le gros connard:
Parce qu'il en faut toujours un... même le 31!
C'est celui qui s'approche de moi et qui me renverse délibérément son verre sur ma robe.
_ Mais t'es vraiment un gros connard de ta grand mère toi!!! (Oui je suis vulgaire!)
_ Ouaaaais j'suis le plus gros connard de l'île ouaaaaais!!!!
_ Putain t'as de la chance d'être un mec et d'être plus carré que moi sinon je t'aurai défoncé ta pauv' tronche! Dégage batard!
_ Ouaiiiiiiis!!!
_ Vas y dégage ou j't'éclate! Dégage!!! Connard!

5) L'instant fan people:
A St Barth tu as peut être une chance de croiser du beau monde un 31... ou pas...
_ Wouaw vas y y'a Zazie derrière moi!
_ Où?? Je la vois pas!!
_ Là bordel, derrière, la nana qui a le chapeau!
_ Ha ouais tu crois? Ha bah je la voyais pas comme ça...
_ Oublie c'est pas elle, j'me suis plantée! Par contre regarde derrière y'a... ha non...

6) La technique pour pas faire la queue dans des toilettes blindées:
J'ai rien trouver de mieux que de me mettre à hurler dans les chiottes:
_ J'ai une infection urinaire les filles, j'peux passer??!
La nana à qui c'était le tour (bien 10 tours avant le mien) par chance, en a eu une y'a pas longtemps et se rappelle de cette douleur de ouf malade...
_ Ola mais vas y, prend ma place! Oh ma pauvre, ça fait tellement mal...
_ Merci copine de pipi moisi!
Le pipi d'après y'en a aucune qui a bien voulu me laisser passer.
Je leur souhaite à toutes une belle piélonéphryte pour 2013!

6) La loose:
C'est d'avoir réussi à coincer mon casque dans la selle de Moby et d'avoir dû demander de l'aide à des mecs trop bourracho pour m'aider...
A nous 4 on a mis 15 minutes à décoincer le bitin et après c'est eux qui ont voulu me coincer...
Par chance Moby m'a sorti de là!

8) Le joli compliment:
Loin du vulgoss, du lourd, du vas-y-que-je-veux-te-serrer-poupée...
_ T'as une belle énergie Soïzik.
J'ai adoré!

9) La photo mentale:
Ce petit moment qui restera gravé à jamais...
Regarder le soleil se lever sur la plage entourée des gens que j'aime... et avoir une pensée pour tout ceux qui ne sont pas là... juste ça...

10) La pause bisounours:
Prendre les potos dans mes bras, leur souhaiter le meilleur et me remplir de câlin plein d'amour...

11) La belle surprise:
C'est d'avoir passé toute la nuit en ayant bu qu'une toute petite bière et d'avoir continué à danser sur la plage jusqu'à 10h...
Alors soit on a trafiqué ma bière... soit je suis tombée dans la marmite étant petiote!

12) L'instant bien être:
Parce que j'ai passer toute la nuit à danser, à me faire bousculer aussi, à transpirer, à me faire éclater les orteils par des talons aiguilles...
Le meilleur moyen pour décompresser c'est de faire valser ma robe et de sauter à l'eau pendant que le jour se lève.
Le premier bain de l'année...

13) Le meilleur moment:
Traverser l'île sur Moby à 10h du mat' pour rentrer à la case. Me refaire le film de la soirée, de la matinée...
Les cheveux au vent, le sourire accroché, les yeux pleins d'étoiles...
Un autre jour, une nouvelle année...

Encore un joli réveillon, tout en rire, en folie, en paillettes...
Un réveillon plein d'amour...

J'espère que le tien s'est bien passé.
D'ailleurs si tu devais me le résumer en 1 point. Juste 1.
Ça donnerait quoi?

1 novembre 2010

La nuit des cafards

La vie en communauté n'est pas chose aisée. Pourtant après 24 jours à 4 dans environ 30m² nous sommes partis de chez nos hôtes avec un petit pincement au coeur il faut l'avouer. Je tenais d'ailleurs à les remercier pour leur accueil et leur patience; pour leur soutien aussi, et pour les bons petits plats... et pour les potions magiques aussi...et... Oui bon, un grand merci à Delph' et Steph'!!

Mais grâce à quelques petits occupants nous ne nous sommes pas réellement retrouvés seuls dans notre "home sweet home"; des locataires nous y attendaient de pattes fermes. Peu bruyants, mais très envahissants ces messieurs dames (plus de dames à priori vu leur nombre croissant) ont bien failli me rendre folle. J'en voyais partout, j'en rêvais la nuit. J'en ai choppé dans les valises, sur les murs, dans la vaisselle, sous le canapé, sur le frigo... une horreur!!! Et selon mes recherches nos chers cafards n'étaient pas disposés à nous laisser les lieux.

Le cafard ou blatte: La femelle pond jusqu'à 8 poches contenant chacune jusqu'à 40 œufs.Les blattes aiment l'obscurité. Elles se cachent lorsque le jour ou la lumière apparaît. Dans les appartements, elles recherchent les recoins obscurs, chauds et humides. Elles sortent le soir pour se nourrir. Donc, lorsque des individus apparaissent en présence du jour, cela signifie que leur nombre est grand et que l'infestation est avancée !   Elles sont apparues sur Terre il y a environ 400 millions d'années.                                                                              (Sources Wikipedia)

La bataille est donc difficile à gagner, mais aux grands maux les grands remèdes. L'Homme a la situation bien en main et va tout faire pour que sa princess' (moi) soit au mieux dans sa tête et dans sa maison. En même temps il vaut mieux pour lui, mon équilibre est si fragile que ça peut vite déborder chez moi, et là je ne réponds plus de rien, je deviens hystéro!! AAArgh, j'suis une félée moi!!! J'ai envie de tout péter!!! Bombaka!!!

Oui enfin, je ne suis qu'une femme!! On est bien toutes pareilles va'!

Le Général Tounsi s'est donc chargé de la mission "Extermination" Après avoir pris note de mes recommandations il a pu se munir de bombes insecticides à dégoupiller (à la guerre comme à la guerre!!!)

Ne connaissant pas cette nouvelle arme, ne se servant que du torchon et du sopalin en règle générale, il s'est quelque peu trouvé dans l'embarras. La bombe ne se dégoupillait pas, seul un jet du produit lui aspergeait les mains, au lieu du pschiiiiiiiit gazeux annonciateur du bon fonctionnement. Après maints et maints efforts, il a réussi, a respiré du gaz  au passage (pas de panique il va bien aujourd'hui) et a pu passer à l'ultime phase, la plus dure pour le général Tounsi, laisser agir pendant 3heures, devant attendre au bar un ti punch à la main.

Trois heures plus tard et seulement 2 ti'punch, nous sommes retournés sur le champ de bataille! Aucun survivant Mon Commandant!!! Une cinquantaine de corps à terre, aucuns démembrés bien evidemment, aucune trace de sang, une bataille propre comme on les aime, nous les femmes. Il ne nous restait plus qu'à nettoyer à l'aide du super balai. Je pouvais enfin dormir sans crainte.

Le lendemain, nos coriaces assayants, le 2eme bataillon en quelques sortes est sorti de je ne sais où pour investir à nouveau les lieux!!! Nous avons du passer au plan B: faire appel au Grand Chef le Décafartiseur, partout où il passe les cafards trépassent! Il a mis un produit magique, une drogue à cafard, ceux ci se jetent sur les petites boulettes et en un quart d'heure meurent. Les vivants se nourrissant de leurs cadavres (quelle bande de crados) s'empoisonnent automatiquement. C'est la chaine sans fin. Chaque matin on en retrouve les 4 pattes en l'air. On va la gagner cette guerre bordel!

Je me demande vraiment comment les anciens locataires faisaient pour vivre là dedans, eux aussi devaient être de vrais crados. Après avoir désinfecté tout l'appart il reste encore une vieille odeur de pouilleux, on a sortit l'attirail bougies parfumées et encens afin d'en venir à bout. Hormis ces petits désagréments nous sommes ravis de notre nouveau chez nous. Qu'il est bon de déjeuner face à la mer et d'avoir le sunset tous les soirs, nous sommes aux premières loges en plus.

Alors oui, on peut finir par dire qu'on l'a bordé de nouilles le cul...

Lire la suite...

18 juin 2011

Welcome in the cruel world...

AAAAAArrrgh!!!!!!!!
Par où commencer...
Nous en sommes à une semaine (juste une bordel) et déjà c'est trop!
Le travail en lui même est comme dans tous les hotels de luxe je suppose. 
Tu as un charmant uniforme, pas du tout taillé à ta morphologie... chacun sa couleur pour bien délimiter sa hiérarchie, (comme les Powers Rangers) pas de bol je suis en orange. La couleur qui ne va à personne!
Aucun de tes petits cheveux frisottis ne doit sortir de ton chignon, d'où la fixation à la barette et au gel. Tes superbes cheveux ne sont donc plus qu'un amas de noeuds gominés.
T'es maquillée, épilée, rasée, manucurée, et sans excès de sebum facial.
Ton petit piercing et tes bagues de pieds, tes boucles d'oreilles et autre colliers restent au vestiaire.
Pour faire bref, t'as le sentiment de regarder en vieille fille quand tu te vois dans le miroir.

Ton petit badge nominatif sert à chacun de tes collègues (on est plus de 200!) à t'apeller par ton prénom, sauf qu'eux te connaissent déjà tous, vu qu'on leur a parlé de toi pendant 1 semaine avant ton arrivée, et qu'ils se doivent de d'intégrer au plus vite dans cette belle famille. Toi tu galères à tous les mémoriser, alors tu zieutes le badge avant de t'adresser à quelqu'un.

Après au niveau du service, tu fais plus de la  manutention qu'autre chose, on aime trimballer les tables de sites en sites, (me demandez pas pourquoi!) et c'est pas comme si t'avais 500m à faire avec la table. 
Quel plaisir de changer 150 verres de ce resto pour les remplacer par ceux de l'autre resto parce que c'est plus joli avec la couleur du lagon ce soir. 
Tiens on va rajouter des couverts,  ah et puis non on va les enlever. On plie la serviette comme ça, et puis non tiens comme ça c'est mieux.
N'oublies pas ton compas pour placer la petite cuillère sur la table, parce que Madame est allergique au gluten (cherchez pas le rapport), toi tu penses que ça ne changera pas grand chose exposée plein nord ou plein sud, mais il faut croire que c'est une décision des plus importantes...
Il te faut apeller les clients par leur nom, sauf qu'eux on ne leur a pas donné de badges bordel!
Ton responsable te dis que c'est telle chambre, donc tu cherches dans la base de données les détails, sauf que ton responsable t'as donné 15 informations en même temps et que du coup ce couple de Japonais tu vas les apeller "O'brien" et les Ricains bah ça sera "Kawazako" ce soir. Raté!
Tu dois parler pendant des heures de la consistance et de l'épice de la sauce "curry des indes de la route du taj mahal que le lion il s'est piqué la langue avec". Ohé les gars c'est un curry!!! Pas de quoi se branler dessus nan!

Du coup bah t'as l'impression d'être une grosse mongole. Tu ne sais même plus comment porter un plateau, ni même où poser le verre à vin tellement tout ce que tu connaissais n'a pas l'air adapté à la situation. Tu passes ton temps à t'excuser de demander, t'excuser de ne pas savoir et t'excuser d'être dans les pattes de tout le monde qui a toujours une tâche bien précise à faire, vu que toi on t'as un peu laché dans l'arène sans avoir eu le temps de répéter.

Bref, ça c'était à prévoir, je suis là pour apprendre.

Mais on a un autre soucis et pas des moindres...
On habite à 7kms de la navette bateau, et on a quoi, 10 minutes de bateau pour arriver au travail. Ce qui devrait, je dis bien devrait, nous prendre 40 minutes de transport par jour.
Sauf que nous avons un seul bateau de 12 places pour arriver au site  et qu'il y a des navettes toutes les 20 minutes.
Dois-je vous rapeller que nous sommes plus de 200 staff??
Une fois arrivé sur le site, on a encore 20 minutes de marche du vestiaire jusqu'au resto. Que je me suis déjà perdue en débauchant. J'ai cru que j'allais dormir sur le motu ce soir là.
Ce qui nous prend donc une moyenne de 3h par jour!!
Pire qu'à Paname avec le métro!!
Et c'est juste insupportable de partir de chez soi à 13h30 et de rentrer vers 1h du mat' tous les jours.
On n'est pas venu là pour ça.

Nan, je crois qu'on était venu pour profiter aussi, pour découvrir, pour nager, plonger... et certainement pas pour se faire enroler dans une secte.

Alors bah euh... on va dire qu'on va voir. Mais je pense que c'est déjà tout vu.

Vous feriez quoi vous?
Parce que oui on pourrait prendre sur nous pour l'expérience, mais ça se saurait si on était des carriéristes.

Va falloir se décider! Et vite...


 

 

26 juin 2011

La traversée en Taporo

Ayant laissé une partie de nos bagages à Papeete, j'ai du trouver un moyen économique de les ramener sur Bora Bora.
Une seule solution le cargo!
Qui dit cargo dit "c'est pas la class-tu vas galérer-mais c'est pas cher-et avec un peu de bol tu vas gerber".
Je quitte donc Bora en avion (le pass inter îles du début de notre séjour nous permettait de rentrer gratos) pour me faire une journée à la ville, Papeete étant... pffffiouf si citadine. Karim lui, reste à Bora. Et après réflexions je me demande pourquoi on n'a pas fait le contraire.
J'arrive à avoir quelques infos indispensables au sujet du lieu et de l'heure de l'embarquement. Mais je me rendrais vite compte que ça ne m'aura été d'aucun secours.
Le préposé aux réservations sur le Taporo me dit qu'il faut que je sois à 6h du mat' au port, et qu'il n'y a que 12 places pour les passagers. Le premier arrivé, premier servi!
Le gentil taxi man passe me chercher à 5h00 à la pension, j'arrive donc 15 minutes plus tard au dit rendez vous.
Il fait tout nuit, le port est flippant, y'a des chiens qui aboient de partout et de temps en temps une ombre qui se déplace. J'ai un peu la trouille quand même, mais "pas de soucis" me dit le taxi man "attends là ça va bouger plus tard!".
Sauf que plus tard ça ne bouge pas du tout et qu'à force je me demande si je suis vraiment au bon endroit.
Un police portuaire man arrive par là et me demande ce que j'attends : "bah le taporo Monsieur..." Bien sûr c'est pas là et je risque d'attendre un bon moment qu'il me répond. Comment passer pour la "touriste de service" phase 1.
Ce généreux Monsieur charge mes 30 kilos de bagages dans son coffre et me propose de m'amener au bon endroit. Why not, je me vois pas rouler la valise dans le port au milieu des meutes de chiens.
Et zou, j'arrive au bureau de reservation, j'ai plus qu'à attendre que ça ouvre, c'est à dire dans 2 heures.
En attendant, on vient me taper la discut' et ça donne ça:
_ T'attends quoi?
_ Mais pourquoi tu prends pas l'avion?
_ Et tu sais que ça va être long la traversée?
_ T'as pas le mal de mer??
_ Comment ça se fait que t'ai autant de bagages???
_ T'es sûre que tu veux pas y aller en avion??????

Et là je suis de moins en moins sûre pour le coup, j'ai déjà faim, j'ai déjà envie de dormir et j'en ai déjà marre d'attendre!!!

L'ouverture du bureau me ramène à la réalité, on n'a pas assez d'argent pour l'avion, et pourquoi payer 10 fois plus que ce que ça va me coûter en bateau hein???

Hop hop hop, j'ai mon petit ticket pour faire la queue... Ayè c'est mon tour!
Et un ticket pour le Taporo 1!!!
_ C'est pas ici pour les passagers, là c'est que le fret, faut que t'ailles de l'autre côté, que t'attendes que le Taporo arrive, que tu trouves Gustave, et si t'as de la chance t'auras une place!

Non je ne m'enerve pas, non je crie pas à qui veut l'entendre que j'ai 30 kilos de bagages et que "l'autre côté" pour moi c'est le bout du monde, et non je ne demande pas une description physique détaillée de ce cher Gustave!
Pas le temps de râler, un gentil jeune homme me propose de me déposer de "l'autre côté". Sooo chouette!!

Me voilà donc lâchée à la zone du fret. Là où on trouve un monde de playmobils en Fenwick et autres Manitou qui chargent, déchargent. De la bouf', des télés, des vélos, du ciment, du bois, du gaz, des ordinateurs... Tout ce chargement doit partir sur le Taporo pour ravitailler les différentes îles.
Ha mais c'est donc que je vais me taper toutes les îles en plus??? Je vais pas dirrèc sur Bora?? Cooool!

Imaginez vous la scène, y'a des mecs de partout, en marcel, transpirant, qui joue du Fenwick, dans un bordel monstre... et moi avec mes valises, mon petit magazine de pouf', ma bouteille d'eau, assise sur une petite chaise (d'où elle sortait c'te chaise?) au milieu...
Pour le coup, ils ont tout donné ce matin là, ils y allaient de bon coeur, ils chantaient, faisaient des blagounettes, me souriaient au passage.

Bref, au bout de quelques heures d'autres futurs passagers arrivent au moment où le Taporo arrive (Of course! En tant que polynésiens ils savent que ça sert à rien d'arriver à 5h du mat' vu que le bateau n'arrive qu'à 9h30...) et là je sens que ça va être la guerre pour décrocher une place. L'ambiance devient électrique, fini les yeux de biches et place à mon regard revolver!
Ok, jsuis ready, l'est où ce Gustave??!
Je zieute à mort, j'suis au taquet, à deux doigts d'hurler "Guuuuustavvve!!!?"
Mon sens de l'observation m'amène à une pseudo cabane sortie de nul part, où beaucoup de gens s'agglutinent.
Et Paf je me colle à la petite fenêtre! Et gare à celui qui me pousse!!

Je devine ledit Gustave, pas un rigolo le bonhomme et pas réglo non plus pour le coup. Parce que sa foutue "petite fenêtre" il l'a jamais ouverte et il s'est mis à vendre les tickets à l'arrache, à l'arrière de la cabane!
Ma ténacité légendaire me lâche d'un coup d'un seul. Dépitée je commence à me dire que tant pis on bouffera des nouilles pendant 3 mois s'il le faut mais je rentre en avion! Allez tous vous faire foutre bande de grugeurs de place!!! J'en veux même plus d'vot' ticket!

Jusqu'au moment où un tout petit monsieur me demande mes sous, mon nom, mon âge... (Tu veux mon tour de poitrine aussi?? Oui énervée je suis vraiment peau de vache!) il se faufile (bah oui il fait 1m50!!) et Ô victoire il revient avec le ticket d'Or!! Je lui décroche mon plus beau sourire, qui retombe cash quand j'apprends qu'on ne part qu'à 16h.

Et c'est reparti pour de longues heures d'attente sur ma petite chaise, que j'ai même pas à manger et que y'a même pas une roulotte qui vend des snacks.

Je vous épargne l'attente, place à l'embarquement!
On doit monter en petit groupe (que normalement Gustave devait vendre 12 tickets et qu'il en a vendu près de 30!) et faire en sorte de ne pas se faire repérer par la police portuaire. La compagnie n'ayant le droit d'embarquer que 12 personnes. Sauf que moi, c'est impossible qu'on ne me repère pas avec mes 30kilos de bagages. Un matelot a carrément dû me mettre sur le monte charge tellement il m'était impossible d'emprunter le petit ponton.
Et là je découvre ce qui va être notre "cabine" pour ces 15 prochaines heures: un container!
Une mamie m'invite à installer mes affaires à côté d'elle, à me faire mon petit lit.
Ils ont tous des tapis de sol, des couvertures, moi j'ai un rideau rose fluo en guise de matelas et un paréo pour la couverture. Les voilà qui sortent les gamelles, les casse croûte, le café... moi j'ai un paquet de chips et un Savane!
On loge à 8 allongés dans le container, les autres devront faire la traversée sur le pont.
Je bénirai la petite mamie de m'avoir gardé une place à l'abris du vent et de la pluie aux heures les plus froides de la nuit.

Pouuuuuêt Pooooouët!!! (= chouette on part enfin)

On se fera une escale à 2h du mat' à Huahiné, une autre à 4h sur Raiatéa, et la dernière à 6h pour Tahaa.
Je peux voir au passage des familles qui se retrouvent, d'autres qui ont juste le temps de l'escale pour se voir.
Ma petite mamie me quitte à Tahaa après m'avoir laissé une demi baguette de pain et de l'eau pour la suite de mon voyage.

L'arrivée à Bora Bora est superbe, je me la joue "J'suis trop une aventurière des mers, après des mois de traversée je vois enfin la terre!!!" du moins j'imagine ce qu'on dû ressentir les vaillants navigateurs de l'époque.

Mon cher et tendre m'attend au port avec un délicieux sandwich, l'est trop fier de sa Florence Arthaud. Et moi jsuis trop choudoudou de le revoir.

Résultat: 
Le Taporo c'est pas cher et au cas où, Gustave porte un tee shirt bleu, un short vert et une casquette blanche.
Il peut y avoir une mamie pour te sauver de la tempête et de la famine. 
Alors qu'un petit Monsieur se faufilera toujours là où toi tu ne peux même pas mettre un pied. 
Une petite chaise peut sortir de nul part tandis qu'un panneau d'information beaucoup moins. 
Et être une femme dans un port ça réveille le capt'ain mais ça te fera pas arriver plus vite!

Note pour plus tard: au retour c'est Karim qui s'y colle!

11 mars 2011

Maigrir sans réfléchir... (article girly. Oups!)

Nous y voilà!
Toi qui entends depuis des lustres que j'me la raconte en bikini, que j'deviens une bombe latine (mais pas une bombe platine DJ'!) je peux maintenant le crier haut et FOOOOORT: j'ai trouvé le régime qui marche.
Je te préviens de suite, si tu fais partie de celles qui se trouve trop grosse alors que ta balance n'a jamais dépassé le 60kgs (et que tu mesures plus d'1m30 aussi!) lache l'affaire cocotte, ne lis pas la suite ça ne te concerne pas.
Bien sûr je ne suis pas une ancienne obèse non plus, tout est relatif. Mais les 60kgs ça faisait belle lurette que je ne les avais pas vu. 
A moins que tu lises pour que tu cesses tes gnans-gnansde fille face à ta pote qui elle, oui, a vraiment du poids à perdre. Parce qu'entendre se plaindre un tas d'os ça réveille chez la ronde des envies de bouffer. Direct j'me ferai bien tes hanches saillantes sur le grill!!!

Des années à faire le yoyo (limite culbuto), à prendre, à perdre, à reprendre plus que ce que tu n'avais perdu...ce qui t'amène à faire péter les scores et à te sentir aussi sexy qu'une vache. 
Pourtant tu y crois et tu gardes au fond de ton placard THE jean's tas d'os que tu portais à 17ans (que même à l'époque tu te trouvais trop grosse) et tentes de l'enfiler une fois l'an, sauf qu'à mi-cuisse ça coince toujours.
Tu parviendra à le remettre lors d'occasions particulières (une rupture, un licenciement, un coup de déprime... au choix) mais jamais au grand jamais quand tu te sentiras bien moralement.
Puisque tu fais partie de celles qui sont "happy d'être ronde".
Sauf que faut pas se leurrer, t'as beau avoir le smile à longueur de temps, et avoir un beau visage (puisque dixit ta mère, les grosses elles ont toujours un beau visage!) toi aussi t'aimerai te la péter en maillot de bain sans devoir jouer à la "j'assume à mort!" en jouant de tes cuisses qui font des vagues si tu cours dans le sable.
T'aimerai rentrer dans le jean's de ta pote aux ventes privées au lieu de te retrancher sur les gilets.
Tu voudrais rentrer dans n'importe quel jean's d'ailleurs, sans devoir demander "vous auriez la taille au dessus. Dessus. Oui dessus encore" puisque dans chaque boutique il y a du 36-38 à foison mais bien moins de 42-44.

Manger devient donc une contrainte, tu as l'impression d'être en constante restriction, tu avales 3 miettes à chaque repas et tu grossis toujours... Tu te sens seule face à ton assiette de salade alors que les copines se goinfrent de frites, d'où un élan de rébellionet tu décides de manger comme elles. Y'a pas de raison.
Ce qui, passé un temps, te feras culpabiliser à mort. Et tu repartiras dans une phase restriction à compter le moindre calorie... pour bien évidemment te jeter sur un paquet de gâteaux en moins de temps que t'aurai demandé la lecture d'un Oui Oui... On connaît la chanson!
J'étais comme ça il y a encore 6 mois jusqu'à mon voyage au Japon, au summum du tour de taille!

  
Et en bonne (c'est l'cas d'le dire hey hey) princess-pouf que je suis, je vais te partager mon secret.

Avant ma journée commençait avec l'indétronable tartine beurre-salé-confiture, un jus de fruit, un thé. Rien de too much sauf que la tartine en entraînant une autre... j'avais avalé une demi baguette.
Le midi, une entrée (crudités) un plat (viande et légumes/féculent) un bout de fromage et un yahourt.
Pour le goûter toujours un petit gâteaux à me caler sous la dent.
Et le soir c'était souvent pareil que le midi.
Ajouté à ça les apéros de temps en temps, les petits plaisirs en plus style pizza et frites. Le soda à l'occasion...
Rien de très folichon nan? On ne peut pas dire que je me gavais. Mais par rapport à ma non-activité physique c'était beaucoup trop. Soit je pesais autant que je mesurais. Et on m'a tellement rabâché qu'il faut peser 10 de moins que sa taille... bla bla bla...pour les hommes c'est 5 bla bla bla... FUCK!
Je trouvais plus rien à me caler sur le bull, hormis des sarouels hyper large (que du coup t'as l'air encore plus large...) et surtout je me sentais mal. Ou quand "l'happy d'être ronde" n'assume plus. 

Et il y a eu le Japon: le moyen pour moi de revoir toute mon alimentation et de commencer à perdre du gras sans m'en rendre compte.
Que ce soit le matin, le midi ou le soir, on mangeait pour ainsi dire la même chose: riz, légumes, tofu, champignons, soupe miso...
Pas de sucre, de pain, de fromage, de viande, d'huile, de beurre... c'est pourquoi j'ai puisé dans mes réserves et j'ai fondu. Et ce qui est dingue c'est que je n'ai pas eu de coup de pompe, pas d'envie particulière, aucun manque. C'est bien que ça correspondait à ce que mon corps avait besoin, ni plus ni moins. Sans oublier qu'on se levait à 6h et qu'on passait nos journées à travailler dans les champs. S'il y avait eu carence je l'aurai senti.

Le retour en France aurait pu être le piège (comme à chaque retour de voyage). Des envies de miam miam façon maman, l'impression de redécouvrir notre terroir, se jeter sur le fromage, le pain...
Mais pour une fois, j'ai fais très attention à garder mon alimentation dite "de voyage". Il fallait que ça devienne ma nouvelle alimentation, que ça devienne naturel surtout. J'avais déjà perdu 7kgs en 2 mois, je ne voulais pas gâcher ça. Je ne voulais pas perdre plus, je voulais juste arrêter de prendre!
J'ai donc adapté ce que j'avais appris au Japon avec ce que je pouvais trouver ici.

Le matin c'est muesli bio, verre de jus de fruit, thé. J'ajoute une galette de riz confiture si j'ai vraiment les crocs ou un mug de fromage blanc.
Le midi et le soir, je ne fais qu'un plat où je mélange au choix:
Riz, nouilles chinoises, pois cassés, lentilles, quinoa, boulgour, pomme de terre, maïs...
Champignons, tomate, choux rouge, poireaux, courgette, brocoli, betterave, radis, asperge, artichaut...
Maquereau, thon, oeuf, tofu, wakamé...
J'assaisonne le tout de sauce soja, de vinaigre, de wasabi, de gingembre, de poivre, de basilic, de graines de sésame, de citron... sans jamais mettre d'huile ni de sel.
Et je finis avec du fromage blanc ou un yahourt au soja accompagné de chocolat noir pour la touche sucrée.

Alors forcément vous allez me dire que ce n'est pas très varié, mais tout le monde mange plus ou moins toujours la même chose nan? Alors autant que ce soit de bonnes choses.
Et c'est en ça que je n'ai pas le sentiment d'être au régime, puisque c'est juste devenu naturel.
Alors bien sûr, il m'arrive de manger du gras quand j'en ai envie, ou en soirées (histoire de pas passer pour l'oiseau de service) de boire des sodas, de craquer pour un Kinder, de me faire une tranche de pâte... mais c'est occasionnel, donc pas toutes les semaines.

9 mois plus tard j'en suis à 15kgs de perdus... (ce que d'autres auraient pris pour une grossesse). Je rentre dans n'importe quel jean's, je me la pète en bikini (et je ne me suis pas fait virer ou larguer!!! Alléluia!!)
Je ne suis pas non plus tombée dans l'extrème en devenant un tas d'os! (Au plus grand bonheur de Doudou. Gniark Gniark)

PS: non ce blog ne se transforme pas en blog cuisine, ni en blog cosméto... juste un petit coup de pouce à celles qui galèrent avec les kilos! Tentez ça si ça vous dis, mais jamais de Slim fast, Weight Watchers... et autres produits toxiques!!! Parce que manger reste avant tout un besoin mais aussi un plaisir.

PSbis: pleins de pensées à nos amis Japonais...   

   

6 décembre 2011

Un samedi soir sur la terre...

Comme tu le sais je vis à St Barth.
Ce qui au delà des plages de sables fins te fais imaginer qu'il s'agit d'un nid à beaux gosses. Me trompe-je?
Tu es convaincue que je croise des People et des canons de beauté tous les jours nan?
Que je reluque des corps sculpté tel Le Penseur de Rodin sur la plage (la vision du zgeg' en plus, puisque le nudisme est largement pratiqué ici).
Que mon quotidien n'est qu'enchantement visuel.
Qu'à la moindre sortie nocturne (donc arrosée) je me fais alpaguer par des dieux vivants.
C'est un peu ça.
Mais pas que.

Il faut que tu saches qu'ici, comme partout ailleurs, il y a des vaillants, des téméraires, des présomptueux.
Des qui sont complètement à côté de la plaque.
Parce qu'en toute honnêteté, comment un Nain Portugais, un Rugbyman autiste, un Fin saoûl, un Francky Vincent ou encore un Timide au sourire atypique peut imaginer ne serait-ce qu'une nano seconde qu'il peut y avoir, même sur un malentendu, une once de chance qu'il me ramène avec lui.
Et quand je dis "me" je ne parle pas que de moi, je parle de toutes nanas un minimum sensées.
Ça marche aussi pour toi donc.

Puisque tu auras beau être grande, petite, mince ou ronde... tu risques (voire tu as déjà) rencontré ce genre d'energumène dès la nuit tombée.
La journée ils osent moins.
A croire que Le Moche (Le Moche résume tous les genres précédemment cités) pense que la promiscuité des lieux (la boite de nuit bondée s'entend) la musique de merde et l'alcool vont être un atout à sa chasse.

A St Barth et ailleurs, un samedi soir, Voilà ce que ça donne:

Le Nain Portugais:
Tu es haut perché sur tes compensés et là tu reçois une sorte de pichenette sur l'épaule.
Le problème est que cette pichenette ne provient pas de la douce main d'un Apollon, mais de sa tête.
Atchoum a tenté une approche.
Tu as juste à regarder pile en face de toi et tu peux lui faire croire que tu ne le vois pas. Il finira par te lâcher.

Le Rugbyman autiste:
Il est grand, musclé, ses oreilles sont légèrement décollées. C'est un dur, un vrai. Un homme.
Sauf que dans sa tronche il a toujours 15ans. Ce qui le pousse à tenter le rapprochement physique à base de "vas y que jte bouscule et que je joue à la bagarre".
Ce gros con a juste failli te pêter la clavicule.
Il a de la chance de faire 120kgs et de mesurer 1m85 sinon tu l'aurai baffé ct'âne.

Le Fin saoûl:
Ses cheveux sont collés au front tellement il su, des croûtes blanches de salives aux commissures des lèvres, un verre à la main.
Il tient à peine debout mais veut plus que tout t'inviter à danser. Tu refuses.
Il tente de t'offrir un verre par le biais de cette onomatopée: "Tieu bwâ' h ??". Tu refuses.
C'est à ce moment là que tu décides de t'éloigner de son odeur nauséabonde quand il se met à t'insulter.
Tu le pousses.
Il se met à gerber comme un gros sac.

Le Francky Vincent:
Il salive face à ton déhanché et pense que le va et vient de ton postérieur est un appel en sa faveur.
Il te choppe par la taille et commence à se frotter.
Tu as juste le temps de te barrer en courant avant de sentir son engin te frôler le dos. (oui oui, le dos.)
On sait que le vagin est riche en fibres élastiques mais quand même. Le dos bordel!

Le Timide au sourire atypique:
Il tente des regards langoureux mais baisse les yeux avant que tu n'ai pu lui sourire.
Il a l'air correct: pas trop petit, pas trop musclé ni trop bourré.
Tu feins l'ignorance mais le cherche dès qu'il quitte ton champ visuel.
A force d'à force (c'est à dire au moment où le DJ se lâche sur l'indétrônable Lac du Connemara de Sardou remixé c'est à dire à la fin de la soirée) il est juste en face de toi.
Tu frémis.
La lumière se rallume.
Il te sourit enfin... et tu comprends pourquoi il a mit 4h à venir te parler.
Il lui manque une dent bordel!

 

Bien évidemment cette liste est non exhaustive et ne traite que de ma dernière soirée en boîte.
Une fois de plus Doudou n'a pas voulu sortir et j'ai eu droit à ces techniques d'approche parce que Le Moche pense une seule et unique chose: qu'une minette qui ne danse pas avec son amoureux est forcément une minette à prendre.
Puisque même quand Doudou vient (il ne quitte pas la banquette et/ou le bar et/ou les toilettes) j'ai droit à 4 ou 5 Moche par soirée.

Ça le fait marrer Doudou.
Moi ça m'exaspère.

Nan parce que merde, se faire draguer par un Beau (tout ce qui va à l'encontre du Moche donc) ça pourrait être flatteur.
Mais Doudou il dit qu'il aime pas les boîtes, que c'est pour les beauf' (comme le mariage d'après ses dires, mais c'est un autre sujet) et qu'il veut bien y aller que s'il est un peu (complètement) défait.
Du coup il ne danse jamais avec moi.

Samedi prochain je mettrai du Shakira (mon côté chagasse) à fond les ballons dans la case, j'enfilerai une robe et des talons et on fera croire qu'on est en boîte.
Je suis sûre que je repartirai avec le plus Beau des Beaux de la fête.
Et même que je suis sûre que j'arriverai à le faire valser...

4 février 2012

Un cinoche sous les étoiles

Depuis que je passe la moitié de l'année sur des cailloux tu m'as souvent entendu me plaindre d'un manque de découverte d'un point de vue culturel.
Il est vrai que ce n'est pas en faisant la crevette sur mon paréo que je vais m'épanouir intellectuellement, (au mieux j'ai appris que la 7ème vague est toujours la plus forte et là je ne parle pas du célèbre mouvement cinématographique, et au pire je me grille mon capital soleil, ce qui peut rendre plus belle certes, mais aussi plus vieille!).

C'est pourquoi j'ai voulu remédier à mes manques en allant au Cinéma.

Quand je parle de Cinéma, je parle d'un terrain de sport avec écran géant sous les étoiles.
De chaises en plastiques qui te bousillent les fesses.
D'un stand de hot-dog et de pop corn.
Et d'une projection en 2 parties, n'étant pas équipé de la machine capable de visionner une bande dans son intégralité.

On m'a dit que j'ai eu de la chance, puisque la projection a eu lieu.
De 1 parce que la machine tombe souvent en panne et de 2 parce qu'on n'a pas eu à se mettre nos chaises en plastique sur la tête pour nous protéger de la pluie.
Alors oui j'ai eu de la chance.

La chance de regarder Twilight 4 sous les étoiles.

Twilight, pour toi qui ne connais pas, c'est l'histoire de Bella (jeune humaine, naïve mais pas trop et forcément belle) qui tombe amoureuse d'Edward (jeune vampire de plus de 100ans mais qui est resté hyper trop super sexy, qui se retient de ne pas sucer le sang de tout ce qui bouge parce qu'il veut conjurer le sort des méchants vampires).
Tout aurait bien pu se passer (quoique couler des jours heureux avec un mec susceptible de te perforer la carotide avec ses crocs me parait un tantinet dangereux) si Jacob (j'ai nommé un jeune Loup-Garou lui aussi hyper super trop sexy) n'avait pas jeté son dévolu sur la charmante Bella.
Charmante Bella qui est donc toute chamboulée, elle ne sait pas si elle doit en finir avec sa vie d'humaine pour se nourrir de sangliers sanguinolents (jamais d'humains à 2 pattes of course) ne plus jamais dormir et ne plus jamais mourir pour épouser son beau vampire.
Sans oublier bannir de son alimentation l'ail. A vie! (ça j'aurai du mal j'avoue).
Ou si elle doit passer le reste de sa life à se transformer de temps en temps en Louve-Garou et ne plus jamais utiliser une machine de torture (jai nommé l'épilateur, la cire chaude, ou même un rasoir... qui dit Loup-Garou dit Oui au poil)
Perso je n'ai toujours pas très bien compris pourquoi elle a choisit la vie de Vampire.
Entre l'abandon de l'ail ou celui de mon épilateur, mon choix aurait été vite fait.

Bref, le film était sympa (enfin il faut quand même réussir à te mettre dans la peau d'une jeune ado de 15ans dont le monde ne tourne qu'autour des beaux mecs et de ses hormones en ébullition, si tu veux passer un moment vraiment sympa).

En quittant la salle le stade, j'ai quand même fais des "pfff" en veux tu en voilà, des "ouaaaais c'était un peu cul cul quand même..."
Pourtant d'habitude, au niveau identification je suis toujours un peu dans l'excès.
Quand je mate Dora l'exploratrice par exemple, je ne peux m'empêcher de me voir en "Dora" avec Doudou en "cousin Diego" et Dinou en "babouch"...
Mais là, je sais pas, le mode Vampire/Loup-Garou... non.
Rien.
Pas touchée. 

Bon bah c'était avant ma nuit de gue-din!

Parce qu'au réveil mon cauchemar m'est revenu en pleine face!

Doudou était hyper in love de moi (encore plus qu'aujourd'hui c'est possible???!) et voulait me faire si tant de bisous.
Trop si tant.
Sauf qu'à force de me rouler des galoches il m'a arraché le palais.
En fait je n'avais plus de palais. C'était direct le cerveau au fond de ma bouche.
Et il me serrait tellement fort que je ne pouvais plus respirer.
De toute façon avec le cerveau au fond de la bouche je crois qu'on ne peut plus trop respirer en fait.
Prise de panique, j'arrive à m'enfuire.
Ma bouche-cerveau pisse des litres de sang (des citernes même!)
Et là, j'arrive en haut d'un immeuble branlant qui ne va pas tarder à s'écrouler.
Je dois réussir à descendre au plus vite. Je gravis niveau par niveau, et à chaque étage je me retrouve dans un couloir face à des super-trop-méchants-chiens avec des poils-trop-si longs et des crocs vraiment-super-pointus qui ne veulent pas me laisser passer.

Tununut-Tununut-Tununut ... la délivrance du réveil!!!
Tout va bien.
Ma langue se cogne à nouveau à mon palais.
Doudou dort paisiblement.
Pas de loup à l'horizon.
Juste mon Dinou fils qui ronronne.

Justement dans 15 jours ils vont passer "Le chat Potté".
J'ai un peu peur d'y aller maintenant... 


 

6 mars 2013

C'est pas de ma faute, c'est les planètes...

Pour toi qui n'a pas lu ça, (ce que je t'invite à faire) je tiens à te préciser que ce qui va suivre va peut être te paraître étrange.
Et dis toi que tout ce qui est étrange pour la plupart des gens normaux est forcément hyper normal pour moi!
J'y peux rien, j'suis comme ça, j'suis scorpion!
Voilà comme ça c'est dit. Oui je suis scorpion.

Et comme je suis scorpion, je suis attirée par tout ce qui touche aux sciences occultes, c'est mon petit côté mystique.
Je suis aussi, toujours à cause de mon signe astrologique, une déterminée, une entière et une désirable.
En d'autres termes: une chieuse complètement barrée et assez libérée!
Mais là n'est pas le sujet...

Ce que je voulais te raconter, c'est mon expérience avec Patricia Aubert, une astrologue hyper calée dans son domaine.

Si j'ai fait appel à elle, c'est parce qu'il y a quelques temps j'ai senti que mes planètes étaient en train de foutre un peu trop le bordel dans ma vie et j'ai voulu comprendre à quoi elles jouaient là haut.
Je tiens à te préciser de suite, qu'il ne s'agit pas de voyance. 
Patricia ne s'amuse pas à te lire ton avenir dans une boule de cristal, encore moins dans les cartes ni le marc de café.
Tout ce qu'elle fait c'est étudier la place des planètes selon ton lieu, ton heure et ton année de naissance.
Chaque planète à une certaine signification et représente une base de donnée dans ce qu'on appelle en astrologie le "continuum de conscience".
C'est à dire qu'on a chacun un bagage (selon la carte du ciel à notre naissance) et qu'on va se servir ou pas de ce qu'on a dans ces valoches (les valoches étant ce que symbolise chaque planète).
Dans ton thème astral sont inscrits des moments importants de ta vie, que ce soit de l'ordre de l'intime, du professionnel, ou encore des rencontres et des lieux de vie.
Mais Patricia te précise bien qu'on a tous notre libre arbitre et que tout n'est pas "inscrit" ni même "fixé", encore une fois il ne s'agit pas de voyance.
Tu me suis?

Avec toutes ces informations elle te fait ton thème astral.
En gros elle arrive à rentrer dans ta tête!

Elle m'a complètement fait halluciner tellement elle est tombée juste sur toute la ligne.
Et ça, même si j'avais été Bélier (les Béliers sont beaucoup plus cartésiens que les Scorpions c'est bien connu) je pense que je n'aurais pu rester de marbre face à sa force d'analyse.

Je ne vais pas te raconter mon thème en détail, parce que je ne voudrais pas que tu puisses te retrouver dans ma tête.*

*J'ai pas envie de te faire peur surtout!

Mais ce que je peux te dire c'est que dans mon thème c'est un peu le bordel et qu'il est tout basé dans le MOI.
J'suis sûre que ça t'étonne guère en plus...
En gros je suis sur terre pour me chercher.

Je ne fais pas partie de ces petits chanceux qui, les fesses à peine posées sur le ventre de leur mère savent déjà qui ils sont et où ils vont.
Moi, je fais partie de ceux qui vont passer une bonne partie de leur vie à se chercher.
Et ça me va dans l'idée!
Non parce que du coup j'ai la chance de pouvoir aller chercher un peu partout.
J'aurais pu me trouver de suite et me construire dans un quotidien lambda et kiffer ma mémé...mais c'est raté.

Et ce n'est décemment pas de ma faute si Pluton se trouve sur mon ascendant, si j'ai Saturne en Natal et si Mars et Venus sont en carré à Neptune dans mon thème!
C'est pas de ma faute les gars si je suis comme ça, c'est les planètes!

Avec du recul je me dis que si j'avais su ça plus tôt bah ça m'aurait aidé.
Non parce qu'imagine toi dans ma tronche 5 minutes... je suis sûre que même 5 minutes tu tiens pas!
C'est pas vivable là haut j'te jure... on est au moins 15 et le but c'est de n'être plus qu'1 à la fin!

Mais comme je suis Scorpion, je sais que je vais finir par me trouver...
Oublie pas que je suis déterminée comme nana.

Si par hasard ça t'interesse de faire un voyage dans tes planètes, sache que Patricia sera sur le caillou du 18 Mars au 10 Avril.
Tu peux aller jeter un coup d'oeil sur son site www.patricia-aubert.com ou prendre contact avec elle par mail: patricia.aubert@hotmail.fr

Elle se fera un plaisir de rentrer dans ta tête!

 

 

 

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
J'aurais voulu être une raconteuz'
Publicité
J'aurais voulu être une raconteuz'
Archives
Publicité